Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Henri Cremieux et Jacques Charrier
Jacques Charrier et Anne Caprile
Jacques Charrier et Corinne Armand
Jacques Charrier et Jacqueline Porel
Jacques Charrier Jacques Marin et Jean Henri Chambois
M Subor J Charrier MJ Nat et Y Vincent
Marie Claude Breton et Michel Tureau
Marie Jose Nat et Jacques Charrier
Marie Jose Nat et Georges Riviere
Yvan Chiffre et Marie Jose Nat
Jacques Charrier Jean-Marc Dubreuil Marie-José Nat Françoise Aubry, son épouse Corinne Armand Christine, leur fille Alfred Adam Fernand, le père de Françoise Blanchette Brunoy Suzanne, la mère de Françoise Jacqueline Porel Line, la mère de Jean-Marc Yvan Chiffre Christian, l'amant de Line Macha Méril Nicole, ex-maîtressse de Jean-Marc Jacques Monod Me Rouquier Michèle Girardon Patricia, sa fille avocate Paul Faivre Le médecin de Line Michel Tureau Milou, le jeune voyou Marie-Claude Breton Minouche Jean-Henri Chambois Le Président Anne Caprile Mme Monier Jacques Marin Le directeur du centre d'éducation surveillée Henri Crémieux Le juge Raucourt Laure Paillette La bonne du juge Raucourt Hélène Duc La mère possessive Frank Vilcourt Le jeune futur père Yves Vincent Le patron de Françoise Georges Rivière Philippe, un amoureux de Françoise Giani Esposito Ettore, l'amoureux italien de Françoise Michel Subor Roger, un amoureux de Françoise Sylvain L'huissier Lina Roxa La bonne de chez Line Rosita Fernandez Pilar, la bonne chez les Dubreuil Marcelle Ranson La secrétaire de Françoise
Jean Marc ou la vie conjugale est un des deux volets du film d’André Cayatte, sorti en 1964. L’histoire dans cet opus est racontée avec le point de vue du mari.
Comme on peut s’en douter, la perspective n’est pas la même.
Des personnages présents dans ce volet ne le sont pas dans l’autre.
D’autres présents en filigrane dans le volet Françoise, ont un rôle beaucoup plus important dans le volet présent ; il en est ainsi pour la mère de Jean-Marc, Line, interprétée par Jacqueline Porel.
Les différents amants et amoureux de Françoise ne font qu’une pâle apparition, si bien que l’on se demande si Jean-Marc était bien au courant des méandres de la vie de son épouse.
De la vision des deux versions, je retiendrai personnellement que l’union de Jean-Marc et Françoise n’était pas forcément un bon choix… Ils ne se connaissaient pas assez. Jean-Marc a bien sûr papillonné mais en mûrissant et en avançant dans sa carrière, il dévoile un humanisme, un souci d’aider les autres, renonçant facilement à un parcours brillant d’avocat et aux mondanités. Françoise, elle, au contraire s’épanouit dans le luxe, les belles voitures, les visons, les soirées bien arrosées et les aventures. Deux conceptions de la vie totalement divergentes.
On a l’impression pourtant qu’ils sont toujours amoureux ! quel gâchis et puis il y a leur petite Christine…
Les deux volets de ce film fort bien réussi sont intéressants et provoquent une réflexion. Des valeurs solides de notre cinéma de l’époque apportent de la crédibilité à l’oeuvre d’André Cayatte : Jacques Monod, Henri Crémieux, Alfred Adam, Blanchette Brunoy, Yves Vincent, Giani Esposito, Macha Méril etc.
Mention spéciale pour les rôles principaux ; Jacques Charrier que la presse avait du mal à apprécier tire fort bien son épingle du jeu et Marie-José Nat, ravissante, campe une jeune femme moderne, un peu attirée par ce qui brille, amoureuse, légère, qui joue sans doute trop facilement avec le feu.
Un film double, à voir ou revoir et qui vient de sortir en DVD.
Donatienne Roby, Octobre 2023