Jean Brochard | Naissance : 1893 Décès : 1972 | |
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1937
Forfaiture
1937
Vous n'avez rien à déclarer
1938
Ramuntcho
1938
Monsieur Breloque a disparu
1938
J'accuse
1938
Entente cordiale
1939
Raphaël le tatoué
1939
La loi du nord
1939
Paradis perdu
1939
L'enfer des anges
1939
L'esclave blanche
1939
Berlingot et Cie
1939
Vidocq
1941
Caprices
1941
L'assassinat du Père Noël
1941
Premier bal
1942
Le journal tombe à cinq heures
1943
Le corbeau
1943
Les Roquevillard
1943
L'homme de Londres
1943
Voyage sans espoir
1943
Cécile est morte
1944
La collection Ménard
1945
Boule de suif
1946
La femme en rouge
1946
Un revenant
1946
Le bateau à soupe
1946
Les Chouans
1946
Jericho
1948
Bagarres
1949
Barry
1949
Retour à la vie
1949
5 tulipes rouges
1950
Knock
1950
Envoi de fleurs
1952
Le rideau rouge
1952
Monsieur Taxi
1954
Piédalu député
1955
Le secret de soeur Angèle
1955
L'impossible Monsieur Pipelet
1955
La môme Pigalle
1955
Les diaboliques
1956
Treize à table
1957
Pot Bouille
1957
Les espions
1957
Rafles sur la ville
1958
En votre âm...
L'affaire Ga...
1959
Vol de nuit
1959
Mademoiselle Ange
1959
La caméra e...
La dernière ...
1960
La caméra e...
Le drame des...
1960
À pleines mains
Jean BROCHARD
Son père voulait qu’il soit typographe
mais l’imprimerie ne l’intéresse guère : il s’inscrit en douce à un cours de
diction qui lui vaut un second prix de comédie ; lorsque son père l’apprend, il
lui lance, effondré : « Tu ne vas tout de même pas devenir comédien ! » C’est
pourtant ce qui advint juste avant que la guerre de 14 n’interrompe l’aventure.
Grièvement blessé au Chemin des Dames en 1917, il retrouve les planches, cette
fois à Paris. Il tâte de l’opérette et du cabaret mais le menu n’est pas
toujours de qualité : des années plus tard, le comédien se souvenait des
« joyeuses infamies musicales » commises en bonne compagnie puisque sévissaient
sur les mêmes planches de joyeux drilles nommés Dalio, Larquey et Pierre
Brasseur. On le remarque enfin en inspecteur Poussin dans « La treizième
enquête de Grey ». Son palmarès théâtral sera riche de trois cents rôles.
De fait, on peut dire que
la police lui réussit assez bien : agent de police dans « Bach en
correctionnelle » (1939), inspecteur Poussin ou Mollison, finalement
commissaire, il aura grimpé tous les échelons jusqu’au divisionnaire de la P.J.
dans « Rafles sur la ville » (1958). Auprès de Fernandel dans « L’acrobate »
(1940), on le retrouve, complètement dépassé par l’amnésie volontaire de cet
hurluberlu. C’était déjà son emploi, le bégaiement en sus, dans « Raphaël le
Tatoué » (1937). Mention spéciale à ses excellentes prestations d’inspecteur
perspicace dans « L’homme de Londres » (1943) et surtout « Le rideau rouge »
(1952) où il découvre l’univers du théâtre avec une fausse naïveté qui fait
merveille. Il emporte notre sympathie dans « Cinq tulipes rouges » (1948)
lorsque son commissaire Honoré Ricoul relâche le brave Raymond Bussières parce
qu’un pêcheur à la ligne ne peut être un assassin. En revanche, sa bêtise
suffisante est réelle dans « La femme en rouge » (1946) où il ne comprend rien
à l’enquête qu’il est censé diriger ; en juge d’instruction de
« La Dame d'onze heures » (1947), il
n’est pas mieux loti et son neveu S.O.S. n’a pas grand mal à le berner.
D’autres uniformes semblent lui réussir, celui de douanier dans « Ramuntcho »
(1937), de gendarme dans « Monsieur Taxi » (1952) ou de curé de l’Ile de Sein
dans « Dieu a besoin des hommes » (1950).