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  • Marcel Pérès

    Naissance : 1898
    Décès : 1974
     
    Si vous avez un site Internet ou un blog sur Marcel Pérès
    vous pouvez figurer ici en me laissant un message     

    1 Commentaire       
    Années 30

    1938
    Marcel Pérès
     
    Hôtel du Nord

    1938
    Marcel Pérès
     
    Mollenard

    1938
    Marcel Pérès
     
    La bête humaine

    1938
    Marcel Pérès
     
    Métropolitain

    1938
    Marcel Pérès
     
    Carrefour

    1938
    Marcel Pérès
     
    Les femmes collantes

    1938
    Marcel Pérès
     
    Belle étoile

    1938
    Marcel Pérès
     
    Quai des brumes

    1938
    Marcel Pérès
     
    L'accroche-coeur

    1939
    Marcel Pérès
     
    La charrette fantôme

    1939
    Marcel Pérès
     
    Louise

    1939
    Marcel Pérès
     
    Vidocq

    1939
    Marcel Pérès
     
    Le jour se lève

    Années 40

    1940
    Marcel Pérès
     
    Remorques

    1941
    Marcel Pérès
     
    Le briseur de chaînes

    1941
    Marcel Pérès
     
    L'assassinat du Père Noël

    1941
    Marcel Pérès
     
    Caprices

    1941
    Marcel Pérès
     
    Nous les gosses

    1942
    Marcel Pérès
     
    Le journal tombe à cinq heures

    1942
    Marcel Pérès
     
    Le Comte de Monte-Cristo

    1942
    Marcel Pérès
     
    L'assassin habite au 21

    1942
    Marcel Pérès
     
    Les affaires sont les affaires

    1943
    Marcel Pérès
     
    Le Baron fantôme

    1943
    Marcel Pérès
     
    Goupi mains rouges

    1943
    Marcel Pérès
     
    Adieu Léonard

    1944
    Marcel Pérès
     
    Les petites du quai aux fleurs

    1944
    Marcel Pérès
     
    Sortilèges

    1945
    Marcel Pérès
     
    Roger la honte

    1945
    Marcel Pérès
     
    Les enfants du paradis

    1945
    Marcel Pérès
     
    François Villon

    1946
    Marcel Pérès
     
    Les aventures de Casanova

    1946
    Marcel Pérès
     
    Martin Roumagnac

    1946
    Marcel Pérès
     
    Raboliot

    1946
    Marcel Pérès
     
    Panique

    1947
    Marcel Pérès
     
    Voyage surprise

    1947
    Marcel Pérès
     
    Monsieur Vincent

    1948
    Marcel Pérès
     
    L'armoire volante

    1948
    Marcel Pérès
     
    La dame d'onze heures

    1949
    Marcel Pérès
     
    La ferme des sept péchés

    Années 50

    1950
    Marcel Pérès
     
    Le furet

    1950
    Marcel Pérès
     
    Justice est faite

    1951
    Marcel Pérès
     
    Deux sous de violettes

    1952
    Marcel Pérès
     
    Nous sommes tous des assassins

    1952
    Marcel Pérès
     
    Le plaisir

    1952
    Marcel Pérès
     
    Le rideau rouge

    1953
    Marcel Pérès
     
    Les enfants de l'amour

    1953
    Marcel Pérès
     
    Avant le déluge

    1953
    Marcel Pérès
     
    Les trois mousquetaires

    1953
    Marcel Pérès
     
    Alerte au Sud

    1954
    Marcel Pérès
     
    Cadet Rousselle

    1954
    Marcel Pérès
     
    Le fils de Caroline chérie

    1955
    Marcel Pérès
     
    Gas-oil

    1955
    Marcel Pérès
     
    Papa, maman, ma femme et moi...

    1956
    Marcel Pérès
     
    Si Paris nous était conté

    1956
    Marcel Pérès
     
    Marie-Antoinette reine de France

    1956
    Marcel Pérès
     
    Toute la ville accuse

    1956
    Marcel Pérès
     
    Coup dur chez les mous

    1956
    Marcel Pérès
     
    Le sang à la tête

    1957
    Marcel Pérès
     
    L’habit vert

    1957
    Marcel Pérès
     
    Énigmes de l'histoire : La double mort d...

    1957
    Marcel Pérès
     
    Le chômeur de Clochemerle

    1957
    Marcel Pérès
     
    L'île au trésor

    1957
    Marcel Pérès
     
    La Tour, prends garde !

    1957
    Marcel Pérès
     
    À Paris tous les deux

    1958
    Marcel Pérès
     
    Le miroir à deux faces

    1958
    Marcel Pérès
     
    En votre âm...
    L'affaire Ga...

    1958
    Marcel Pérès
     
    Le voyage de Monsieur Perrichon

    1958
    Marcel Pérès
     
    Trois jours à vivre

    1958
    Marcel Pérès
     
    La p... sentimentale

    1958
    Marcel Pérès
     
    Les jeux dangereux

    1959
    Marcel Pérès
     
    Archimède le clochard

    1959
    Marcel Pérès
     
    Maigret et l'affaire Saint-Fiacre

    Années 60

    1960
    Marcel Pérès
     
    Le caïd

    1960
    Marcel Pérès
     
    Le capitan

    1961
    Marcel Pérès
     
    Maléfices

    1962
    Marcel Pérès
     
    Le glaive et la balance

    1962
    Marcel Pérès
     
    L'inspecteu...
    Mort sans po...

    1962
    Marcel Pérès
     
    L'inspecteu...
    La mort d'un...

    1962
    Marcel Pérès
     
    Les bricoleurs

    1963
    Marcel Pérès
    nouveau 
    Méfiez-vous, mesdames

    1963
    Marcel Pérès
     
    L'assassin connait la musique

    1963
    Marcel Pérès
     
    Un drôle de paroissien

    1963
    Marcel Pérès
     
    Le théâtre ...
    Mon oncle Be...

    1963
    Marcel Pérès
     
    À toi de faire... mignonne

    1963
    Marcel Pérès
     
    La cage vide

    1964
    Marcel Pérès
     
    Le théâtre ...
    Le matelot d...

    1964
    Marcel Pérès
     
    Le théâtre ...
    Le magasin d...

    1964
    Marcel Pérès
     
    Monsieur

    1964
    Marcel Pérès
     
    L'abonné de la ligne U

    1964
    Marcel Pérès
     
    La grande frousse

    1965
    Marcel Pérès
     
    Les grandes gueules

    1965
    Marcel Pérès
     
    Le théâtre ...
    Sans famille

    1965
    Marcel Pérès
     
    Le théâtre ...
    David Copper...

    1966
    Marcel Pérès
     
    La bourse et la vie

    1966
    Marcel Pérès
     
    Les compagnons de Jehu

    1966
    Marcel Pérès
     
    Indiana

    1967
    Marcel Pérès
     
    Les risques du métier

    1967
    Marcel Pérès
     
    Les Aventures de Huckleberry Finn

    1967
    Marcel Pérès
     
    Allô police
    L’affaire Al...

    1967
    Marcel Pérès
     
    Malican pèr...
    Escroquerie

    1967
    Marcel Pérès
     
    Les enquête...
    La tête d'un...

    1967
    Marcel Pérès
     
    Le chevalier tempête

    1967
    Marcel Pérès
     
    Les compagnons de la marguerite

    1968
    Marcel Pérès
     
    La prunelle

    1968
    Marcel Pérès
     
    La voie lactée

    1968
    Marcel Pérès
     
    L’éventail de Séville

    1968
    Marcel Pérès
     
    La grande lessive (!)

    1968
    Marcel Pérès
     
    Vive la vie (saison 2)

    1969
    Marcel Pérès
     
    Solo

    1969
    Marcel Pérès
     
    Les aventures de Tom Sawyer et Huchleber...

    1969
    Marcel Pérès
     
    L'étalon

    1969
    Marcel Pérès
     
    Dernier domicile connu

    1969
    Marcel Pérès
     
    S.O.S. Fréquence 17 : Mystérieux objets ...

    Années 70

    1970
    Marcel Pérès
     
    Lancelot du lac

    1970
    Marcel Pérès
     
    Le chien qui a vu Dieu

    1970
    Marcel Pérès
     
    Mourir d'aimer

    1971
    Marcel Pérès
     
    Les nouvell...
    Les chauffeu...

    1971
    Marcel Pérès
     
    Tang

    1971
    Marcel Pérès
     
    La part des lions

    1971
    Marcel Pérès
     
    L'albatros

    1974
    Marcel Pérès
     
    Le fantôme de la liberté

    1974
    Marcel Pérès
     
    Mort au jury

    Document sans titre

    Marcel PÉRÈS 

    Parfaite incarnation de l’adjectif « bourru », Marcel Pérès mérite notre reconnaissance pour avoir  ronchonné, éructé ou fulminé sans relâche tout au long de 180 films. Les sourcils fournis, le nez fort, la casquette ou le képi toujours vissés sur le crâne, sans parler de sa sempiternelle moustache, il reste une des silhouettes les plus familières de l’écran français. Avec son père adoptif et sa sœur, la future Jeanne Perez, il connaît dès l’enfance la vie des comédiens itinérants, jouant même l’une des « Deux Orphelines », ce qui paraît difficile à imaginer en regard de ses rôles ultérieurs ! Monté à Paris, il connaît des années de galère, figurant un jour, chauffeur de taxi le lendemain. Au mitan des années 30, il sympathise avec Jean Gabin qui lui met le pied à l’étrier dans « Variétés » (1935) puis dans la scène initiale de « Quai des Brumes » (1938) où Pérès conduit le camion qui mène au Havre le soldat déserteur. On le retrouve aussi dans « La bête humaine » (1938), « Le jour se lève » (1939) ou « Remorques » (1939). Après-guerre, dans « Martin Roumagnac » (1946), Pérès accompagne son chef de chantier à la boxe où il cède galamment sa place à Marlène. Pour Gilles Grangier, transformé en homme-sandwich, il râle contre « Archimède le clochard » (1958) qui nourrit son chien de jambon quand « les chinois crèvent de faim » ! Une silhouette de bedeau dans « Maigret et l’Affaire Saint-Fiacre » (1959) ou de jardinier dans « Monsieur » (1964) seront les derniers gages de fidélité de Gabin à son pote Pérès.

    Roger Blin, complice des années difficiles, fut sa seconde chance : il lui déniche un engagement dans l’équipage de « Mollenard » (1937) et voilà la machine lancée : en 1938, Pérès apparaît dans la bagatelle de dix-huit films, dont « Monsieur Coccinelle » où il joue un boucher nommé Brutus Dupont. On a parfois du mal à le repérer, surtout s’il est grimé en mineur de fond comme dans « Grisou ». Très vite, il campe idéalement les travailleurs, aussi crédible en peintre en bâtiment dans « Hôtel du Nord » (1938) qu’en ouvrier sableur dans « Le jour se lève » ou en souffleur de verre dans « Les amants de Vérone » (1948). Comme on n’est pas là pour rigoler, il affiche le plus souvent une mine renfrognée et éructe plus qu’il ne parle. Il faut le voir, grognant et rotant à table, dans « Le baron fantôme » (1942). On dirait qu’il râle toujours, qu’il dirige la fourrière municipale dans « Parade en sept nuits » (1940) ou, contremaître irascible de « Deux sous de violette » (1951), s’énerve contre son jeune ouvrier flirtant avec Dany Robin. Il file une correction au brave Larquey dans « La tradition de minuit » (1939), s’emporte contre son fiston dans « Ronde de nuit » (1949), file des baffes à son beau-père dans « Cela s’appelle l’aurore » (1954) et paraît si mal embouché qu’il pourrait bien être responsable de la mort de Paul-Louis Courier dans « La ferme des sept péchés » (1948).

    Pourtant, ce spécialiste des brutes épaisses est capable, sous des dehors menaçants, d’actes d’humanité : ainsi, La Fouille, sur le point de faire la peau à « Monsieur Vincent » (1947), accepte de partager son repas avec la petite fille d’une pestiférée. La télé des années 60 jouera de cette image rugueuse, tout spécialement « Le Théâtre de la Jeunesse » - on le voit dans « David Copperfield » (1964) ou « Sans Famille » (1965) où il joue le cruel Barberin – mais aussi les enquêtes de l’inspecteur Leclerc ou du commissaire Maigret, sans oublier ces excellents feuilletons de cape et d’épée que sont « Les Compagnons de Jéhu » (1966) et « Le Chevalier Tempête » (1967). Remplacez la gapette par un képi, et Pérès fera un gendarme idéal. Certes, il ne présente pas le visage le plus avenant de la maréchaussée : à lui, les rôles de gendarmes sans pitié ou un peu bornés. On le sent sur le point de tourner en bourrique face aux « Caprices » (1941) de Danielle Darrieux ou aux paysans madrés de « Goupi Mains Rouges » (1943) comme en Agent 55 dans « Les Petites du Quai aux Fleurs » (1944). On le voit aussi en gardien du Château d’If dans « Le Comte de Monte Cristo » (1942) ou en inspecteur entêté cuisinant Noël Roquevert dans « L’assassin habite au 21 » (1942). Il incarne idéalement Simon, le garde analphabète du Temple, dans « Le Prince au Masque Rouge » (1953) et « Marie-Antoinette » (1955).

    André Cayatte, qui l’emploie à dix reprises, s’amuse à brouiller son image en lui donnant trois fois le même nom pour des emplois très différents : il fut d’abord Evariste Malingré, le paysan devenu juré dans « Justice est faite » (1950) puis le détenu Malingré, passible de la peine capitale dans « Nous sommes tous des assassins » (1952) - « une brute hurlante, obscène, dangereuse » - et enfin l’inspecteur Malingré d’ « Avant le Déluge » (1953). Qu’il fréquente « Vidocq » (1938) ou « Cartouche, Roi de Paris » (1948), Pérès semble hésiter aux frontières de la légalité, comme dans « Le furet » (1949) où il se réjouit trop vite de la mort de sa femme pour ne pas être suspect. Chef des guérilleros dans « Le fils de Caroline chérie » (1954), il gagne notre sympathie en portant le nom extraordinaire de Frégos les Papillotes. In fine, il joue dans « Les grandes gueules » (1965) un vieux délinquant en voie de réhabilitation qui se demande si sa fille voudra le revoir… 

    Sa moustache connaît de belles variantes : souvent réduite à un trait noir bien fourni, elle s’étoffe pour « Les otages » (1939) où il campe le conseiller municipal Tartagnac ; elle se fait bacchante pour le cafetier de « L’assassinat du Père Noël » (1941) et le merlan de « Gas-oil » (1955) ou impériale chez le brigadier de « Roger la Honte » (1945). Les rôles de geôlier, de condamné à mort et d’ecclésiastique entraînent sa suppression mais les favoris broussailleux peuvent rattraper l’affaire comme chez le directeur des Funambules des « Enfants du Paradis » (1945). Ce rôle célèbre donne bien la mesure du talent de Pérès : irrité bien sûr, fulminant, débordé, il est coléreux mais clame avec enthousiasme son amour du théâtre populaire et s’émerveille devant le talent de Frédérick Lemaître.

    Le sourire coquin et le rire sonore sont parfois de la partie comme le prouvent l’aubergiste blagueur de « L’assassinat du Père Noël », le bon copain de Reggiani dans « Les amants de Vérone » ou le notable égrillard, fidèle client de la Maison Tellier dans « Le Plaisir » (1951). Mais c’est en fin de carrière que Pérès se surpasse dans ce genre grâce au Mocky des grands jours. Même lorsque ses personnages manquent totalement d’humour, il déclenche le rire dans « Un drôle de paroissien «  (1963) ou « La grande frousse » (1964). Sinistre Inspecteur Virgus, il se réjouit de voir fonctionner la guillotine et lance cette phrase définitive : « Je me suis fait tout seul : je suis un no man’s land ! » Mocky le transforme en cierge dans un cauchemar de Bourvil. Il campe de vieilles ganaches comme l’inspecteur Toilu de « La grande lessive » (1968) ou le Commandant Moursson de « L’étalon » (1969) – encore excité sans doute de sa rencontre récente avec Bernadette Lafont, « La fiancée du pirate » (1969) de Nelly Kaplan. On se doute qu’il s’est bien marré à taper la belote avec Francis Blanche déguisé en jeune mariée dans « Les Compagnons de la Marguerite » (1966) ! Buñuel mettra la touche finale à ce nouveau Pérès, transformant le comédien en curé pour « La voie lactée » (1969) et lui offrant une sortie insolite dans « Le Fantôme de la Liberté » (1974) : moine bourru, Pérès joue au poker revêtu de sa robe de bure mais l’âge n’entame en rien son envie d’en découdre et il frapperait bien de sa canne les fesses du bon Michael Lonsdale ! «  Il aime les coups, je vais lui en donner ! » sera sa dernière réplique à l’écran. Un mois avant la sortie du film, Marcel Pérès mourut, des suites d’une longue maladie : ses traits tirés et son visage émacié rendent particulièrement émouvantes ses dernières apparitions dans « Dernier domicile connu » (1969) ou « Mourir d’aimer » (1970).

    Jean-Paul Briant

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    1 Commentaire

    bocaj

    Date : 11-07-2015 Heure : 17:31:07



    un acteur extraordinaire ,tout jeune deja je ne voyais que lui dans les films ou il apparaissait !