Melchior des Trois Rivières
Jean-Paul Carrère - 1963
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Balutin Ferriere Cattand Desmare
Catherine Hubeau et Alain Franco
Catherine Hubeau et Andree Champeaux
Catherine Hubeau et Dominique Blondeau
Catherine Hubeau et Georges Riquier
Catherine Hubeau et Olivier Richard
Gabriel Cattand et Robert Porte
Georges Chamarat et Francoise Seigner
Georges Riquier et Henri Nassiet
Henri Nassiet et Dominique Blondeau
Jacques Ferriere et Etienne de Swarte
Jacques Ferriere et Gabriel Cattand
Henri NASSIET Melchior des Trois-Rivières Catherine HUBEAU Madeleine de Verchères Robert PORTE Wha-Munk, chef des Iroquois Gabriel CATTAND L'Anglais Georges RIQUIER Monsieur de Verchères Georges CHAMARAT Monsieur de Frontenac Françoise SEIGNER Madame de Verchères Dominique BLONDEAU Renard Blanc Jacques BALUTIN Gachet Alain FRANCO La Bonté Jacques FERRIÈRE le sergent Marcel CHARVEY Monsieur de Callières Claude RICHARD Joël Le Gallic Olivier RICHARD Olivier de Verchères Georges FERRERAS Georges de Verchères Geymond VITAL l'ambassadeur des Outa-Whas Florence BRIÈRE la vieille dame de Fort Verchères Andrée CHAMPEAUX Catherine Le Gallic Roger DESMARE un soldat Etienne DE SWARTE le messager
Diffusé en deux parties le 31 mars et le 7 avril 1963 dans le cadre du Théâtre de la Jeunesse, « Melchior des Trois Rivières » est, selon son auteur Michel Subiéla, « une variation libre sur le thème du Dernier des Mohicans ». Il s’est inspiré d’un personnage réel, Madeleine de Verchères, une jeune fille de la Nouvelle France qui, en octobre 1692, défendit le fort de Verchères contre les indiens.
Le personnage central, Melchior des Trois Rivières, est un vieux trappeur, ami des habitants du fort, qui a adopté Renard Blanc, un jeune indien. Réputé depuis toujours meilleur tireur de la région, Melchior perd son acuité visuelle et s’attire les sarcasmes des soldats du fort. Wha-Munk, chef des Iroquois, allié aux anglais, va utiliser les ressentiments de Melchior contre les soldats pour essayer de s’emparer de la place forte…
Si le récit est plaisant, un certain étonnement vient de la transformation de Robert Porte en Iroquois ou celle de Henri Nassiet en trappeur. Ceci dit, ces comédiens ont assez de talent pour nous faire oublier ces bizarreries. Catherine Hubeau, qui sera l’année suivante « la sœur de Gribouille », joue la vaillante héroïne quand Jacques Balutin et Alain Franco donnent une note comique en soldats froussards. C’est sans doute la première apparition filmée de Françoise Seigner, pensionnaire du Français depuis 1953 : elle joue Madame de Verchères, la mère de Madeleine, dont on nous dit qu’elle a elle-même tenu tête aux indiens deux ans plus tôt, ce dont on ne doute pas au vu de la carrière ultérieure de cette grande comédienne. Malheureusement, la scène n’est pas représentée en flash-back ! La présence de Georges Chamarat en gouverneur de la Nouvelle France étonne elle aussi mais la présence de ce comédien n’est-elle pas toujours bienvenue ?
Comme ce fut souvent le cas aux débuts du Théâtre de la Jeunesse, le décor est rudimentaire, en particulier celui du fort, et l’on se demande comment font les indiens pour ne pas réussir leur assaut du premier coup ! Heureusement quelques scènes en extérieur sont plus réussies.
Collaboratrice "artistique" du programme, la fidèle Andrée Champeaux fait ici, comme souvent, une apparition non créditée. Saluons sa belle abnégation, son nom étant régulièrement omis des génériques, même lorsqu’elle détient un rôle consistant comme ici, celui de Catherine Le Gallic, l’une des compagnes assiégées de la jeune Madeleine.
Jean-Paul Briant, Juillet 2022