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Alexandre Rignault et Edouard Delmont
Giovanni Onorato et Gino Cervi
Miranda Campa et Gloria Villar a gauche
Saro Urzi Marco Tulli et Gino Cervi
X Gian Paolo Rosmino et Andre Hildebrand
Fernandel Don Camillo Gino Cervi Giuseppe Bottazzi dit Peppone Édouard Delmont le docteur Spiletti Alexandre Rignault Francesco Gallini dit Nero Thomy Bourdelle Cagnola Tony Jacquot Don Pietro Leda Gloria Maria Bottazzi Claudy Chapeland Beppo Bottazzi Enzo Staiola Mario Cagnola Saro Urzi Brusco Marco Tulli Smilzo Giovanni Onorato Lungo Manuel Gary le délégué du PCI Charles Vissières l'évêque Paolo Stoppa Marchetti, le fasciste Lia di Leo l'institutrice Gian Paolo Rosmino M. Spiletti Miranda Campa Mme Spiletti Gloria Villar la fille Spiletti Bernardo Severoni le médecin Arturo Bragaglia le cantonnier de Montenara Pina Gallini la gouvernante de Montenara Checco Durante l'épicier Roberto Loreti un fils de Peppone André Hildebrand un élu de l'opposition Jean Debucourt la voix de Jésus
Scénario : Julien Duvivier, René Barjavel et Giuseppe Amato d'après le roman de Giovannino Guareschi
Dialogues : Julien Duvivier et René Barjavel
Image : Anchise Brizzi
Montage : Marthe Poncin
Son : William-Robert Sivel
Décors : Virgilio Marchi
Musique : Alessandro Cicognini
Assistant réalisateur : Serge Vallin et Alberto Cardone
Production : Filmsonor, Francinex, Les Films Ariane (France) Rizzoli Amato (Italie)
Tournage du 1er décembre 1952 au 28 février 1953 à Brescello et Rome (Cinecitta)
Durée : 107 minutes
Dates de sortie : 5 juin 1953 (France) 23 septembre 1953 (Italie)
Titre italien : Il ritorno di don Camillo
Pour sanctionner le comportement de son subordonné et éviter de nouveaux incidents, l’évêque envoie Don Camillo dans un petit village des Alpes. L’exil est rude pour Don Camillo qui quitte la riante plaine du Pô pour un pays froid et désolé. Le Christ, lui-même semble l’avoir abandonné et ne répond plus à ses appels. Mais Don Camillo manque autant à Brescello que Brescello manque à Don Camillo. Le vieux docteur Spiletti, à l’article de la mort, se fait conduire à Don Camillo pour recevoir les derniers sacrements. Auprès de celui-ci, le vieil homme retrouve une nouvelle vigueur. En bas, à Brescello, tout semble s’être arrêté en attendant le retour de Don Camillo. Les vieillards refusent de mourir, les enfants refusent de naître… Même Peppone et ses camarades en viennent à regretter l’absence de leur adversaire. La municipalité qui souhaite bâtir une digue pour protéger le village des caprices du grand fleuve, se heurte en effet à l'intransigeance des propriétaires terriens emmenés par Cagnola qui refusent de céder le moindre pouce de leurs propriétés pour bâtir l‘ouvrage. Peut-être Don Camillo pourrait il leur faire entendre raison ? Peppone et ses hommes vont trouver l’évêque pour qu’il lève sa sanction. Celui-ci cède devant ces suppliques aussi sincères qu’ inattendues et accepte de rendre Don Camillo à ses ouailles. Pour éviter que le retour du prêtre ne prenne des allures de triomphe, Peppone a l’idée d’organiser un grand gala de boxe et de détourner ainsi l’intérêt de ses administrés. La manœuvre réussit parfaitement ; pas un villageois à la gare pour accueillir Don Camillo…
Critique(s) :
« Les deux premiers DON CAMILLO forment un ensemble cohérent et peuvent être vus comme une seule et même oeuvre. C'est l'un des plus beaux fleurons de la coproduction franco-italienne, abondante et souvent féconde dans les années 50 et 60. Tout en restant habile artisan, Duvivier transplanté au Sud adoucit notablement son ton pour servir les personnages nés de l’imagination de Guareschi. Dans ce qu’il a appelé lui-même des commandes, son intuition et son honnêteté lui dictent d’abandonner son pessimisme foncier pour dégager le vrai sens de l’œuvre de Guareschi. L’objet du film est en effet de montrer le triomphe de l’amitié et du bon sens sur les conflits politiques et idéologiques adverses. L’entente profonde que manifeste les deux adversaires (..) l’estime qu’ils se portent (…) leur permettent de régler la plupart des problèmes. Elles donnent au récit un caractère utopique et réconfortant qui est sans doute l’origine du prodigieux succès de l’œuvre. Superbe composition de Fernandel unissant avec génie la maturité et le pittoresque, la sérénité et la malice. Gino Cervi accepte de lui servir de faire-valoir avec une sobriété et une humilité qui en disent long sur son talent (…) Très savoureuse est la figure du vieux docteur Spiletti magistralement interprété par Delmont (…) » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; Les films, coll. Bouquins, 1992.