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    Jean-Paul Le Chanois - 1964
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    Distribution :


     Mireille Darc dans Monsieur
     
     
    Mireille Darc 


     Jean Gabin dans Monsieur
     
     
    Jean Gabin 


     Liselotte Pulver dans Monsieur
     
     
    Liselotte Pulver 


     Henri Crémieux dans Monsieur
     
     
    Henri Crémieux 


     Jean-Pierre Darras dans Monsieur
     
     
    Jean-Pierre Darras 


     Jean Lefebvre dans Monsieur
     
     
    Jean Lefebvre 


     Gabrielle Dorziat dans Monsieur
     
     
    Gabrielle Dorziat 


     Philippe Noiret dans Monsieur
     
     
    Philippe Noiret 


     Gaby Morlay dans Monsieur
     
     
    Gaby Morlay 


     Jean-Paul Moulinot dans Monsieur
     
     
    Jean-Paul Moulinot 


     Maryse Martin dans Monsieur
     
     
    Maryse Martin 


     Andrex dans Monsieur
     
     
    Andrex 


     Alain Bouvette dans Monsieur
     
     
    Alain Bouvette 


     Christian Brocard dans Monsieur
     
     
    Christian Brocard 


     Jean Champion dans Monsieur
     
     
    Jean Champion 


     Paul Faivre dans Monsieur
     
     
    Paul Faivre 


     Michel Nastorg dans Monsieur
     
     
    Michel Nastorg 


     René Fleur dans Monsieur
     
     
    René Fleur 


     André Dalibert dans Monsieur
     
     
    André Dalibert 


     Armand Meffre dans Monsieur
     
     
    Armand Meffre 


     Pierre Moncorbier dans Monsieur
     
     
    Pierre Moncorbier 


     Laure Paillette dans Monsieur
     
     
    Laure Paillette 


     Marcel Pérès dans Monsieur
     
     
    Marcel Pérès 


     Jean Blancheur dans Monsieur
     
     
    Jean Blancheur 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Monsieur Monsieur

    Monsieur Monsieur

    Alain Bouvette et Jean Pierre Darras Alain Bouvette et Jean Pierre Darras

    Berthe Grandval Heinz Blau et Gaby Morlay Berthe Grandval Heinz Blau et Gaby Morlay

    Gabin Bouvette Darras et Andrex Gabin Bouvette Darras et Andrex

    Gaby Morlay Gaby Morlay

    Henri Cremieux Rene Fleur et Gabrielle Dorziat Henri Cremieux Rene Fleur et Gabrielle Dorziat

    Jean Paul Moulinot et Max Elder Jean Paul Moulinot et Max Elder

    Maryse Martin Maryse Martin

    Mireille Darc et Jean Gabin Mireille Darc et Jean Gabin


    Document sans nom

    Article de presse en 1970 .

    En la voyant à la télévision, Gabin fit de Mireille Darc la vedette de "Monsieur" .

    L'APPARTEMENT est envahi de lumière et de divans, mais Mireille Darc préfère s'asseoir sur les marches qui joignent le niveau inférieur au niveau supérieur de son living. Les grandes baies donnent sur la Seine. Mireille tire sur son chandail marron, secoue ses cheveux blonds et, sourcils froncés, cherche dans ses souvenirs. « Monsieur » ? c'est loin ce film ! Quel rôle pouvais-je bien y jouer... C'était avec Gabin, bien sûr, mais qu'est-ce que ce film racontait ? » Après sept années et une douzaine de films Mireille Darc doit faire un gros effort pour se souvenir. « Ah oui, c'est ça ! J'étais une soubrette, Gabin était valet de chambre et on tombait amoureux l'un de l'autre. C'était mon premier film avec une grande vedette. J'avais déjà tourné « Pouic-pouic » avec de Funès mais, en 1963, de Funès n'était pas encore très connu. Gabin m'avait voulue comme partenaire parce qu'il m'avait vue à la télévision. Comme il ne sort presque jamais, il la regarde beaucoup et connaît d'ailleurs beaucoup mieux les comédiens du petit écran que ceux du grand. »Très sportive, adepte du karaté et pilote d'avion, Mireille ne rate aucun reportage sportif. « Les dramatiques ? Je regarde rarement. Si c'est pas excellent, c'est très vite insupportable. Les variétés, ça m'intéresse car j'aime les chan teurs. Si c'est mauvais, c'est pas grave. Les variétés, c'est fait pour passer le temps, comme ça, sans être sérieux ! » Le meuble le plus impor tant du living est, du reste, un énorme récepteur ultra-moderne, prévu pour quatre chaînes. Tout en suivant le programme choisi sur le grand écran on peut regarder les autres, du coin de l'œil, sur trois mini-écrans. « C'est très amusant, mais quel dommage que nous n'ayons encore que deux chaînes en France », déclare Mireille, en faisant la démonstration de ce prodigieux gadget électronique, allumant l'écran où, pour la première fois il y a dix ans, les téléspectateurs découvraient, dans « La Grande Bretèche », de Barma, une grande fille espiègle qui s'appelait Mireille Darc.

    Seule à Paris

    Que de chemin parcouru depuis le 20 août 1959 ! « Le jour le plus épouvantable de ma vie, confie Mireille Darc, celui où je suis arrivée à Paris. Sortir de la gare de Lyon, une valise à la main, trente mille francs en poche, sans connaître personne, sans même savoir dans quelle rue s'engager, c'est affreux ! » Elle était venue de Toulon, sans recommandation aucune, avec ses toutes petites économies pour conquérir Paris. Un an plus tard, Claude Barma l'engage pour jouer la bonne dans « La Grande Bretèche ». Elle l'a subjugué en l'arrosant avec un pistolet à eau. Puis c'est « Haute-claire », avec Jean Prat. Prat ne pensait pas qu'elle pouvait tenir le rôle. Elle le convainquit en lui lisant toute une nuit des articles de journaux, des tirades d'Electre. Prat céda à six heures du matin, quand Mireille s'attaqua à la Bible. La télévision la mena au cinéma et celui-ci, de film en film, au vedettariat. Maintenant, Mireille Darc tourne régulièrement deux films par an. Ses contrats lui interdisent d'en tourner plus, comme de faire de la télévision. On ne galvaude pas une vedette qui vaut cinquante millions. Mireille roule en Porsche, possède un appartement, avenue Kennedy, de trois cents mètres carrés, avec trois cuisines, trois salles de bain et rois terrasses.

    Quatre disques

    Mireille est riche et célè bre. Mais Mireille est-elle comblée ? La bouche sensuelle a une moue dédaigneuse : « Pfft... tout ça n'a par beaucoup d'im portance. Ma carrière, pour moi, n'est pas l'essentiel. Mes rôles m'amusent. Certains m'ont marquée plus que d'autres, comme Galia. Mais, le film terminé, je n'y pense plus du tout. L'essentiel pour moi, c'est de ne pas rater ma vie. La vie de Mireille, c'est celle de tous les jours. C'est l'homme qu'elle aime (Alain Delon depuis plus d'un an), ce sont les soirées avec les copains, c'est s'amuser à écrire des nouvelles, des scénarios, à faire des photos, à chanter des chansons. Elle a enregistré quatre disques, mais s'est toujours refusée à faire les efforts nécessaires pour les promouvoir dans des émissions de télévision ou de radio. Ne pas rater sa vie, c'est vivre à sa guise et ne pas devenir l'esclave de son travail et de ses contrats. « Il y a deux ans, je tournais film sur film et je me suis réveillée un matin avec l'impression d'avoir un réveil dans le ventre. J'ai tout arrêté, engagements, interviews, photos, et je suis partie en vacances. » Mais Mireille Darc n'est absolument pas une dilettante. Faire un film la passionne. « L'odeur d'un plateau, dit-elle, m'excite terriblement. J'en ai la peau qui frissonne. Rien ne peut me procurer des sensations plus fortes.»

    Jean-Paul Le Chanois : Pour ce film, j'ai dû interviewer plusieurs valets de chambre.

    MONSIEUR , déclare Jean-Paul Le Chanois, offre une analogie avec « Madame, êtes vous libre ? », le feuilleton que je tourne actuellement pour la télévision. Dans « Monsieur », je faisais jouer une débutante qui s'appelait Mireille Darc et qui, depuis, a fait son chemin. Dans ce feuilleton, je fais tourner une autre débutante, Denise Fabre, et je vous promets qu'elle ira loin. Nous en sommes à la dixième semaine de tournage, elle a eu des scènes très difficiles à jouer et elle s'en est sortie à merveille. Elle a un véritable tempérament de comédienne.

    Enquête auprès des retraités

    » Mais, pour en revenir à « Monsieur », je me suis livré à une véritable enquête sur les valets de chambre avant de tourner le film. Je me suis renseigné auprès de leur syndicat et j'ai interviewé de nombreux valets de chambre dans leur maison de retraite. J'ai ainsi appris que, dans certaines maisons, il y avait encore trois qualités de viande aux cuisines, celle des maîtres, puis celle des chiens, et enfin celle des domestiques. » « Monsieur », pour Jean Paul Le chanois, c'est aussi un souvenir émouvant. Gaby Morlay, qu'il admirait et qui avait été l'interprète de ses fameux « Papa, maman, la bonne et moi », y jouait son dernier rôle. Elle devait mourir quatre mois après la sortie du film. « C'était une femme merveilleuse, dit-il,d'une extraordinaire générosité, et quelle comédienne ! » Jean-Paul Le Chanois a, maintenant, pratiquement tourné le dos au cinéma. « Il n'y a plus, dit-il, de producteur digne de ce nom. Le système de distribution est à revoir complètement et, d'ici à quelques années, il sera, par la force de la technique, tout à fait différent. » En revanche, Le Chanois croit à la télévision. « Ma dame, êtes-vous libre ? » n'est pas, d'ailleurs, sa première expérience télévisée. En 1958, Jean d'Arcy, le directeur de la télévision, lui demanda s'il n'accepterait pas de travailler pour le petit écran. « A l' étonnement de d'Arcy, plutôt habitué à voir les gens de cinéma bouder ses propositions, j'ai accepté, mais à la condition de suivre d'abord un stage auprès de René Lucot. Malheureusement, ce stage terminé, Jean d'Arcy a été muté de son poste de directeur et cette tentative est restée sans suite. » Reprise douze ans plus tard, Jean-Paul Le Chanois est maintenant prêt à la poursuivre.

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