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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
FERNANDEL Victor Boniface ANDREX Charly Liliane BERT Irène Yves DENIAUD le premier complice de Charly Michel ARDAN le second complice de Charly Gaston ORBAL M. Simon Max REVOL le chef de gare Julien MAFFRE Bourbillon René FLEUR le directeur du cabaret "Le Venise" Albert MALBERT le patron du bistrot Charles BOUILLAUD Joe le Balafré Palmyre LEVASSEUR la seconde logeuse de Boniface Marcel LOCHE le premier logeur de Boniface Maurice SALABERT le commissaire Jacques BEAUVAIS le maître d'hôtel du cabaret "Le Venise" Raymond MEUNIER le barman Manuel GARY le motard François DESCHAMPS Joëlle ROBIN Cora CAMOIN Yvonne DANY
Document sans nom
Comparé au sinistre "Coeur de coq" de 1946 ou au triste "Casimir" de 1950, "L'héroïque Monsieur Boniface" tient assez bien la route parmi les Fernandel d'après-guerre. Certes ce n'est pas "L'armoire volante", sorti un an plus tôt, même si le début du film peut y faire penser avec ce cadavre encombrant qui se retrouve dans la chambre du pauvre Victor Boniface, un soir de beuverie. Guitry, Pagnol et même Richard Pottier - avec "Meurtres" - lui réserveront des rôles autrement plus originaux, sans parler d'Autant-Lara et son "Auberge Rouge".
Les scènes d'ivresse de Fernandel sont amusantes, avec l'intervention d'un policier très patient qui ne comprend rien à ses hallucinations. C'est le meilleur moment du film avec l'apparition d'Yves Deniaud et Michel Ardan en gangsters à la mie de pain qui ne font peur qu'au pauvre Boniface et s'amuseront plus tard à jouer au train électrique ! Au réveil de Fernandel, le scénario devient plus banal : Andrex en chef des gangsters est plus attendu et Liliane Bert défend tant bien que mal un rôle de petite sotte qui snobe Fernandel quand il n'est que magasinier, s'amourache d'Andrex sans comprendre ce qui lui arrive avant de retomber au final dans les bras de Fernandel. Orbal caricature lourdement un directeur de magasin visiblement homosexuel. Une scène absurde, que le scénario ne se fatigue pas à justifier, peut amuser vers la fin du film : on y voit Fernandel chanter et danser dans une gare de campagne avec Max Révol en chef de gare et Julien Maffre en lampiste.
Le film eut droit à une fausse suite, toujours réalisée par Maurice Labro, "Boniface somnambule" (1951) : on y retrouvait, auprès de Fernandel devenu détective et kleptomane, Andrex, Yves Deniaud et Michel Ardan en gangsters. Comme on pouvait s'en douter, la volage Irène ne s'était pas mariée au pauvre Boniface, Liliane Bert cédant la place à... Mathilde Casdesus !
Jean-Paul Briant, février 2021
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Fernandel et Palmyre Levasseur
Orbal avec Fernandel et Liliane Bert
FERNANDEL Victor Boniface ANDREX Charly Liliane BERT Irène Yves DENIAUD le premier complice de Charly Michel ARDAN le second complice de Charly Gaston ORBAL M. Simon Max REVOL le chef de gare Julien MAFFRE Bourbillon René FLEUR le directeur du cabaret "Le Venise" Albert MALBERT le patron du bistrot Charles BOUILLAUD Joe le Balafré Palmyre LEVASSEUR la seconde logeuse de Boniface Marcel LOCHE le premier logeur de Boniface Maurice SALABERT le commissaire Jacques BEAUVAIS le maître d'hôtel du cabaret "Le Venise" Raymond MEUNIER le barman Manuel GARY le motard François DESCHAMPS Joëlle ROBIN Cora CAMOIN Yvonne DANY
Comparé au sinistre "Coeur de coq" de 1946 ou au triste "Casimir" de 1950, "L'héroïque Monsieur Boniface" tient assez bien la route parmi les Fernandel d'après-guerre. Certes ce n'est pas "L'armoire volante", sorti un an plus tôt, même si le début du film peut y faire penser avec ce cadavre encombrant qui se retrouve dans la chambre du pauvre Victor Boniface, un soir de beuverie. Guitry, Pagnol et même Richard Pottier - avec "Meurtres" - lui réserveront des rôles autrement plus originaux, sans parler d'Autant-Lara et son "Auberge Rouge".
Les scènes d'ivresse de Fernandel sont amusantes, avec l'intervention d'un policier très patient qui ne comprend rien à ses hallucinations. C'est le meilleur moment du film avec l'apparition d'Yves Deniaud et Michel Ardan en gangsters à la mie de pain qui ne font peur qu'au pauvre Boniface et s'amuseront plus tard à jouer au train électrique ! Au réveil de Fernandel, le scénario devient plus banal : Andrex en chef des gangsters est plus attendu et Liliane Bert défend tant bien que mal un rôle de petite sotte qui snobe Fernandel quand il n'est que magasinier, s'amourache d'Andrex sans comprendre ce qui lui arrive avant de retomber au final dans les bras de Fernandel. Orbal caricature lourdement un directeur de magasin visiblement homosexuel. Une scène absurde, que le scénario ne se fatigue pas à justifier, peut amuser vers la fin du film : on y voit Fernandel chanter et danser dans une gare de campagne avec Max Révol en chef de gare et Julien Maffre en lampiste.
Le film eut droit à une fausse suite, toujours réalisée par Maurice Labro, "Boniface somnambule" (1951) : on y retrouvait, auprès de Fernandel devenu détective et kleptomane, Andrex, Yves Deniaud et Michel Ardan en gangsters. Comme on pouvait s'en douter, la volage Irène ne s'était pas mariée au pauvre Boniface, Liliane Bert cédant la place à... Mathilde Casdesus !
Jean-Paul Briant, février 2021
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