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Armand Bernard et Jeanne Fusier Gir
Betty Stockfeld et Henri Garat
Betty Stockfeld et Jean Tissier
Henri Garat et Betty Stockfeld
Jeanne Fusier Gir et Henri Garat
Marcel Vallee et Marguerite Moreno
Marcel Vallee et Michele Beryl
Marguerite Moreno et Henri Garat
Marguerite Moreno et Marcel Vallee
Pierre Stephen et Armand Bernard
Henri GARAT Jacques Badinois Betty STOCKFELD Gladys Gray Marguerite MORENO Valentine Mourillon Josseline GAËL Eloïse Landry Mona GOYA Rose Armand BERNARD Séraphin Campluchard Marcel VALLEE Joseph Mourillon Pierre STEPHEN Hippolyte Loupiot Michèle BERYL Monique Mourillon Jean TISSIER Claude Patrice Jeanne FUSIER-GIR Céleste Albert DUVALEIX l'adjoint au maire Marcel PERES l'huissier Willy LEARDY Marie CRUZ
Jacques Badinois est un avocat très occupé : à vrai dire, il s’occupe surtout de ses diverses intrigues amoureuses et néglige les affaires en cours. Il faut dire que son amie Gladys, la championne de billard, veut l’épouser au plus vite, ce que n’approuve guère Rose, sa femme de chambre et ex-maîtresse, qui aurait la même intention. C’est alors que se présente à l’étude une jolie veuve, Eloïse, et que son clerc, le triste Loupiot, a l’intention de se marier à la fille de ses amis Mourillon, dont il tombe soudain amoureux. Pour apaiser ces dames, il leur promet à toutes le mariage…
Henri Garat, vedette populaire en ces années 30, tient le rôle principal et s’en tire bien, d’autant qu’il est entouré par de brillants acolytes : Marguerite Moreno et Marcel Vallée jouent avec verve les futurs beaux-parents, Jean Tissier le grand couturier parisien, Fusier Gir l’éternelle servante à la langue bien pendue et l’on découvre même in extremis Marcel Pérès en huissier de mairie quelque peu dépassé mais déjà tonitruant. Les femmes y sont « collantes » comme le titre l’indique et ce point de vue misogyne empêche les quatre amoureuses du sieur Garat de se singulariser mais Betty Stockfeld s’en sort comme toujours avec classe. C’est peut-être Armand Bernard qui livre la partition la plus drôle en croque-mort spécialisé dans la rédaction d’épitaphes. La mise en scène de Pierre Caron ne se fait guère remarquer, on s’en doute, mais au final la comédie est amusante, c’est déjà ça !
Jean-Paul Briant, Janvier 2024