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Charles Aznavour et Cordula Trantow role Helga
Charles Aznavour Georges Riviere
Colette Regis Charles Aznavour et Betty Schneider
Georges Chamarat et Charles Aznavour
Georges Riviere et Charles Aznavour
Georges Riviere et Nicole Courcel
Jean Marchat et Georges Riviere
Michel Etcheverry Albert Dinan et Georges Riviere
Michel Etcheverry et Georges Riviere
Charles Aznavour Roger , le boulanger Betty Schneider Alice, la femme de Roger Georges Chamarat Le beau-père de Roger Colette Régis La belle-mère de Roger Cordula Trantow Helga, la jeune fermière allemande Georges Rivière Jean le journalisteNicole Courcel Florence, maîtresse de Jean Jean Marchat Michel Delmas un journaliste collabo Michel Etcheverry Ludovic, un journaliste ami de Jean Yves Barsacq Un journaliste ami de Jean Nerio Bernardi Le directeur du journal Albert Dinan Cadix, le traitre Albert Rémy Un prisonnier français en Allemagne Henri Lambert Louis un prisonnier français en Allemagne Louis Lalanne Un résistant Hans Werner L'homme de la Kommandanture Christian Brocard Le vendeur de journaux Oskar Albrecht Le bourgmestre allemand, père d'HelgaRuth Hausmeister L'épouse du bourgmestre, mère d'Helga Alfred Schieske Fritz, le jeune frère d'HelgaLotte Ledl Une jeune femme allemande Benno Hoffmann Otto, un villageois allemand Bernard Musson Un prisonnier français libéréMichel Arene Serge Frédéric Arne Madin Konrad Mayerhoff David Tonelli
Le Passage du Rhin, film d'André Cayatte, raconte une belle histoire d'hommes sur fond de guerre. Roger Perrin (Charles Aznavour) est un ouvrier dans la boulangerie parisienne de ses beaux-parents qui ne le ménagent pas (Georges Chamarat et Colette Régis). Il n'est pas heureux malgré la jeunesse de son épouse Alice.
Jean Durrieu, (Georges Rivière) journaliste, amant de Florence (Nicole Courcel) est un engagé volontaire. Il veut jouer un rôle dans cette guerre. Epris de liberté, il refuse un poste important au journal, pour servir son pays ; Florence lui en fait le reproche. Elle aime l'argent.
En 40, Jean et Roger sont faits prisonniers et sont envoyés en Allemagne. Ils font connaissance en franchissant le Pont du Rhin. Ils se déclarent agriculteurs et se retrouvent dans un village de la Forêt Noire. Jean n'a qu'une idée en tête, s'évader et pour lui tous les moyens sont bons. Roger lui, est un pacifiste. Il se rend compte qu'il est mieux traité à la ferme que d'autres prisonniers qui sont bûcherons par exemple. Il s'accommode de la situation.
Jean pour faire aboutir son projet, séduit la jeune Helga, la fille du bourgmestre, et par elle, parvient à fuir.. Roger a refusé de le suivre. Il ne se sent pas capable d'agir comme son copain... Helga est arrêtée et conduite en camp de redressement. Le bourgmestre est à son tour mobilisé , puis son fils.
Roger est seul à la ferme et paradoxalement, à part les vieux, il est le seul homme valide du village. Il rend service, aide les villageois et gagne la confiance de tous. Helga revient et est en retrait par rapport à lui, mais son père est mort au front et sa mère en meurt de chagrin. Helga devient complètement orpheline. Elle n'a plus que Roger sur qui elle peut compter pour maintenir la ferme. Les deux jeunes gens se rapprochent. Mais un jour la guerre est finie et on vient chercher Roger qui n'a même pas le temps de dire adieu à Helga. De retour à Paris, il retrouve la boulangerie familiale et son ambiance morose. Son épouse Alice remplace sa mère décédée, compte ses sous et dirige le commerce de façon autoritaire.
Parlons de Jean : Lui, avait réussi son évasion, et regagné Paris ; il y a retrouvé Florence mais réalise que celle-ci est devenue la compagne de Delmas un journaliste collaborationiste (Jean Marchat). Elle a profité de la guerre pour gagner de l'argent et saisit toutes les opportunités. Jean est arrêté puis libéré sans comprendre sur le champ qu'il doit cette libération inattendue aux complaisances offertes par Florence à un chef de la gestapo. Jean , résistant dans l'âme, est nommé patron du journal « L'Espoir » ; amoureux, il décide d'épouser Florence. « Impossible » lui répondent ses collègues : « Florence a été la maîtresse d'un haut responsable allemand. Jean est accablé ! Il doit choisir : c'est elle, ou le journal. Florence décide alors de s'en aller pour que Jean garde son poste, ce qui est toute sa vie.
C'est l'armistice. Roger vient au journal et tombe dans les bras de Jean. Il lui confie qu'il a pris une décision : il va retourner vers Helga. Là-bas, il est apprécié, on a besoin de lui et il espère se bâtir une meilleure vie. C'est Jean qui en voiture l'emmène jusqu'au fameux pont sur le Rhin. Roger le retraverse.
Ainsi c'est le plus modeste des deux qui a le meilleur destin . Jean va devoir se battre pour que « son »journal garde l'orientation qu'il a voulu lui donner.
Donatienne Roby, juillet 2019