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Charles Marosi en bas a droite
Gaston Meunier passant a gauche
Jean Delamare client a droite au comptoir
Laure Paillette completement a droite
Maurice Biraud et Georges Geret
Roger Lecuyer passant a gauche
Lino Ventura Alphonse Maréchal, dit "Alphonse le Malin" Charles Aznavour Edmond Clancul Irina Demick Catherine Verdier, dite "Kate" Maurice Biraud Arthur Georges Géret Le "Rouquemoute" Pierre Brasseur Monsieur Demulder, dit "Tonton" Françoise Rosay Gertrude Daniel Ceccaldi Inspecteur Lescure Georges Chamarat (de la Comédie Française) Monsieur Clancul, le père d'Edmond Annie Fratellini Léone Norman Bart Un client à la galerie d'art Georges Blaness Omar, le proxénète Dorothée Blanck Une invitée au vernissage donné par Tonton Marcel Charvey Un client à la galerie d'art François Dalou Un inspecteur de police Michel Dacquin Un barman à la boîte de nuit (comme Michel Daquin) Marie-Hélène Dasté Madame Clancul, la mère d'Edmond Michel Duplaix Un serveur à la boîte de nuit Michel Garland Un invité au vernissage donné par Tonton Jacques Marchand Un invité au vernissage donné par Tonton François Mirante Un inspecteur de police Renée Passeur La copine prostituée de Léone André Thorent Un copain d'Alphonse à la boîte de nuit Patricia Scott Élisabeth, une copine du Malin à la boîte de nuit François Valorbe Un employé de l'agence de recrutement Jean Carmet Un ami homosexuel de Catherine au vernissage (non crédité) Marc Arian Philippe, le valet de Tonton (non crédité) Arlette Balkis Une adoratrice hindouiste (non créditée) Marcel Bernier Un copain d'Alphonse à la boîte de nuit (non crédité) Marius Gaidon Un extra au vernissage donné par Tonton (non crédité) Laure Paillette Une dame à sa fenêtre (non créditée) Paul Pavel Un copain d'Alphonse à la boîte de nuit (non crédité) Émile Riandreys Un employé de l'agence de recrutement (non crédité) André Rouyer Un copain d'Alphonse à la boîte de nuit (non crédité) Albert Daumergue Un extra au vernissage donné par Tonton (non crédité) Roger Lécuyer Un passant devant la galerie d'art (non crédité) Jean Delamare Un consommateur à la boîte de nuit (non crédité) Agnès Duval La vendeuse de collants (non créditée) André Auguet Un consommateur à la boîte de nuit (non crédité) Claudine Berg Une préposée au vestiaire de la boîte de nuit (non créditée) Charles Marosi Un adorateur hindouiste (non crédité) Jean Gold Un invité au vernissage donné par Tonton (non crédité) René Eufe Un invité au vernissage donné par Tonton (non crédité) Georges Billy Le vendeur de costumes (non crédité) Claude Badolle Un passant (non crédité) Gaston Meunier Un passant devant la galerie d'art (non crédité) Lucien Desagneaux Un gardien de prison (non crédité)
Autre titre : Sursis pour un truand
Distributeur : Twentieth Century-Fox
Une co-production Les Films du Siècle (Paris) et Produzioni Artistiche Internazionali (Roma)
Visa de contrôle cinématographique n°30.182
D'après le roman homonyme de Alphonse Boudard publié aux éditions Plon
Adaptation de Albert Simonin
Dialogues de Michel Audiard
Directeur de la photographie : Nicolas Hayer
Cameraman : Philippe Brun
1er assistant opérateur : Yves Rodallec
2ème assistant opérateur : Arlette Massay
1er assistant réalisateur : Jean-Michel Lacor
2èmes assistants réalisateur : Jean-Pierre Petrolacci et Patrice De Bailliencourt
Décors : Jacques Saulnier
Assistants décorateur : Georges Glond et Gérard Viard
Ensemblier : Charles Merangel
Costumière : Jacqueline Moreau
Maquilleurs : Georges Bouban et John O'Gorman
Ingénieur du son : Jean Labussière
Assistants au son : Yves-Marie Dacquay et Jean Bareille
Musique : Jimmy Smith (orgue)
Collaboration musicale : Quentin Jackson (guitare) et Billy Hart (batterie)
Éditions musicales : Éditions Hortensia
Monteur : Jean Ravel
Assistantes au montage : Hélène Muller et Mireille Joly
Photographe de plateau : Dimitry Fedotoff
Studios : Studios de Boulogne-Billancourt
Extérieurs : Paris (Place Denfert-Rochereau, ...), Arcueil (Val-de-Marne), Sèvres (Hauts-de-Seine)
Laboratoires : L.T.C. (Saint-Cloud)
Générique : Jean Fouchet
Script-girl : Hélène Sébillotte
Régisseur général : Paulette Boréal
Producteur : Bertrand Javal
Directeur de production : Paul Javal
Filmé en noir et blanc
Durée : 98 minutes
Tournage du 04/03/65 au 27/04/65
Date de sortie à Paris : 01/10/65
Nombre d'entrées en France : 905 484
Nombre d'entrées à Paris : 267 716
En 1960, Edmond (Charles Aznavour), Arthur (Maurice Biraud) et Rouquemoute (Georges Géret) préparent le casse d'un coffre-fort contenant une fortune. Mais pour leur louer le chalumeau spécial capable de percer ce modèle très résistant, Gertrude (Françoise Rosay) en réclame un millions de francs !... Edmond sollicite son ami d'enfance Alphonse Maréchal, dit "Le Malin" (Lino Ventura), qui rassemble la somme en confiant quelques toiles à Tonton (Pierre Brasseur), un misérable antiquaire. Le soir du braquage, un vigile les surprend, et Alphonse est arrêté. Pendant ses cinq ans de prison, le détenu rumine sa vengeance contre ses complices qui ont pillé ses économies et ne donnent aucun signe de vie. Dès sa sortie, bien qu'ayant l'inspecteur Lescure (Daniel Ceccaldi) sur les talons, "le Malin" recherche ses "cloportes" d'amis. Il se rend d'abord chez Tonton, mais découvre à la place du vieil atelier une boutique d'art rupine, tenue par la jeune et jolie Catherine Verdier (Irina Demick). Grâce aux indiscrétions délibérées du policier, Alphonse rencontre Léone (Annie Fratellini), une prostituée qui travaillait pour Rouquemoute. Il retrouve ainsi Arthur, devenu propriétaire de chevaux de course, et le tue. Il se rend ensuite chez M. Clancul (Georges Chamarat), le père d'Edmond, qui a transformé son pavillon en "Institut Hindouiste". Avant de précipiter son ami Edmond dans la Seine, il obtient l'adresse de Tonton. Celui-ci est devenu le riche propriétaire d'une galerie très huppée à Neuilly. Il propose un partage des bénéfices à Alphonse, et le confie à Catherine, qui lui tombe dans les bras... Grâce à la générosité contrainte de Tonton et les explications de Catherine, Alphonse devient le directeur de la boutique d'art. Craignant malgré tout pour sa vie, Tonton prévient Rouquemoute, qui s'est établi dans une foire. Pour donner le change, celui-ci vient rendre une visite amicale à Alphonse et lui propose une part de son commerce. Elle-même grugée à l'époque, Gertrude offre un revolver à Alphonse. Mais celui-ci élimine le forain en le lançant à toute vitesse dans son propre manège. Catherine témoignant en faveur de son amant, Lescure n'arrête pas Alphonse, mais lui promet la prison si son quatrième complice meurt. Sur la demande de Tonton, Catherine feint de dénoncer son mensonge dans une lettre, à ne décacheter qu'en cas de mort violente de son protecteur. Informé par sa bien-aimée, Alphonse se précipite pour récupérer le pli, mais découvre son vieil ami... abattu par celle-ci, sa légataire universelle. En prison pour vingt ans, "le Malin" rumine sa nouvelle vengeance...
COMEDIE Un roman d'Alphonse Boudard, adapté par Albert Simonin, dialogué par Michel Audiard. Pas de surprise, nous sommes en terrain connu, celui des gangsters minables bien de chez nous qui n'ouvrent la bouche que pour déclamer des formules imagées et amphigouriques. Un voleur de tableaux, un receleur-revendeur, quelques petits truands, qui ne réussissent même pas à cambrioler une entreprise de pompes funèbres, sont les tristes héros de ce ramassis d'humanité qui survit de trafics, de combines et d'entourloupes. Ce film assez sordide et vulgaire fut une étape curieuse dans la carrière de Pierre Granier-Deferre, qui devait s'affirmer par la suite avec des films comme « Le Chat » et « La Veuve Couderc »... Le seul attrait, ici, ce sontles numéros d'acteurs. Chacun s'en donne à coeur joie dans le cabotinage sans complexes et la caricature truculente : Lino Ventura, Aznavour, Biraud, Françoise Rosay, Pierre Brasseur, Georges Géret, Daniel Ceccaldi... Heureusement qu'ils sontlà pour nous éviter de mourir d'ennui.
Ajouts : Mathieu Delannoy, février 2021.
Note BDFF : c'est dans ce film où y a un fameux dialogue, signé Michel Audiard, entre Françoise Rosay et Georges Geret, il est question de coffres-forts, de matériel pour les cambrioler…
Extrait : « - Qu'est-ce que c'est, ta folerie ?
- Un Winter-Winter 53 !
- Tu crains pas d'viser un peu haut ?
- Un Winter-Winter bourré à craquer ! Et des branques tellement confiants qu'y z'ont supprimé l'système d'alarme !
- Ho-ho, d'la provocation !... Mais achtung, môme !... Le Winter-Winter, c'est du spécial !... Molybdène et titane !... L'alliage infernal !... La diablerie ! »