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  •  Georges Chamarat  

      Naissance : 1901   Décès : 1982   Partager cette page sur Facebook :
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    Série noire

    L'Emigré de Brisbane

    Ivanov
    Grand sociétaire de la Comédie Française, bon second rôle au cinéma, un peu en deçà de son confrère Louis Seigner. Souvent petit fonctionnaire bougonnant, et père ronchon ( de Gélin dans Une histoire d’amour), Bonacieux des Trois mousquetaires, souvent auprès de Fernandel ( le juge de Meurtres ?, médecin de Coiffeur pour dames , curé du Chômeur de clochemerle...). Premier rôle à l’occasion ( Au cœur de la ville).

    Tous les acteurs sur notre livre
    ICI

    Années 40

    1941
    Georges Chamarat
     
    L'assassinat du Père Noël

    1942
    Georges Chamarat
     
    Annette et la dame blonde

    1943
    Georges Chamarat
     
    La ferme aux loups

    1943
    Georges Chamarat
     
    Au bonheur des dames

    1943
    Georges Chamarat
     
    Adrien

    1943
    Georges Chamarat
     
    La main du diable

    1943
    Georges Chamarat
     
    Pierre et Jean

    1945
    Georges Chamarat
     
    Les caves du Majestic

    1946
    Georges Chamarat
     
    Leçon de conduite

    1948
    Georges Chamarat
     
    D'homme à hommes

    Années 50

    1950
    Georges Chamarat
     
    Meurtres ?

    1951
    Georges Chamarat
     
    Deux sous de violettes

    1951
    Georges Chamarat
     
    Une histoire d'amour

    1952
    Georges Chamarat
     
    Le boulanger de Valorgue

    1952
    Georges Chamarat
     
    Massacre en dentelles

    1952
    Georges Chamarat
     
    Coiffeur pour dames

    1952
    Georges Chamarat
     
    Adorables créatures

    1953
    Georges Chamarat
     
    Les trois mousquetaires

    1953
    Georges Chamarat
     
    Mamzelle Nitouche

    1953
    Georges Chamarat
     
    Les amoureux de Marianne

    1953
    Georges Chamarat
     
    Si Versailles m'était conté

    1953
    Georges Chamarat
     
    Julietta

    1954
    Georges Chamarat
     
    Le mouton à cinq pattes

    1954
    Georges Chamarat
     
    Les fruits sauvages

    1955
    Georges Chamarat
     
    Les diaboliques

    1955
    Georges Chamarat
     
    La Madelon

    1955
    Georges Chamarat
     
    Les amants du Tage

    1955
    Georges Chamarat
     
    Chantage

    1955
    Georges Chamarat
     
    Le printemps, l'automne et l'amour

    1955
    Georges Chamarat
     
    Série noire

    1956
    Georges Chamarat
     
    Paris, Palace Hôtel

    1956
    Georges Chamarat
     
    Les aventures de Till L'Espiègle

    1956
    Georges Chamarat
     
    En effeuillant la marguerite

    1956
    Georges Chamarat
     
    Le couturier de ces dames

    1956
    Georges Chamarat
     
    Ivanov

    1956
    Georges Chamarat
    nouveau 
    Le salaire du péché

    1957
    Georges Chamarat
     
    Sénéchal le magnifique

    1957
    Georges Chamarat
     
    Donnez-moi ma chance

    1957
    Georges Chamarat
     
    Élisa

    1957
    Georges Chamarat
     
    Les aventures d'Arsène Lupin

    1957
    Georges Chamarat
     
    Le chômeur de Clochemerle

    1957
    Georges Chamarat
     
    La roue

    1958
    Georges Chamarat
     
    Premier mai (Le père et l’enfant)

    1958
    Georges Chamarat
     
    Il ne faut jurer de rien

    1958
    Georges Chamarat
     
    La moucharde

    1958
    Georges Chamarat
     
    Le grand chef

    1958
    Georges Chamarat
     
    Suivez-moi jeune homme

    1958
    Georges Chamarat
     
    Le bourgeois gentilhomme

    1958
    Georges Chamarat
     
    Le miroir à deux faces

    1959
    Georges Chamarat
     
    Le Malade imaginaire

    1959
    Georges Chamarat
     
    Le petit prof

    1959
    Georges Chamarat
     
    Le mariage de Figaro

    Années 60

    1960
    Georges Chamarat
     
    Le passage du Rhin

    1960
    Georges Chamarat
     
    La française et l'amour

    1960
    Georges Chamarat
     
    Au coeur de la ville

    1960
    Georges Chamarat
     
    Le commissaire est bon enfant

    1961
    Georges Chamarat
     
    Permettez Madame

    1961
    Georges Chamarat
     
    Maléfices

    1961
    Georges Chamarat
     
    TRETEAUX RACONTEZ-NOUS : L'HISTOIRE DE L...

    1961
    Georges Chamarat
     
    TRETEAUX RACONTEZ-NOUS : L'HISTOIRE DE L...

    1962
    Georges Chamarat
     
    Les mystères de Paris

    1962
    Georges Chamarat
     
    Le théâtre ...
    Gavroche

    1962
    Georges Chamarat
     
    L'assassin est dans l'annuaire

    1963
    Georges Chamarat
     
    Le théâtre ...
    Melchior des...

    1963
    Georges Chamarat
     
    Histoire pittoresque : Le théâtre aux ch...

    1964
    Georges Chamarat
     
    Le théâtre ...
    Le magasin d...

    1964
    Georges Chamarat
     
    Du grabuge chez les veuves

    1965
    Georges Chamarat
     
    La métamorphose des cloportes

    1966
    Georges Chamarat
     
    La poudre aux yeux

    1966
    Georges Chamarat
     
    Les femmes savantes

    1966
    Georges Chamarat
     
    Le malade imaginaire

    1966
    Georges Chamarat
     
    Martin soldat

    1967
    Georges Chamarat
     
    Les J3

    1967
    Georges Chamarat
     
    Les Créatures du Bon Dieu : Kouki l'ours...

    1967
    Georges Chamarat
     
    Tribunal de...
    La bête du G...

    1968
    Georges Chamarat
     
    Provinces : L’Ile de France : La coupe

    1969
    Georges Chamarat
     
    Le dindon

    1969
    Georges Chamarat
     
    L'Emigré de Brisbane

    1969
    Georges Chamarat
     
    La quête du bonheur : De Voltaire à Paul...

    1969
    Georges Chamarat
     
    Les Précieuses ridicules

    Années 70

    1970
    Georges Chamarat
     
    Les quartiers de Paris : Mars en Paris

    1970
    Georges Chamarat
     
    Service de nuit

    1971
    Georges Chamarat
     
    L'impromptu de Versailles

    1972
    Georges Chamarat
     
    La station Champbaudet

    1972
    Georges Chamarat
     
    Le gendre de Monsieur Poirier

    1973
    Georges Chamarat
     
    Les cloches de Corneville

    1973
    Georges Chamarat
     
    Graine d'ortie

    1973
    Georges Chamarat
     
    Na..!

    1974
    Georges Chamarat
     
    Valérie

    1975
    Georges Chamarat
     
    Messieurs l...
    L'affaire An...

    1975
    Georges Chamarat
     
    L'attentat de Damiens

    1976
    Georges Chamarat
     
    La grande récré

    1976
    Georges Chamarat
     
    L'aile ou la cuisse

    1978
    Georges Chamarat
     
    La raison d'ètat

    1979
    Georges Chamarat
     
    La Puce à l'oreille

    Années 80

    1980
    Georges Chamarat
     
    L'enterrement de Monsieur Bouvet

    1980
    Georges Chamarat
     
    Les trois soeurs

    1981
    Georges Chamarat
     
    Médecins de...
    La pension M...

    Document sans titre

    Georges CHAMARAT

    Vénérable comédien, aimé de ses élèves et de ses partenaires, Georges Chamarat eut très jeune la vocation, les récits de sa grand-mère qui avait bien connu Frédérick Lemaître n’y étant certes pas étrangers. Il tentera à cinq reprises le concours d’entrée au Conservatoire : après quatre échecs, il est enfin « reçu à l’unanimité » ! Firmin Gémier l’engage à l’Odéon pour reprendre le rôle d’Harpagon, un personnage qui n’a guère que quarante ans de plus que lui. Le grand Signoret le lui avait prédit : « Tu es fait pour les rôles de composition ! » De fait, au cinéma comme au théâtre, il semble qu’il ait toujours été vieux. En 1936, sur la scène du Théâtre de l’Odéon, on le retrouve dans « Vive le roi ! » de Louis Verneuil : il a 35 ans mais son personnage de Marquis de Préfailles en a trente de plus. La Comédie Française le consacre sociétaire en 1950. Il sera l'excellent interprète du grotesque Diafoirus dans « Le Malade Imaginaire » et triomphera dans « L’Avare ». Officiellement en retraite du Français en 1971, il reste très actif puisqu’il sera encore dirigé par Pierre Dux, Raymond Rouleau ou Jean-Paul Roussillon mais c'est Jean Meyer qui nous permet de le retrouver aujourd’hui dans deux de ses apparitions les plus cocasses, filmées pour le grand écran : Antonio, le jardinier ivre du « Mariage de Figaro » (1959) et l’ahurissant Maître de Philosophie donnant sa leçon à Monsieur Jourdain dans « Le Bourgeois Gentilhomme » (1958).

    Il débute à l’écran alors qu’il approche la quarantaine, l’âge des vieux garçons qui meurent parfois d’amour – comme dans « Son dernier rôle » (1946) -, l’âge aussi « des notaires et des notables » comme dans « Pierre et Jean » (1943). On lui donne facilement vingt ans de plus, surtout s’il arbore les bacchantes du garde-champêtre de « L’assassinat du Père Noël » (1941). Un petit rôle ne lui fait pas peur, que ce soit le client grognon dans la première scène de « La main du diable » (1943), le journaliste amateur de scoops sanglants dans « La ferme aux Loups » (1943) ou le portier de nuit des « Caves du Majestic » (1944). Dans les années 50, il travaille sans relâche, présent dans cinq ou six films chaque année, et même onze pour 1956 ! Peut-être aurait-il pu éviter de fréquenter le « Quai des Blondes » (1953) ou l’« Impasse des Vertus » (1955) qui n’ont laissé d’autre souvenir que leur titre accrocheur mais de grands cinéastes l’ont aussi recruté : Sacha Guitry lui confie le rôle de La Fontaine dans la grande parade de « Si Versailles m’était conté » (1953), Clouzot en fait le médecin de Vera Clouzot dans « Les diaboliques » (1954) et Jacques Becker un inspecteur collant aux basques de Robert Lamoureux dans « Les aventures d’Arsène Lupin » (1956).

    L’un de ses meilleurs rôles - pour une fois nettement antipathique - sera celui d’Auguste Bompart dans « Une histoire d’amour » (1951) où il subit les reproches mérités de Jouvet après la mort tragique d’un fils qu’il n’a pas su comprendre. De même, dans « Les fruits sauvages » (1954), il cumule les tares, en père violent et alcoolique d’Estella Blain qui n’a d’autre issue que de l’assassiner. S’il joue un vieux truand dans « Massacre en dentelles » (1951), on le voit plutôt en bon père de famille ou en tonton compréhensif comme dans « Deux sous de violette » (1951) où il protège Dany Robin de la hargne de Jane Marken. Il faut dire que même si le jardinier bougon de « Julietta » (1953) trouve celle-ci insupportable, elle lui plaît bien, cette petite qu’il aura souvent comme partenaire. Le cinéma lui donna de charmantes filles comme Louise Carletti dans « Annette et la dame blonde » (1941), Antonella Lualdi dans « Adorables créatures » (1952), Françoise Arnoul dans « Le mouton à cinq pattes » (1954) ou Michèle Morgan dans « Le miroir à deux faces » (1958). Il fut même le père d’une Line Renaud encore jeunette dans « La Madelon » (1955) ce qui n’en fait certes pas le perdreau de l’année !

    Les personnages ridicules, maris trompés, commerçants stupides et autres militaires pète-sec sont ceux qui lui réussissent le mieux. Son interprétation de Monsieur Bonacieux dans « Les trois Mousquetaires » (1953) reste l’un des rares bons moments de la plate adaptation d’André Hunebelle. Complice régulier de Fernandel à partir d’« Adrien » (1943), on le voit à ses côtés dans une douzaine de films : « fonctionnaire abruti par trente ans d’administration » dans « Le boulanger de Valorgue » (1952), Maître Plaisant dans « Le couturier de ces dames » (1956), Colonel Trochu dans « Sénéchal le Magnifique » (1957) ou sympathique curé dans « Le chômeur de Clochemerle » (1957), il est particulièrement drôle en adjudant irascible dans « Mamzelle Nitouche » (1953), rôle qu’il retrouve dans « Le petit prof » (1958) face cette fois à Darry Cowl qui l’émeut aux larmes en lui offrant des fleurs pour la Saint-Valentin ! La même année, c’est lui qui nous émeut dans « Premier mai » (1958) lorsque son fils veut se débarrasser de lui en le mettant à l’hospice. Bonne pâte, il sera tout naturellement boulanger dans « Le passage du Rhin » (1960) mais il peut tout aussi facilement jouer avec finesse le juge d’instruction bienveillant de « Meurtres » (1950), le majordome snob de Jean Marais dans « Les Mystères de Paris » (1963) et l’ami sincère dont Fernandel devrait tout de même se méfier dans « L’assassin est dans l’annuaire » (1961) où son aimable bonhomie cache une noirceur inhabituelle.

    Devenu professeur au Conservatoire, il prend ses distances avec le cinéma où il ne paraît plus qu’épisodiquement après « La métamorphose des cloportes » (1965). Pour « Au théâtre ce soir » en 1972, il sera un irrésistible Durozoir dans « La station Champbaudet » et tiendra le rôle principal du « Gendre de Monsieur Poirier ». Membre du Mouvement de Libération des Vieillards fondé par Jacques Martin dans « Na ! » (1973), on le retrouve en académicien gâteux dans « L’aile ou la cuisse » (1976), l’un de ses derniers films, mais on se souviendra plutôt du Père Valentin, grand-père au cœur d’or que la France entière voulait adopter à l’époque du feuilleton « Graine d’ortie » (1973). Lorsqu’il meurt, le grand public découvre que, s’il fut magicien dans « Le voleur de Bagdad » (1961), il l’était aussi dans la vie selon les mots de son camarade Jacques Toja soulignant qu’il « apportait le bonheur avec lui ».

    Jean-Paul Briant

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