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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Fernand CHARPIN Beaumont, le maire Saturnin FABRE le père Rossignol Annie VERNAY Annie Beaumont Pierre LARQUEY Fabien, l'huissier DORVILLE Rodillar, le braconnier Marguerite PIERRY Mamène, épouse de Fabien Pierre LABRY Rameau, le coiffeur Noël ROQUEVERT le garde-champêtre Jean PÂQUI Pierre Rossignol Mady BERRY Maria, gouvernante de Beaumont Palmyre LEVASSEUR Mme Rossignol Marcel PÉRÈS Tartagnac Jean SINOËL le père Labiche Léon LARIVE le cafetier Paul VILLÉ le chef de gare Georges DOUKING Brazoux FLORIAN le gendarme Félix CLAUDE le fils Fabien
Document sans nom
Le film, sorti en avril 1939, n’eut qu’une brève exploitation ; après guerre, on le crut disparu mais une reconstitution à partir de deux copies retrouvées tardivement nous permet de l’apprécier aujourd’hui… avec des sous-titres allemands pour certains passages provenant d’une copie suisse. C’est une belle réalisation de Raymond Bernard, dont on oublie souvent qu’il nous a donné au cours des années trente de très beaux films, à commencer par la meilleure version des « Misérables » en 1933.
La distribution réunit une ribambelle de grands seconds rôles de l’époque : Charpin et Saturnin Fabre, en tête d’affiche, proposent un affrontement savoureux de notables qui se détestent sans savoir pourquoi. Larquey, marié à Marguerite Pierry, n’arrive pas à comprendre comment il se laisse dominer par son épouse encombrée de ses cinq enfants – qu’elle a d’ailleurs eu très tard pour les trois derniers, des bambins en bas âge alors que l’actrice a passé les 50 ans… Dorville et Noël Roquevert, le braconnier et le garde-chasse, rejouent « L’Affaire Blaireau » d’Alphonse Allais mais finiront par s’entendre dans l’adversité. N’oublions pas, dans leur emploi coutumier, Pérès en fier-à-bras, Mady Berry en fidèle servante et le petit Sinoël en père Labiche. On remarque aussi Pierre Labry dans le rôle du coiffeur pusillanime qui laisserait volontiers à un autre l’honneur d’être pris en otage. Annie Vernay, âgée de 17 ans au moment du tournage, joue la fille de Charpin, amoureuse de Jean Pâqui : ce sont les Roméo et Juliette de ce petit village de la Marne où leurs pères sont des ennemis de trente ans ; leur mariage secret est le point de départ de la prise d’otages : alors qu’ils se sont donné rendez-vous dans une grange, ils sont surpris par un officier allemand qui est tué dans la bagarre… La jeune comédienne, qui venait de tourner « Le roman de Werther » sous la direction de Max Ophuls, est remarquable de naturel et de spontanéité ; malheureusement, elle mourra du typhus à 20 ans alors qu’elle devait rejoindre Hollywood...
Le film est une réflexion sur le courage et la lâcheté, un thème ô combien d’actualité en 1939, comme aujourd’hui, même si l’action se situe en 1914.
Jean-Paul Briant, Mars 2025
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Fernand CHARPIN Beaumont, le maire Saturnin FABRE le père Rossignol Annie VERNAY Annie Beaumont Pierre LARQUEY Fabien, l'huissier DORVILLE Rodillar, le braconnier Marguerite PIERRY Mamène, épouse de Fabien Pierre LABRY Rameau, le coiffeur Noël ROQUEVERT le garde-champêtre Jean PÂQUI Pierre Rossignol Mady BERRY Maria, gouvernante de Beaumont Palmyre LEVASSEUR Mme Rossignol Marcel PÉRÈS Tartagnac Jean SINOËL le père Labiche Léon LARIVE le cafetier Paul VILLÉ le chef de gare Georges DOUKING Brazoux FLORIAN le gendarme Félix CLAUDE le fils Fabien
Le film, sorti en avril 1939, n’eut qu’une brève exploitation ; après guerre, on le crut disparu mais une reconstitution à partir de deux copies retrouvées tardivement nous permet de l’apprécier aujourd’hui… avec des sous-titres allemands pour certains passages provenant d’une copie suisse. C’est une belle réalisation de Raymond Bernard, dont on oublie souvent qu’il nous a donné au cours des années trente de très beaux films, à commencer par la meilleure version des « Misérables » en 1933.
La distribution réunit une ribambelle de grands seconds rôles de l’époque : Charpin et Saturnin Fabre, en tête d’affiche, proposent un affrontement savoureux de notables qui se détestent sans savoir pourquoi. Larquey, marié à Marguerite Pierry, n’arrive pas à comprendre comment il se laisse dominer par son épouse encombrée de ses cinq enfants – qu’elle a d’ailleurs eu très tard pour les trois derniers, des bambins en bas âge alors que l’actrice a passé les 50 ans… Dorville et Noël Roquevert, le braconnier et le garde-chasse, rejouent « L’Affaire Blaireau » d’Alphonse Allais mais finiront par s’entendre dans l’adversité. N’oublions pas, dans leur emploi coutumier, Pérès en fier-à-bras, Mady Berry en fidèle servante et le petit Sinoël en père Labiche. On remarque aussi Pierre Labry dans le rôle du coiffeur pusillanime qui laisserait volontiers à un autre l’honneur d’être pris en otage. Annie Vernay, âgée de 17 ans au moment du tournage, joue la fille de Charpin, amoureuse de Jean Pâqui : ce sont les Roméo et Juliette de ce petit village de la Marne où leurs pères sont des ennemis de trente ans ; leur mariage secret est le point de départ de la prise d’otages : alors qu’ils se sont donné rendez-vous dans une grange, ils sont surpris par un officier allemand qui est tué dans la bagarre… La jeune comédienne, qui venait de tourner « Le roman de Werther » sous la direction de Max Ophuls, est remarquable de naturel et de spontanéité ; malheureusement, elle mourra du typhus à 20 ans alors qu’elle devait rejoindre Hollywood...
Le film est une réflexion sur le courage et la lâcheté, un thème ô combien d’actualité en 1939, comme aujourd’hui, même si l’action se situe en 1914.
Jean-Paul Briant, Mars 2025
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