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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Jean-Pierre AUMONT Lieutenant Robert Jacquet Charles VANEL Durc Germaine ROUER Anna Robert LE VIGAN l'armateur Arlanger Paul AZAÏS le radio Molinier Alexandre RIGNAULT Bourrhis Philippe RICHARD Capitaine Sueur Andrée SERVILANGES Andrée Georges DOUKING Planque Edmond BEAUCHAMP Charley, le mari d'Anna Louis TUNC l'expert Jacky VILMONT le mousse Édouard FRANCOMME un marin Jean APPERT un marin Suzy SOLIDOR Georges VITRAY
Document sans nom
Il paraît difficile aujourd’hui de porter un jugement sur ce film de Jean Epstein. Comme l’œuvre n’avait pas connu le succès en 1937, les producteurs en présentèrent, deux ans plus tard, une version raccourcie de près de 20 minutes sous le titre « Ile perdue » et c’est ce film que nous pouvons voir aujourd’hui.
Tourné à Ouessant et dans ses parages, le film entre parfaitement dans la veine bretonne du cinéaste. L’action se passe sur un îlot perdu de l’Atlantique. Le Saint-Joachim doit stationner au large pendant vingt mois afin de découvrir et d’exploiter un gisement de pechblende. C’est en tout cas le projet de l’armateur, un homme d’autant plus douteux qu’il est interprété – magistralement ! - par Robert Le Vigan. Ces « marins perdus » tombent amoureux de la seule femme de l’île : elle tient une sorte de taverne où elle vit avec son petit garçon et son mari qui n’a plus sa tête. Le lieutenant Jacquet, qui s’est engagé par dépit amoureux, est fasciné par cette femme…
Dans le rôle principal, Jean-Pierre Aumont n’a pas le charisme de ses partenaires Vanel et Le Vigan, aussi ses états d’âme ne nous passionnent guère. Toutefois, la présence des solides Azaïs et Rignault n’est pas à négliger et nombre de plans maritimes ou de belles surimpressions portent la marque de leur auteur. Germaine Rouer, « la femme du bout du monde », apporte un certain mystère à son personnage ; reste un autre mystère, celui de sa voix chantée. Suzy Solidor, non créditée au générique d’« Ile Perdue », aurait fait partie de la distribution, peut-être dans la première version mais sûrement pas - contrairement à ce qu’indiquent certains sites - dans le rôle de la fiancée d’Aumont jouée par Andrée Servilanges ; sa participation pourrait être uniquement « vocale » : ne serait-ce pas elle qui double Germaine Rouer lorsqu’elle captive de son chant les marins condamnés à cet interminable séjour sur l’île ?
Jean-Paul Briant, Octobre 2024
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Alexandre Rignault et Charles Vanel
Germaine Rouer et Edmond Beauchamp
JP Aumont et Andree Servilanges
Jean-Pierre AUMONT Lieutenant Robert Jacquet Charles VANEL Durc Germaine ROUER Anna Robert LE VIGAN l'armateur Arlanger Paul AZAÏS le radio Molinier Alexandre RIGNAULT Bourrhis Philippe RICHARD Capitaine Sueur Andrée SERVILANGES Andrée Georges DOUKING Planque Edmond BEAUCHAMP Charley, le mari d'Anna Louis TUNC l'expert Jacky VILMONT le mousse Édouard FRANCOMME un marin Jean APPERT un marin Suzy SOLIDOR Georges VITRAY
Il paraît difficile aujourd’hui de porter un jugement sur ce film de Jean Epstein. Comme l’œuvre n’avait pas connu le succès en 1937, les producteurs en présentèrent, deux ans plus tard, une version raccourcie de près de 20 minutes sous le titre « Ile perdue » et c’est ce film que nous pouvons voir aujourd’hui.
Tourné à Ouessant et dans ses parages, le film entre parfaitement dans la veine bretonne du cinéaste. L’action se passe sur un îlot perdu de l’Atlantique. Le Saint-Joachim doit stationner au large pendant vingt mois afin de découvrir et d’exploiter un gisement de pechblende. C’est en tout cas le projet de l’armateur, un homme d’autant plus douteux qu’il est interprété – magistralement ! - par Robert Le Vigan. Ces « marins perdus » tombent amoureux de la seule femme de l’île : elle tient une sorte de taverne où elle vit avec son petit garçon et son mari qui n’a plus sa tête. Le lieutenant Jacquet, qui s’est engagé par dépit amoureux, est fasciné par cette femme…
Dans le rôle principal, Jean-Pierre Aumont n’a pas le charisme de ses partenaires Vanel et Le Vigan, aussi ses états d’âme ne nous passionnent guère. Toutefois, la présence des solides Azaïs et Rignault n’est pas à négliger et nombre de plans maritimes ou de belles surimpressions portent la marque de leur auteur. Germaine Rouer, « la femme du bout du monde », apporte un certain mystère à son personnage ; reste un autre mystère, celui de sa voix chantée. Suzy Solidor, non créditée au générique d’« Ile Perdue », aurait fait partie de la distribution, peut-être dans la première version mais sûrement pas - contrairement à ce qu’indiquent certains sites - dans le rôle de la fiancée d’Aumont jouée par Andrée Servilanges ; sa participation pourrait être uniquement « vocale » : ne serait-ce pas elle qui double Germaine Rouer lorsqu’elle captive de son chant les marins condamnés à cet interminable séjour sur l’île ?
Jean-Paul Briant, Octobre 2024
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