Le chat et la souris 
Claude Lelouch - 1975
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 Michèle Morgan 

 
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Images du film :
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Michele Morgan et Serge Reggiani

Le chat et la souris

Michele Morgan

Alain Basnier

Anne Libert

Arlette Emmery

Gerard Lemaire

Harry Walter

Incitation a la violence routiere

Incitation a la violence routiere

Jean Pierre Aumont

Judith Magre

Le chat et la souris

Le clou du film

Le clou du film

Libert Reggiani Laurent

Michel Peyrelon

Michele Morgan

Philippe Labro et Michele Morgan

Philippe Leotard

Serge Reggiani

Serge Reggiani

Valerie Lagrange

Valerie Lagrange

tournage erotique

QU'EST-CE qui a poussé Claude Lelouch à tricoter cette bluette policiéro-sentimentale rebrodée d'audaces candides ? Peut-être la nostalgie d'une certaine gaieté après la giclée de vitriol de « Mariage »? ou bien l'idée de mettre face à face deux acteurs qu'on n'avait pas encore pensé à réunir : Michèle Morgan et Serge Reggiani? Lui, c'est le commissaire Lechat, un flic qui a ses méthodes, pas très orthodoxes. Ce n'est pas du tout le style « Chevalier Bayard » et, quand il retrouve une petite valise bourrée de millions, il n'hésite pas à prélever sa dîme et celle de son adjoint (l'excellent Philippe Léotard) dont il caresse l'idée de faire son gendre. Elle, c'est la riche veuve, encore bien belle, d'un promoteur milliardaire, dont Lechat est chargé d'élucider la mort brutale. Or, la ravissante veuve ne manquait pas de mobiles, d'où les jeux de Lechat avec cette souris. Il ne parviendra pas à la piéger, en dépit d'un rodéo qui se veut le clou du film : la remontée et la descente des Champs-Elysées à toute allure en auto et à moto. C'est une fois de trop. A cela près, Claude Lelouch fait joujou : nous montre un préfet de police suscitant un faux coupable sans trop de précautions pour raison d'Etat, fait un tour sur le plateau d'un film erotique où officie Valérie Lagrange et s'offre la joie de ces petites bouffes qu'il affectionne et qui deviennent les tartes à la crème du cinéma de consommation. Reggiani éclate de naturel goguenard et rigolard tout au long du film; Michèle Morgan revient belle, belle, belle et tout charme dans un festival de manteaux de fourrure assortis à ses yeux divins: mention spéciale à Christine Laurent (la fille du commissaire), vive et gaie. Tout de même, s'il y avait, en plus de cela, un scénario solide et un bon dialogue ce ne serait pas plus mal que cette excessive improvisation qui ne rime pas avec décontraction.