Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo
Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
MARCEL OPHULS, fils
de feu le grand Max
Ophüls, signe avec « Peau
de banane » son premier
long métrage. Un sketch
sans relief de « l'Amour à
vingt ans » ne nous laissait guère espérer de lui
une aussi agréable surprise que « Peau de banane », divertissement vif,
gai et pétri d'humour.
On verse trop souvent des pleurs mélancoliques sur la comédie américaine d'avant-guerre, si drôle et si allègre, pour ne pas se plaire a croire que Marcel Ophüls, solidement épaulé par ses interprètes et un bon dialoguiste, renoue ici avec ce rythme et ce style de folie douce. A force de vouloir maintenir le tempo, il lui arrive même parfois de forcer sur l'ellipse au point d'aboutir à une certaine confusion ; mais on accepte plus aisément ce défaut que la lenteur et, ici, au moins, on ne s'ennuie pas.
Cette histoire, tirée d'un roman farci de coups de théâtre, je me garderai bien de vous la conter par le menu. Sachez seulement que Cathy, avec l'aide de complices, a décidé de se venger des escrocs qui ont jadis ruiné son père. C'est tout à fait par hasard que l'un des complices met Michel, son ancien mari, dans l'affaire. Il en faudrait bien davantage pour désarçonner cette belle aventurière qui jongle à ravir avec ses ennemis, ses amis, ses ex et futurs amants. L'argent, au fond, elle s'en moque. Si elle « monte » des affaires, c'est pour le plaisir du jeu, de la duperie, du mensonge et le luxe que peut procurer la réussite d'un moment.
Jeanne Moreau nage dans le rôle et dans cette comédie acidulée comme poisson dans l'eau. Elle est séduisante, futée, câline, drôle et parfaitement irrésistible. Auprès d'elle, Jean-Paul Belmondo trouve dans le personnage de l'ex-mari promu complice, un tremplin idéal pour son talent à facettes. « Peau de banane » est, d'ailleurs, un film d'acteurs et l'on sent qu'ils se sont tous régalés à le tourner, aussi bien Claude Brasseur, Gert Froebe et Jean-Pierre Marielle que Paulette Dubost, mais surtout Alain Cuny, si remarquable et si touchant dans les scènes du début.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Jean Paul Belmondo et Jeanne Moreau
On verse trop souvent des pleurs mélancoliques sur la comédie américaine d'avant-guerre, si drôle et si allègre, pour ne pas se plaire a croire que Marcel Ophüls, solidement épaulé par ses interprètes et un bon dialoguiste, renoue ici avec ce rythme et ce style de folie douce. A force de vouloir maintenir le tempo, il lui arrive même parfois de forcer sur l'ellipse au point d'aboutir à une certaine confusion ; mais on accepte plus aisément ce défaut que la lenteur et, ici, au moins, on ne s'ennuie pas.
Cette histoire, tirée d'un roman farci de coups de théâtre, je me garderai bien de vous la conter par le menu. Sachez seulement que Cathy, avec l'aide de complices, a décidé de se venger des escrocs qui ont jadis ruiné son père. C'est tout à fait par hasard que l'un des complices met Michel, son ancien mari, dans l'affaire. Il en faudrait bien davantage pour désarçonner cette belle aventurière qui jongle à ravir avec ses ennemis, ses amis, ses ex et futurs amants. L'argent, au fond, elle s'en moque. Si elle « monte » des affaires, c'est pour le plaisir du jeu, de la duperie, du mensonge et le luxe que peut procurer la réussite d'un moment.
Jeanne Moreau nage dans le rôle et dans cette comédie acidulée comme poisson dans l'eau. Elle est séduisante, futée, câline, drôle et parfaitement irrésistible. Auprès d'elle, Jean-Paul Belmondo trouve dans le personnage de l'ex-mari promu complice, un tremplin idéal pour son talent à facettes. « Peau de banane » est, d'ailleurs, un film d'acteurs et l'on sent qu'ils se sont tous régalés à le tourner, aussi bien Claude Brasseur, Gert Froebe et Jean-Pierre Marielle que Paulette Dubost, mais surtout Alain Cuny, si remarquable et si touchant dans les scènes du début.
Vous pouvez déposer un commentaire :