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  • Paul Faivre

    Naissance : 1886
    Décès : 1973
     
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    Paul Faivre
    Années 30

    1935
    Paul Faivre
     
    Jim la houlette

    1937
    Paul Faivre
     
    Le porte-veine

    1938
    Paul Faivre
     
    Métropolitain

    1939
    Paul Faivre
     
    Derrière la façade

    Années 40

    1940
    Paul Faivre
     
    Les musiciens du ciel

    1941
    Paul Faivre
     
    Premier rendez-vous

    1942
    Paul Faivre
     
    La maison des sept jeunes filles

    1942
    Paul Faivre
     
    Le Comte de Monte-Cristo

    1942
    Paul Faivre
     
    La femme que j'ai le plus aimée

    1943
    Paul Faivre
     
    Domino

    1944
    Paul Faivre
     
    Florence est folle

    1945
    Paul Faivre
     
    Boule de suif

    1945
    Paul Faivre
     
    Le capitan

    1946
    Paul Faivre
     
    La revanche de Roger la honte

    1946
    Paul Faivre
     
    Martin Roumagnac

    1946
    Paul Faivre
     
    Jericho

    1946
    Paul Faivre
     
    Le bateau à soupe

    1946
    Paul Faivre
     
    Cyrano de Bergerac

    1946
    Paul Faivre
     
    Pas si bête

    1947
    Paul Faivre
     
    Le silence est d'or

    1947
    Paul Faivre
     
    Miroir

    1947
    Paul Faivre
     
    Fantômas

    1947
    Paul Faivre
     
    Monsieur Vincent

    1947
    Paul Faivre
     
    Le bataillon du ciel

    1948
    Paul Faivre
     
    Blanc comme neige

    1948
    Paul Faivre
     
    Le coeur sur la main

    1948
    Paul Faivre
     
    Le bal des pompiers

    1948
    Paul Faivre
     
    Le dessous des cartes

    1948
    Paul Faivre
     
    Par la fenêtre

    1949
    Paul Faivre
     
    Au royaume des cieux

    1949
    Paul Faivre
     
    Monseigneur

    1949
    Paul Faivre
     
    Le roi Pandore

    Années 50

    1950
    Paul Faivre
     
    Quai de Grenelle

    1950
    Paul Faivre
     
    Pigalle-Saint-Germain-des-Prés

    1950
    Paul Faivre
     
    Justice est faite

    1950
    Paul Faivre
     
    Knock

    1950
    Paul Faivre
     
    Souvenirs perdus

    1951
    Paul Faivre
     
    La maison Bonnadieu

    1951
    Paul Faivre
     
    Sans laisser d'adresse

    1951
    Paul Faivre
     
    Le roi des camelots

    1952
    Paul Faivre
     
    Elle et moi

    1952
    Paul Faivre
     
    Les belles de nuit

    1952
    Paul Faivre
     
    Nous sommes tous des assassins

    1952
    Paul Faivre
     
    Agence matrimoniale

    1952
    Paul Faivre
     
    Les sept péchés capitaux

    1952
    Paul Faivre
     
    Monsieur Leguignon, lampiste

    1952
    Paul Faivre
     
    Monsieur Taxi

    1952
    Paul Faivre
     
    La fugue de Monsieur Perle

    1952
    Paul Faivre
     
    Violettes impériales

    1953
    Paul Faivre
     
    Mamzelle Nitouche

    1953
    Paul Faivre
     
    Belle mentalité

    1953
    Paul Faivre
     
    Avant le déluge

    1953
    Paul Faivre
     
    Le portrait de son père

    1954
    Paul Faivre
     
    Le défroqué

    1954
    Paul Faivre
     
    La neige était sale

    1954
    Paul Faivre
     
    Leguignon guérisseur

    1955
    Paul Faivre
     
    Trapeze

    1955
    Paul Faivre
     
    Les grandes manoeuvres

    1955
    Paul Faivre
     
    Le dossier noir

    1955
    Paul Faivre
     
    Les Duraton

    1955
    Paul Faivre
     
    Chantage

    1955
    Paul Faivre
     
    Papa, maman, ma femme et moi...

    1956
    Paul Faivre
     
    Marie-Antoinette reine de France

    1956
    Paul Faivre
     
    Mon curé chez les pauvres

    1956
    Paul Faivre
     
    Le sang à la tête

    1956
    Paul Faivre
     
    Treize à table

    1956
    Paul Faivre
     
    Fernand cow-boy

    1956
    Paul Faivre
     
    Les possédées

    1957
    Paul Faivre
     
    L'étrange monsieur Steve

    1957
    Paul Faivre
     
    Le désert de Pigalle

    1958
    Paul Faivre
     
    Sacrée jeunesse

    1958
    Paul Faivre
     
    Mimi Pinson

    1959
    Paul Faivre
     
    Archimède le clochard

    Années 60

    1960
    Paul Faivre
     
    Une aussi longue absence

    1960
    Paul Faivre
     
    Les vieux de la vieille

    1961
    Paul Faivre
     
    Le cave se rebiffe

    1962
    Paul Faivre
     
    Le gentleman d'Epsom

    1962
    Paul Faivre
     
    L'assassin est dans l'annuaire

    1963
    Paul Faivre
     
    L'Honorable Stanislas, agent secret

    1963
    Paul Faivre
     
    Du mouron pour les petits oiseaux

    1964
    Paul Faivre
     
    Jean-Marc ou la vie conjugale

    1964
    Paul Faivre
     
    Monsieur

    1966
    Paul Faivre
     
    Le roi de coeur

    Document sans titre

    Paul FAIVRE

    Paul Faivre fut d’abord, et pendant plus de vingt ans, un comédien de théâtre, spécialisé dans le vaudeville et les opérettes. En 1930, on peut le découvrir sur la scène des Bouffes-Parisiens dans « Arsène Lupin banquier » d’Yves Mirande, auprès d’un vieux routier de la scène, Joseph Gabin et de son fils prénommé Jean… C’est justement Yves Mirande qui lui donne son premier rôle au cinéma en 1931 dans un court métrage dont il est scénariste : « Une brune piquante » (1931) avec Fernandel. Paul Faivre a alors 45 ans. Plus de 130 films suivront, dont beaucoup d’apparitions fugitives comme celle d’un ivrogne cocasse dans « Le bateau à soupe » (1946). Un exemple révélateur : on ne l’aperçoit que deux minutes dans « Florence est folle » (1944) aux côtés d’Annie Ducaux et pourtant le personnage était prometteur : « Pierre Benoît… représentant en champagne » ! Symboliquement, le clerc d’huissier qu’il incarne dans « La femme que j’ai le plus aimée » (1942) s’appelle Panouille.   

    Avec ses intonations gouailleuses, sa petite taille et sa calvitie (la moustache est en option), il jouera de préférence des personnages populaires, le plus souvent sympathiques, à l’exception du concierge assassin de « Derrière la façade » (1939). Garçon de café dans « Premier rendez-vous » (1941) ou patron de la pension où se retrouvent officiers et civils dans « Les grandes manœuvres » (1955), il tient souvent le bistrot du coin, en particulier pour André Cayatte dans « Justice est faite » (1950) et « Le dossier noir » (1955) ; mari malheureux de Marie Glory, Noël-Noël cherche dans son troquet un peu de consolation dans « La fugue de Monsieur Perle » (1952). Dans « Boule de Suif » (1945), il joue Poitevin, propriétaire de la diligence en partance pour Le Havre. Chauffeur de taxi râleur, il peste sans le savoir sur les sbires de « Fantomas » (1946) et tient le même emploi, entre autres, dans « Ma femme est formidable » (1951) avant de se transformer, pour le besoin de films en costumes, en cocher de fiacre dans « Le silence est d’or » (1948), l’une de ses quatre rencontres avec René Clair.

    Petit fonctionnaire dans « Messieurs les ronds-de-cuir » (1936), il s’élève rarement dans l’échelle sociale, à quelques exceptions près : maire du village dépassé par les événements dans « Le dessous des cartes » (1947), il récidive, rigolard, dans « Knock » (1950) et, sur une note moins aimable, dans  « La maison sous la mer » (1947) où, mari trompé, il se fait un plaisir d’annoncer à Guy Decomble qu’il est cocu lui aussi. Général royaliste dans « Monseigneur » (1949), il sera évêque dans « Le défroqué » (1954). Mais la tenue de gendarme lui convient mieux, comme dans « Au royaume des cieux » (1949) ou celle de gardien de prison qu’il endosse dès 1936 dans « Jim la Houlette » (1936) avant de retrouver cet emploi vingt ans plus tard dans « Ni vu ni connu » (1957) et « Les vieux de la vieille (1960). Aussi se sent-il comme à la maison au moment de déposer contre Henri Vidal dans « Quai de Grenelle » (1950).

    Complice de longue date de Jean Gabin, il l’accompagne dans une dizaine de films, à partir de « Martin Roumagnac » (1946) : il sera curé dans « Miroir » (1947), concierge dans « Le cave se rebiffe » (1961), cafetier dans « Le jardinier d’Argenteuil » (1966). Gilles Grangier lui concocte l’une de ses meilleures prestations dans « Le sang à la tête » (1956) où il campe avec beaucoup d’humanité le père de Gabin, un homme du peuple qui rappelle à son fils d’où il vient dans deux belles scènes de cette bonne adaptation de Simenon. La même année, pour Vadim, il hérite d’une fille adoptive plutôt délurée – BB ! - dans « Et Dieu créa la femme ».   

    Il aurait pu être l’interprète fétiche de Julien Duvivier ou de Marcel Carné puisqu’ils l’engagent pour de petits rôles dans « Pot-Bouille » (1957) ou « Du mouron pour les petits oiseaux » (1962) mais mauvaise pioche : c’est André Berthomieu qui le choisit pour plus de 20 films, avec de bons débuts toutefois dans « Le mort en fuite » (1936) mais ensuite beaucoup d’œuvres très légères, dont les premiers rôles en vedette de Bourvil - « Pas si bête » en 1946 et « Blanc comme neige » en 1947 - ou de Jean Richard (« Belle mentalité » en 1952). Dans « Le coeur sur la main » (1948), il est un brave curé contraint par les grenouilles de bénitier de se séparer de son bedeau chantant. D’ailleurs, après ses débuts en sacristain dans « Monsieur Vincent » (1947), il portera régulièrement la soutane, comme dans « La Maison Bonnadieu » (1951) ou « Monsieur » (1964). Dans « Cyrano de Bergerac » (1946), barbu et chevelu, il portait la robe de bure du capucin idiot qui marie Roxane et Christian. En fin de parcours, s’il dit quelques répliques signées Duras pour « Une aussi longue absence » (1960), il fréquente plus volontiers Louis de Funès, apparaissant en client victime d’un serveur maladroit dans « Le grand restaurant » (1966) puis dans « Les grandes vacances » (1967), son dernier film avec « Le roi de cœur » (1966). A 80 ans, vint alors le temps d’une retraite méritée après six décennies d’une carrière sans doute trop discrète…

    Jean-Paul Briant

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