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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Antonin BERVAL Tonin Jean AQUISTAPACE Romarin Pierre LARQUEY Larquus Yvette LEBON Nine Jeanne BOITEL Olga Robert LE VIGAN Napoléon Orsini Édouard DELMONT le maire Fernand FLAMENT le gendarme Parodi GILSON le secrétaire de mairie Serge GLÉBOFF le gangster PAILHAN le vieux marin CHARLEY le gosse
Document sans nom
André Hugon est surtout connu pour avoir réalisé « Les trois masques », considéré comme le premier film parlant français, mais auparavant il avait signé plus de trente films au temps du muet, et ce dès 1914. Dans les années 30, si ses films provençaux sont moins populaires que ceux de Pagnol, ils rencontrent souvent le succès, en particulier le dyptique consacré à « Maurin des Maures », déjà interprété par Antonin Berval.
Fameux interprète du « Justin de Marseille » de Maurice Tourneur, Berval tient ici le rôle principal même si Aquistapace hérite du rôle-titre. L’intrigue ne présente guère d’enjeux : deux braconniers, Tonin et Romarin, s’amusent à tromper la vigilance du brigadier Napoléon Orsini qu’ils défient également lors des tournois de pétanque locaux. Romarin écrit des chansonnettes que Tonin chante pour séduire les jeunes femmes du village, comme Nine, la fille de l’épicier, qui est amoureuse de lui. A Toulon, Tonin rencontre Olga, une aventurière, qui va l’entraîner dans une sombre histoire de trafic de drogue…
Il va sans dire que tout se terminera bien, d’autant que l’intrigue policière est aussi peu crédible que ses gangsters à la mie de pain ou l’accent russe de Jeanne Boitel. Aux côtés de Berval et Aquistapace, on retrouve avec plaisir Larquey en épicier amateur de pastis et surtout Robert Le Vigan, très drôle en brigadier jaloux et cocu. Edouard Delmont tient le rôle secondaire du maire un peu gâteux dont le principal souci semble être l’organisation de la finale de pétanque.
Filmé sur un rythme nonchalant et doté d’un montage hasardeux, le film bénéficie d’un tournage en extérieurs aux environs de Cassis et Toulon. Au moins, si on le compare à « Sarati le terrible » ou au « Chant de l’exilé », autres productions du même auteur, il ne s’encombre pas d’un esprit colonialiste impossible à avaler aujourd’hui.
Jean-Paul Briant, Décembre 2022
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Antonin Berval et Jeanne Boitel
Fernand Flament et Robert Le Vigan
Antonin BERVAL Tonin Jean AQUISTAPACE Romarin Pierre LARQUEY Larquus Yvette LEBON Nine Jeanne BOITEL Olga Robert LE VIGAN Napoléon Orsini Édouard DELMONT le maire Fernand FLAMENT le gendarme Parodi GILSON le secrétaire de mairie Serge GLÉBOFF le gangster PAILHAN le vieux marin CHARLEY le gosse
André Hugon est surtout connu pour avoir réalisé « Les trois masques », considéré comme le premier film parlant français, mais auparavant il avait signé plus de trente films au temps du muet, et ce dès 1914. Dans les années 30, si ses films provençaux sont moins populaires que ceux de Pagnol, ils rencontrent souvent le succès, en particulier le dyptique consacré à « Maurin des Maures », déjà interprété par Antonin Berval.
Fameux interprète du « Justin de Marseille » de Maurice Tourneur, Berval tient ici le rôle principal même si Aquistapace hérite du rôle-titre. L’intrigue ne présente guère d’enjeux : deux braconniers, Tonin et Romarin, s’amusent à tromper la vigilance du brigadier Napoléon Orsini qu’ils défient également lors des tournois de pétanque locaux. Romarin écrit des chansonnettes que Tonin chante pour séduire les jeunes femmes du village, comme Nine, la fille de l’épicier, qui est amoureuse de lui. A Toulon, Tonin rencontre Olga, une aventurière, qui va l’entraîner dans une sombre histoire de trafic de drogue…
Il va sans dire que tout se terminera bien, d’autant que l’intrigue policière est aussi peu crédible que ses gangsters à la mie de pain ou l’accent russe de Jeanne Boitel. Aux côtés de Berval et Aquistapace, on retrouve avec plaisir Larquey en épicier amateur de pastis et surtout Robert Le Vigan, très drôle en brigadier jaloux et cocu. Edouard Delmont tient le rôle secondaire du maire un peu gâteux dont le principal souci semble être l’organisation de la finale de pétanque.
Filmé sur un rythme nonchalant et doté d’un montage hasardeux, le film bénéficie d’un tournage en extérieurs aux environs de Cassis et Toulon. Au moins, si on le compare à « Sarati le terrible » ou au « Chant de l’exilé », autres productions du même auteur, il ne s’encombre pas d’un esprit colonialiste impossible à avaler aujourd’hui.
Jean-Paul Briant, Décembre 2022
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