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Elvire Popesco et Robert Le Vigan
Fernad Gravey et Marcel Delaitre
Fernand Gravey et Elvire Popesco
Fernand Gravey et Micheline Presle
Gaby Andre et Alerme au centre
Micheline Presle et Fernand Gravey
Micheline Presle et Gerard Landry
Monique Rolland et Elvire Popesco
Fernand Gravey le peintre Pierre Leblanc Micheline Presle Janine Mercier / Jeannette Leblanc Elvire Popesco Sonia Vorochine André Alerme le couturier Raoul Calou Monique Rolland Laurence Aubujan Gérard Landry Gérard Aubujan Robert Le Vigan Édouard Bordenave Robert Pizani le couturier Bernard Lesage Jane Marken Madame Bonneron, la concierge Marcel Delaître le capitaine Jean Marconi Monsieur Daniel Nicolas Amato le chanteur du 14 juillet Jean Brochard un soldat Rivers Cadet le vaguemestre Roger Monteaux le médecin Carine Nelson Angèle Gaby André Irène Nila Cara la chanteuse à la Marie-Galante Edmond Beauchamp le facétieux Liliane Lesaffre une ouvrière Anne Doat Janine Mercier bébé Pierre Sergeol un soldat Sylvain un soldat Marcel Rouzé le portier chez Calou Georges Térof Louis Georges Pally le relieur Marcel Pérès un consommateur Marcel Loche un invité au mariage Noël Darzal Myno Burney Raymonde Devarennes Dora Doll Les Bluebell Girls les girls à l'inauguration de la Marie-Galante
Réalisation : Abel Gance
Scénario : Joseph Than, Abel Gance
Dialogue : Steve Passeur
Image : Christian Matras, Robert Juillard
Caméra : Ernest Bourreaud, Maurice Pecqueux
Son : René Louge, Louis Perrin
Montage : Léonide Azar
Musique : Hans May
Chanson : Hans May, paroles de Roger Fernay
Décors : Henri Mahé
Costumes : Barbara Karinska, Marcelle Dormoy (Elvire Popesco, Micheline Presle), Rosevienne (Monique Rolland), Agnès (Chapeaux), Marron (Fourrures)
Assistant réalisateur : Robert Bossis
Régie : Emiot
Photographe de plateau : Gravot
Tournage : Studios des Buttes-Chaumont
Enregistrement : Radio-Cinéma
Directeur de production : Fritz Brünn
Production : Joseph Than - Tarice Film
Distribution : Jean Séfert - Seftar Film
Sortie le 13 décembre 1940
Pierre, jeune peintre désargenté, rencontre la jolie Janine au bal du 14 juillet 1914. Leur idylle se consume avec les derniers feux de la Belle Époque. La guerre vient séparer le jeune couple. Pierre part pour le front. Seule et enceinte, Janine laisse ses dernières forces dans une fabrique de munitions. Elle meurt en donnant naissance à la petite Jeannette. Effondré par la mort de sa bien-aimée, Pierre refuse d’abord de voir l’enfant. La paix revenue, il parvient à surmonter sa douleur pour élever sa fille. Les années passent. Alors que Pierre s’apprête à refaire sa vie, il se trouve contraint de choisir entre son nouveau bonheur et celui de sa fille…
ANALYSE(S) :
« Œuvre de commande jugée mineure par les uns (en général les inconditionnels de Gance) et considérée au contraire par les autres - plus critiques vis-à-vis du maître - comme l’un de ses meilleurs films parlants. On peut en tous cas y constater l’éclectisme du talent de Gance, puisque, contrairement à toute attente, c’est la partie heureuse, légère, vive et nuancée de ce mélodrame (la première) qui est la plus réussie. La sincérité des interprètes (Gravey, sauf dans LE CAPITAINE FRACASSE, autre excellent film de Gance, n’a jamais été meilleur), l’ingénuité et la mobilité des péripéties (…), le lyrisme sans artifice et l’émotion discrète du ton (mis en valeur par la chanson titre) font une des œuvres les plus séduisantes de l’auteur de NAPOLEON. (…) Quoi qu’il en soit, rien que sur le plan de la dénonciation antibelliciste (thème cher à Abel Gance), ce petit mélo modeste et attachant possède une efficacité égale, sinon supérieure, à celle de J’ACCUSE et autres « tragédies des temps modernes en x épisodes ». » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma : Les Films, Coll. Bouquins, Robert Laffont, 1992
Compléments par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017