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Luis Bunuel Inconnu Jose Bergamin Inconnu
Alain Delmer quatrieme a gauche
Gilbert Lemaire deuxieme a droite
Jean Claude Brialy et Monica Vitti
le secretaire du commissaire Dupuis a gauche
peut etre Maryvonne Ricaud a droite
Adriana Asti et Julien Bertheau
Adriana Asti Marguerite Richepin, la soeur du 1er préfet/Estelle, la dame au bar Julien Bertheau Le préfet Richepin Jean-Claude Brialy Harry Foucauld Adolfo Celi Le Docteur Pier Pasolini Paul Frankeur Le patron de l'auberge Michael Lonsdale Jean Bermans Pierre Maguelon Un élève à la gendarmerie François Maistre Le professeur à la gendarmerie Hélène Perdrière La tante de François de Richemont Michel Piccoli Le 2ème préfet de police Claude Piéplu Le commissaire de police Dupuis Jean Rochefort Richard Legendre Bernard Verley Le Capitaine des Dragons Miléna Vukotic La secrétaire du médecin de Monsieur Foucauld Monica Vitti Hélène Foucauld Jenny Astruc Élisabeth, la femme du professeur de la gendarmerie Pascale Audret Brigitte Legendre Ellen Bahl La bonne de la famille Legendre Philippe Brigaud Le satyre au square Philippe Brizard Georges, le barman Agnès Capri La directrice de l'école Jean Champion Le médecin de Monsieur Foucauld Jacques Debary Le président du tribunal (crédité Jean Debarry) Anne-Marie Deschodt Mademoiselle Édith Rosenblum (créditée Anne-Marie Deschott) Jean-Michel Dhermay Un officier français lors de l'exécution (crédité Michel Dhermay) Patrick Lancelot Un officier français (crédité Philippe Lancelot) Paul Le Person Père Gabriel, un moine des Carmes Pierre Lary Bernard Levasseur, le tueur de la Tour Montparnasse Marius Laurey Le gardien du cimetière Alix Mahieux Une amie du professeur de la gendarmerie Maxence Mailfort Le lieutenant qui cherche des renards Annie Monange La dame à sa fenêtre qui se fait fusiller Guy Montagné Un moine des Carmes (crédité Gilbert Montagné) Muni Françoise, la bonne de la famille Foucauld Bernard Musson Un moine des Carmes et le narrateur Jean Mauvais Un agent de police Marc Mazza Un militaire à bord du tank Marcel Pérès Un moine des Carmes Marie-France Pisier Madame Calmette Pierre-François Pistorio François de Richemont Jean Rougerie Charles, un ami du professeur de la gendarmerie André Rouyer Le brigadier à la gendarmerie Marianne Borgo Done Elvire Augusta Carriere Une bonne au square (créditée Auguste Carrière) Jean Degrave L'homme en pyjama Orane Demazis La mère du préfet Richepin Tobias Engel Un officier français Gilbert Lemaire Un agent de police Jacqueline Rouillard Jacqueline, la secrétaire des deux préfets Chantal Ladesou La bonne des amis du professeur de la gendarmerie (non créditée) Janine Darcey Une dame qui quitte le cabinet du Docteur Pasolini (non créditée) Roland Malet Un agent de police (non crédité) Gaston Meunier Un accompagnateur au zoo de Vincennes (non crédité) Claude Jaeger Le colonel à la gendarmerie (non crédité) Luis Buñuel Le moine condamné à mort (non crédité) Serge Silberman Un condamné à mort (non crédité) José Luis Barros Un condamné à mort (non crédité) José Bergamin Un condamné à mort (non crédité) Alain Delmer Un homme à l'audience (non crédité) Bouboule Le mécanicien qui se fait fusiller (non crédité) Didier Flamand Le secrétaire des deux préfets (non crédité) Valérie Blanco Aliette Legendre (non créditée) Jean Abeillé Un homme à l'audience (non crédité) Nicole Desailly Une dame qui se fait fusiller au Luxembourg (non créditée) Pierre Vaudier L'avocat général (non crédité) René Aranda Un agent de police au cimetière et un homme dans les couloirs de la préfecture (non crédité) René Morard Un agent de police (non crédité) Tony Rödel Un agent de police au cimetière (non crédité) Yvonne Legrand Une dame à l'audience (non créditée) Lisbeth Hummel La doublure du corps de la vieille tante (non créditée)
Distributeur : Twentieth Century Fox
Une production Greenwich Film Production (Paris)
Scénario de Luis Buñuel et Jean-Claude Carrière
Directeur de la photographie : Edmond Richard
Cameraman : Jean Harnois
Machiniste : René Menuset
Électricien : Marcel Policard
Assistants opérateur : André Clément et Alain Herpe
1er assistant réalisateur : Pierre Lary
2ème assistant réalisateur : Jacques Frankel
Décors : Pierre Guffroy
Assistant décorateur : Maurice Sergent
Accessoiriste : François Sune
Costumière : Jacqueline Guyot
Assistante costumière : Olympe Watelle
Costumes homme : Francesco Smalto
Fourrures : Henri Stern
Matériel militaire : Jean-Charles Maratier
Maquillage : Monique Archambault
Coiffure : Alex Archambault
Ingénieur du son : Guy Villette
Assistant au son : Jean Labourel
Montage : Hélène Plemianikov
Assistante au montage : Nathalie Lafaurie
Découpage sonore : Gina Pignier
Réenregistrement : Jacqueline Porel
Bruitages : Luis Buñuel
Édition musicale : Galaxie Musique
Photographe de plateau : Jean Distinghin
Mixage : Alex Pront
Assistant au mixage : Claude Viland
Studios : Studios de Boulogne-Billancourt
Extérieurs : Paris (Jardin du Luxembourg, Montparnasse, ...)
Laboratoires : L.T.C. (Saint-Cloud)
Générique : C.T.R.
Sanitaires : Porcher
Affiche : René Ferracci
Effets spéciaux : François Sune
Effets plastiques : Thierry Vide
Script-girl : Suzanne Durrenberger
Régisseur extérieur : Pierre Lefait
Assistant à la régie : Jean Revel
Régisseur général : Francis Peltier
Assistant à la régie : Hervé Lachize
Administratrice de production : Jacqueline Dudilleux
Administratrice comptable : Jacqueline Oblin
Producteur : Serge Silberman
Directeur de production : Ully Pickard
Filmé en en couleur
Durée : 104 minutes
Date de sortie à Paris : 11/09/1974
Nombre d'entrées à Paris : 1 081 088
Résumé : Ce film de Luis Buñuel, dénué, à première vue, de toute cohérence, décrit une série d'épisodes sans liens logiques mais qui se succèdent les uns aux autres par le biais de "personnages relais". On y retrouve, entre autres, une fillette recherchée alors qu'elle n'a jamais disparue, un "repas" partagé sur des cabinets de toilette où il est plus poli de parler de matières fécales que de nourriture, un accusé que l'on condamne à la peine de mort mais qui ressort du palais de justice tout à fait libre... L'emploi des contresens, la suppression du schéma narratif traditionnel et l'abolition des contraires font partie intégrante de ce long-métrage aux accents surréalistes. Au final, et malgré cette apparente folie de déconstruction, le film ressort relativement ordonné.
Les personnages servant de relais peuvent être classés de cette manière :
- L'infirmière qui va rendre visite à son père mourant
- Le professeur de la gendarmerie pris en auto-stop
- Richard Legendre qui commet un excès de vitesse en se rendant chez son médecin
- Le brigadier qui se fait cirer les pompes et croise Bernard Levasseur
- Le préfet qui annonce à la famille Legendre que leur petite fille est retrouvée
Notes :
- Le titre du film est directement inspiré d'une phrase du Manifeste sur le communisme de Marx "Un spectre hante l'Europe : le spectre du communisme" qui peut être traduit en langage cinématographique par "Un spectre hante le cinéma : le spectre de la liberté". Cependant, et même si plusieurs références sont directement faites avec le communisme (Pierre Maguelon brandissant le poing levé, la scène finale du zoo sur une fond sonore de fusillades), que de nombreuses analyses très étoffées on vu le jour concernant le film, Jean-Claude Carrière livrait à Jean Collet en 1973 la meilleure façon de regarder un film de Buñuel : "Je crois qu'il n'y a pas de recettes (...) Je crois qu'il faut surtout se débarrasser de tout esprit critique de raisonnement, il faut se laisser aller (...) Buñuel c'est quelqu'un qui donne à voir, c'est tout".
- Jean-Claude Carrière qui travailla sur le film a toujours dit que, malgré cet aspect très créatif et spontané dans l'écriture du scénario et des dialogues, "Le Fantôme de la Liberté" fut le long-métrage le plus compliqué à achever au cours de leurs 15 ans de collaboration. C'est justement en raison de cette liberté de ton qu'il fallu mettre au point une technique qui permette de garder une harmonie car, disait Buñuel : "On peut faire n'importe quoi sauf n'importe quoi" !
Mathieu Delannoy, Février 2021