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Jacques Chabassol et Roger Coggio
Lucien Desagneaux sous la fleche
Maria Zanoli et Antoine Balpetre
Maurice Magalon sous la fleche
Inconnus V Vina et Carlo Ninchi
Denise Precheur marquee d une croix
Antoine Balpêtré Albert Dutoit [crédité Balpetre] Paul Bisciglia Jean-Jacques Noblet Bernard Blier Marcel Noblet Jacques Castelot Serge de Montessan Jacques Chabassol Jean Arnaud Clément Thierry Philippe Boussard Roger Coggio Daniel Epstein Léonce Corne Le commissaire Auvain Jacques Fayet Richard Dutoit Paul Frankeur Boussard Isa Miranda Françoise Boussard Carlo Ninchi Le président du tribunal Line Noro Mme Arnaud [de la Comédie-Française] Marcel Pérès L'inspecteur Mallingré Jacques Pierre Patrick Albert Rémy Le garçon de café Delia Scala Josette André Valmy L'autre inspecteur de police Julien Verdier Le veilleur de nuit Marina Vlady Liliane Noblet Maria Emma Zanoli Mme Dutoit Jean Toulout Le chef d'orchestre (non crédité) Lucien Raimbourg Vinson, un paysan (non crédité) Jacques Duby Un manifestant (non crédité) Marcel Rouzé Un agent de police refoulant les manifestants (non crédité) Benoîte Labb Une prostituée prise dans la manifestation (non créditée) Jérôme Goulven L’huissier de justice Marcelin (non crédité) Paul Faivre Edouard, le domestique des Boussard (non crédité) Christian Lude Un voisin (non crédité) Jacques Marin L’ouvrier à bicyclette (non crédité) Madeleine Suffel La concierge qui balaye (non crédité) Marcel Josz Le téléphoniste à l’aéroport (non crédité) Gérard Blain Un lycéen (non crédité) Maurice Sarfati Un lycéen (non crédité) André Oumansky Un lycéen (non crédité) Jean Yanne Un lycéen (non crédité) Jean-Pierre Moulin Un lycéen (non crédité) Gésip Légitimus Un lycéen (non crédité - sous réserves) Roger Dumas Un lycéen en classe (non crédité) Michel Subor Un lycéen en classe (non crédité) Philippe Chauveau Un lycéen en classe (non crédité) François Joux Le médecin chez les Arnaud (non crédité) Gabriel Gobin Un garde au Palais de Justice (non crédité) Charles Bouillaud Un garde au Palais de Justice (non crédité) Jean-Pierre Grenier La voix du narrateur Victor Vina L’assesseur à la droite du président de la cour d’Assises (non crédité) Denise Precheur Une avocate de la défense (non créditée) Louis Saintève L'assesseur à la gauche du président de la cour d’Assises (non crédité) Irène Daix Une jurée (non créditée) Pierre Réal Un agent dans le box des accusés (non crédité) André Andres Le procureur en cour d’Assises (non crédité) André Auguet Un manifestant (non crédité) Lucien Desagneaux Un agent de police refoulant les manifestants / un client de la boite de nuit (non crédité) Yvonne Claudie Une manifestante (non créditée) Toni Morena Un agent de police à la manifestation (non crédité) Abel Jores Un manifestant (non crédité) Maurice Magalon Un agent de police à la manifestation (non crédité) Roland Malet Un manifestant (non crédité) Jacques Wallet Un agent de police au commissariat (non crédité) Eugène Stuber Un déménageur accompagnant l’huissier (non crédité) Jacques Dhéry Un maître d’hôtel à la boite de nuit (non crédité) Marius Gaidon Un maître d'hôtel à la boite de nuit (non crédité) Pierre Vaudier Un client de la boite de nuit / un passant aux abords de la station de métro (non crédité) Roger Fradet Un client de la boite de jazz (non crédité) Jean Blancheur Un usager sortant de la station de métro (non crédité) Gaston Woignez Un passant aux abords de la station de métro (non crédité) Marcel Loche L’huissier au procès d’assises (non crédité)
France/Italie, 1953
Réalisation : André Cayatte
Scénario : André Cayatte et Charles Spaak
Dialogues : Charles Spaak
Directeur de la photographie : Jean Bourgoin
Cameraman : Louis Stein
Assistant opérateur : Paul Rodier
Musique : Georges Van Parys
Son : Jacques Lebreton et Jacques Carrere
Montage : Paul Cayatte
Assistante monteuse : Nicole Colombier
Décors : Jacques Colombier
Décorateur adjoint : Robert Guisguand
Assistant décorateur : Jean André
Maquillage : Lala Janvier
Assistants réalisateurs : Jean Valère et Tony Aboyantz
Script-girl : Simone Chavaudra
Régie générale : Michel Choquet
Régie d’extérieur : Albert Volper
Directeur de production : François Carron
Production : UGC (Paris) et Documento-Film (Rome)
Distribution : AGDC (Alliance générale de distribution cinématographique)
Photographe de plateau : Sacha Masour
Studios : Paris-Studios-Cinéma (Boulogne-Billancourt)
Extérieurs : Paris, région parisienne
Laboratoire : L.T.C. (Saint-Cloud)
Trucage : Lax
Enregistrement sonore : Western Electric
Format : 35 mm – noir et blanc – 1.37 :1 – son monographique
Tournage : du 26 juin au 02 octobre 1953
Durée : 138 minutes
Sortie : 26/02/1954
Titre étranger : Prima del diluvio (Italie)
Prix international de la critique à André Cayatte au Festival de Cannes 1954
Mentions spéciales à André Cayatte et Charles Spaak, au Festival de Cannes 1954
Prix Suzanne Bianchetti 1954 à Marina Vlady
En 1953, la guerre de Corée fait des ravages et met la France en état d'alerte et de panique. La population se préoccupe des conséquences désastreuses engendrées par les armes nucléaires dans le conflit. Cinq jeunes gens, inquiets pour leur avenir, plongent dans la délinquance pour parvenir à monnayer leur exil sur une île du Pacifique. Un soir, ils décident de dérober des faux timbres de valeur pour les revendre de manière illicite. Leur virée nocturne ne se passe pas comme prévu car ils blessent mortellement un veilleur de nuit. Mais le drame ne s'arrête pas là. Ils finissent également par tuer un des leurs, Jean Epstein, juif et considéré comme la tête penseur de la manœuvre. En effet, ces jeunes soupçonnent Jean de trahison. Crime ou accident? Leur procès débute dans un climat d'angoisse en comité restreint. Seuls leurs parents qui portent une grande part de responsabilité dans cette histoire macabre peuvent y assister.
Comme à son habitude, Cayatte part d'une situation d'injustice pour dresser son intrigue. Cependant, les scènes de procès se font plus discrètes que dans ses films de la même période. Elles viennent seulement introduire et conclure le film. De cette manière, André Cayatte fait appel aux retours en arrière et aux témoignages.
Mathieu Delannoy, Avril 2020