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La bandera la legion etrangere espagnole
La bandera le drapeau de la republique espagnole
Pierre Renoir et Jesus Castro Blanco
Raphael Medina et Marcel Lupovici
Reine Paulet et Robert Le Vigan
Jean Gabin (Pierre Gilieth) Annabella (Aïscha la Schloui) Robert Le Vigan (Fernando Lucas) Raymond Aimos (Marcel Mulot) Pierre Renoir (le capitaine Weller) Gaston Modot (Muller) Charles Granval (le Ségovien) Robert Ozanne (le tatoué) Louis Florencie (Gorlier) Maurice Lagrenée (Siméon) Margo Lion (Planche-à-Pain) Jesús Castro Blanco (le sergent) Reine Paulet (Rosita) Little Jacky (Weber) Viviane Romance (La fille de Barcelone) Noël Roquevert (le sergent instructeur) Robert Ancelin (le lieutenant) Paul Demange (l'importun de l'auberge) Marcel Lupovici (un légionnaire) Raphaël Medina (un légionnaire) Robert Moor (un légionnaire) Raymond Blot (le patron de la maison de danse) Génia Vaury (la fille au restaurant) Pitouto (le garçon d'étage) Claude May (la femme ivre) Eugène Stuber ( le voleur) José Casado Philippe Janvier
Pierre Gilieth a commis un meurtre à Montmartre. Il réussit à quitter la France et échoue dans un bouge de Barcelone. Bientôt à bout de ressources, il s'engage dans la Légion étrangère espagnole, où il se lie avec deux compatriotes, Mulot et Lucas, eux aussi, apparemment, victimes du destin. Tous trois vont essayer de refaire leur vie sous les plis de la "bandera" (bannière de la Légion)...
SCENARIO Julien Duvivier et Charles Spaak ; IMAGE Jules Kruger et Marc Fossard ; SON Georges Gérardot et Robert Teisseire ; MONTAGE Marthe Poncin ; DECORS Jacques Krauss ; MUSIQUE Jean Wiener et Roland Manuel ; ASSISTANTS REALISATEURS Robert Verney et Jesus Castro Blancor ;
« Unanimité de la critique de l'époque pour vanter le ton exaltant et positif de l'oeuvre. Unanimité contraire en 1959, lors de sa ressortie, pour stigmatiser un folklore vieillot et déplaisant. La vérité est sans doute ailleurs, dans un troisième film apparaissant clairement aujourd'hui dans cette BANDERA devenue classique. Une œuvre quasi morbide où le pessimisme de Duvivier s'ingénie à portraiturer avec une jubilation sauvage (...) un petit groupe d'êtres retirés du monde des vivants et déjà passés du côté de la mort. Plus encore que l'idéologie ou que la mythologie d'une époque, Duvivier exprime ses fantasmes noirs et ses démons personnels. » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; les films, 1992
« Si, à la Légion, on apprend le courage, l'amitié, les vertus viriles, pour un être comme Gilieth, il n'y a pas de rachat social possible. Au-delà de l'exotisme, la mise en scène de Julien Duvivier s'exerce avec acuité sur le drame psychologique de Gilieth et son affrontement avec Fernando Lucas. Gabin-Le Vigan, un sacré duel ! » - Jacques Siclier, Télérama, 2012
NOTES : Jean Gabin, qui détenait les droits du roman de Pierre Mac Orlan, proposa à Julien Duvivier d'en réaliser l'adaptation.
Une partie du tournage se déroula au Maroc sous le drapeau de l'éphémère république espagnole. L'aide apportée par les militaires fut saluée lors de la sortie du film avec une dédicace « au colonel Franco et aux soldats qui ont donné leur sang dans les montagnes arides d'Haff Al Uest ». Dédicace qui dut être retirée peu après...