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Alain Bouvette et Julien Carette
Edmond Ardisson et Jean Tissier
Gerard Barray debout dans le fond
Guy Rapp Jane Sourza et Armand Bernard
H Genes A Bouvette J Batti et R Souplex
M et Mme Henri Genes a la ville
R Souplex A Bouvette et Jean Tissier
Raymond Souplex et Alain Bouvette
Henri Genès Ernest Jeannette Batti Gigi Alain Bouvette Jo Raymond Souplex Totor Jeanne Sourza La tante Armand Bernard L'oncle Nicole Regnault Une cousine à l'enterrement Jean Tissier L'inspecteur Julien Carette Le suisse Edmond Ardisson Le brigadier Renée Gardès La bistrotière René Hell Le bistrotier Charles Bouillaud Le docteur Marcel Pérès Un agent Max Dejean Un agent Nicole Jonesco La servante Emile Ronet L'adjoint qui célèbre le mariage Guy Rapp Le notaire Gérard Barray Le groom Jean Berton Le barman René Lacourt Un employé des pompes funèbres Rogers
L’intrigue
Ernest Marmouret (Henri Genès) est un brave représentant qui vend des articles ménagers et qui trimbale une valise pleine d’échantillons. Alors qu’il dîne dans un petit restaurant, arrivent à sa table deux compères Totor et Jo (Raymond Souplex et Alain Bouvette) qui viennent de cambrioler une bijouterie en emportant leur butin dans une valise. A leur sortie, ils ne s’aperçoivent pas qu’ils ont pris la valise du représentant. Ils sont interpellés par deux agents. Si Jo réussit à s’échapper et à rejoindre Gigi, sa compagne, Totor est obligé d’ouvrir la valise : plumeaux, serpillère, éponges… Il est donc relâché et rejoint Jo et Gigi qui n’est autre que sa fille. Le trio plutôt sympathique vit des larcins quasi quotidiens de chacun. Pendant ce temps, le pauvre Ernest est emprisonné ! C’est lui qui avait la valise des joyaux. Le malheureux ne comprend rien à tout cela. Une mystérieuse comtesse russe vient le voir pour l’innocenter. En réalité c’est Gigi, avec de faux papiers volés quelques mois plus tôt.
Elle veut le faire évader pour récupérer les bijoux. Pour cela, elle l’épouse. Ernest lui avoue sa simple condition et Gigi à son tour lui dit la vérité. Ernest qui avait jusque là une vie bien tristounette se prend d’amitié pour le trio. Gigi, jamais à court d’idées, décide d’aller cambrioler la maison de la vraie comtesse, puisqu’elle a l’adresse sur les papiers volés.
Dans la maison, ils commencent à faire main basse sur l’argenterie quand survient la vraie comtesse (Luisa Kolpeyn) ; c’est une jolie femme complètement déjantée ; elle veut absolument mourir, n’ayant plus goût à rien : elle ne les dénoncera pas s’ils l’aident à se suicider. Le trio accepte le marché, mais tout ce qu’ils mettent en place échoue heureusement … L’inspecteur de police (Jean Tissier) qui les a à l’oeil, connaît bien la comtesse et les met en garde : Si ils l’aident à mourir, ils sont responsables et passibles de lourdes peines. Ils deviennent les domestiques du château ; et un jour, la comtesse disparaît en laissant une lettre : elle va se jeter sous un train. Gigi réalise immédiatement qu’Ernest est l’héritier. Toute la famille de la présumée défunte arrive (Jane Sourza et Armand Bernard). Pas de corps ? Gigi va jouer le rôle de la morte… et l’enterrement a lieu, Totor déguisé en curé mène la procession.
Mais la comtesse s’est ratée une fois de plus et elle revient ; Ernest lui avoue qu’il est son mari et cela n’a pas l’air de la contrarier. Elle reprend goût à la vie. Il lui plaît même assez ce grand costaud d’Ernest ! Elle organise une fête très chic pour officialiser leur mariage, avec orchestre de chambre, invités prestigieux ; à l’office, les domestiques s’amusent comme des fous avec Totor, Gigi etc…
Ernest va voir ce qui se passe et, pris dans l’ambiance, entonne un joyeux refrain. Les invités descendent à leur tour et n’hésitent pas à participer à la farandole qui entraîne tout le monde. Ernest, lui s’isole et embrasse amoureusement sa comtesse. Happy end !
Que dire de cette farce inoffensive, cousue de fils blancs, sinon qu’elle est démodée! Mais on retrouve avec indulgence et nostalgie le couple Henrie Genès-Jeannette Batti et puis le truculent tandem Sourza/Souplex. En fin de compte, on passe un sympathique moment de détente… Et puis, tout à la fin, dans le fond, un groom ne sait pas encore qu’il deviendra un d’Artagnan plein de panache ! Gérard Barray qui nous a confié qu’il se rappelait avoir participé à cet opus mais ne se souvenait plus dans quel rôle ! Un rôle de figurant qui l’aidait à payer le Cours Simon.
Donatienne Roby, Juin 2023.