Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Jacques Courtin Le gendarme a gauche
Guillaume de Sax et Jacques Roussel
Josseline Gael et Pierre Fresnay
Marcelle Monthil et Andre Varennes
Pierre Fresnay et Noel Roquevert
Pierre Fresnay Roland Brissot Josseline Gaël Irène Palau le petit homme Noël Roquevert Mélisse André Bacqué le moine Maximus Léo Jean Davy le mousquetaire Georges Douking le tire-laine Garzoni le jongleur Paul Marcel l'illusioniste René Blancard le chirurgien Jean Despeaux le boxeur Pierre Larquey Ange Guillaume de Sax Gibelin Jacques Roussel Grangier, le critique Gabrielle Fontan la chiromancienne Louis Salou le directeur des jeux Renée Thorel la dame au casino Antoine Balpêtré Denis Marcelle Rexiane Mme Denis Jean Coquelin le notaire Robert Vattier Perrier André Varennes le colonel Marcelle Monthil la colonelle Georges Chamarat Duval Colette Régis Mme Duval Charlotte Ecard une pensionnaire Jean Martin un pensionnaire Roland Milès un pensionnaire Henry Gerrar Henri Vilbert le brigadier Jacques Courtin le gendarme Clary Monthal la concièrge Albert Malbert Verdure André Gabriello le dîneur mécontent Georges Vitray le médecin Charles Vissières un officiel au vernissage Roger Vincent un officiel au vernissage Geo Forster un homme au vernissage Many May la fleuriste Gabrielle Schweitzer la marchande de fleurs de la Sainte Irène
REALISATION Maurice Tourneur, assisté de Jean Devaivre ; SCENARIO Jean-Paul Le Chanois, d'après la nouvelle "La Main enchantée" de Gérard de Nerval ; IMAGE Armand Thirard ; MONTAGE Christian Gaudin ; SON William-Robert Sivel ; MUSIQUE Roger Dumas ; DECORS Andrej Andrejew ; PRODUCTION Alfred Greven - Continental-Films ; DUREE 82 minutes ; Sortie le 21 avril 1943
Un homme qui semble traqué fait irruption dans une auberge isolée de montagne. Sa main gauche est gantée et il a pour tout bagage un petit paquet auquel il semble tenir plus qu’a la vie. Son agitation extrême attise la curiosité des pensionnaires. Une coupure de courant survient. Le petit paquet disparaît au grand désespoir de son porteur. Celui-ci est alors contraint de s’expliquer. Il raconte, devant les pensionnaires rassemblés, son extraordinaire histoire. L’histoire de Roland Brissot, un petit peintre désargenté qui fait un jour la connaissance d’Irène, une belle jeune femme qui devient sa maîtresse. Mais Irène est une ambitieuse, qui n’est tombée dans ses bras que pour trouver la réussite avec lui. Elle déchante rapidement ; Roland est un barbouilleur sans talent et sans avenir. Quand, pour célébrer sa fête, il l’invite à dîner, elle lui annonce qu'elle le quitte et lui jette son mépris à la face. Mélisse, le patron du restaurant, qui a assisté à la scène fait alors un étrange proposition à Roland. Lui vendre pour un sou un talisman, une main enchantée, qui donne à son possesseur tous les talents. Mélisse prévient Roland ; il lui faudra revendre la main avant sa mort, sans quoi il sera damné. Roland n’est guère crédule, et accepte le marché. Sa vie est bouleversée. La main peint pour lui et lui amène tous les succès, la renommée, l’argent… et l’amour d’Irène. Roland oublie l’avertissement de Mélisse. Un jour, il remarque un mystérieux petit homme qui semble tourner autour de lui. le petit homme vient s’enquérir de l‘état de « sa propriété » : l’âme de Roland dont il prendra possession à sa mort…
« Un des fleurons de ce bref courant fantastique qui illumina le cinéma français pendant les années 40. Lointainement inspiré de Nerval, cette fantaisie démonologique, sur fond de légendes et de superstitions, révèle chez Maurice Tourneur un fabuleux talent de conteur (…) Sur le plan dramatique, l’ouverture dans l’hôtel est magistrale. Sans recourir à des effets grand-guignolesques, le climat du film est angoissant et fébrile. Le grand plasticien qu’était Tourneur à l’époque du muet réapparait tout au long du film, notamment dans la rapide succession de vignettes évoquant, à travers l’histoire, le destin des différents bénéficiaires de la main. » - Jacques Lourcelles, Dictionnaire du cinéma ; les films, 1992.