Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo
Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Louis SEIGNER Monsieur Jourdain Jean MEYER Covielle, valet de Cléonte Andrée de CHAUVERON Madame Jourdain Jean PIAT Cléonte, amoureux de Lucile Micheline BOUDET Nicole Georges DESCRIERES Dorante Georges CHAMARAT le maître de philosophie Jacques CHARON le maître à danser Robert MANUEL le maître de musique Marie SABOURET Dorimène Michèle GRELLIER Lucile Jacques EYSER le maître d'armes Jean-Louis JEMMA le maître tailleur Henri TISOT un garçon tailleur René CAMOIN le premier laquais François VALERE le deuxième laquais Bernard DEMIGNY l'élève Albert LANCE le chanteur Andrée GRANDJEAN la chanteuse
Document sans nom
En 1950, Yves Ciampi propose à Louis Seigner ce qu’il attendait depuis toujours : un premier rôle au cinéma dans « Un grand patron ». Au même moment, Jean Meyer lui demande de jouer à la Comédie-Française Monsieur Jourdain dans « Le bourgeois gentilhomme ». Marie Cazaux, l’épouse de Louis Seigner, lui déconseille de reprendre le rôle de « ce gros imbécile » mais Meyer entend renouveler la conception du personnage : « un homme qui, ayant réussi matériellement, a l’ambition de s’élever et, épris de grandeur, tombe dans une certaine folie ». Louis Seigner se laisse convaincre et abandonne le « grand patron » à Pierre Fresnay.
« La distribution est exceptionnelle : Jacques Charon, Robert Hirsch, Denis d’Inès, Galabru dans les maîtres, Jean Piat et Jeanne Moreau, Marie Sabouret dans le rôle de Dorimène, Maurice Escande dans Dorante et l’admirable Béatrice Bretty dans Nicole, Jean Meyer jouait Covielle. Le 11 octobre 1951, pour la générale, tout le théâtre de boulevard, acteurs, metteurs en scène, auteurs, tout le cinéma, vedettes étrangères, tous les politiques, ils étaient tous là. La salle est enthousiaste : c’est gagné, et pour 25 ans ! Louis Seigner parcourut le monde entier avec ce spectacle : plus de mille deux cents représentations à l’étranger, cinq cent quatre représentations à la Comédie-Française. Il avait tiré de lui, dans son interprétation, des trésors cachés qu’il ne connaissait pas. Son œil bleu qui, dans certains personnages, pouvait être dur, était devenu naïf, même tendre. Un Monsieur Jourdain amoureux, fou de grandeur et de beauté. »
Citations de Françoise Seigner dans « Louis Seigner : une biographie affective » (Editions du Rocher, 2008)
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Georges Chamarat et Louis Seigner
Jean Meyer et Micheline Boudet
Micheline Boudet et Louis Seigner
Louis SEIGNER Monsieur Jourdain Jean MEYER Covielle, valet de Cléonte Andrée de CHAUVERON Madame Jourdain Jean PIAT Cléonte, amoureux de Lucile Micheline BOUDET Nicole Georges DESCRIERES Dorante Georges CHAMARAT le maître de philosophie Jacques CHARON le maître à danser Robert MANUEL le maître de musique Marie SABOURET Dorimène Michèle GRELLIER Lucile Jacques EYSER le maître d'armes Jean-Louis JEMMA le maître tailleur Henri TISOT un garçon tailleur René CAMOIN le premier laquais François VALERE le deuxième laquais Bernard DEMIGNY l'élève Albert LANCE le chanteur Andrée GRANDJEAN la chanteuse
En 1950, Yves Ciampi propose à Louis Seigner ce qu’il attendait depuis toujours : un premier rôle au cinéma dans « Un grand patron ». Au même moment, Jean Meyer lui demande de jouer à la Comédie-Française Monsieur Jourdain dans « Le bourgeois gentilhomme ». Marie Cazaux, l’épouse de Louis Seigner, lui déconseille de reprendre le rôle de « ce gros imbécile » mais Meyer entend renouveler la conception du personnage : « un homme qui, ayant réussi matériellement, a l’ambition de s’élever et, épris de grandeur, tombe dans une certaine folie ». Louis Seigner se laisse convaincre et abandonne le « grand patron » à Pierre Fresnay.
« La distribution est exceptionnelle : Jacques Charon, Robert Hirsch, Denis d’Inès, Galabru dans les maîtres, Jean Piat et Jeanne Moreau, Marie Sabouret dans le rôle de Dorimène, Maurice Escande dans Dorante et l’admirable Béatrice Bretty dans Nicole, Jean Meyer jouait Covielle. Le 11 octobre 1951, pour la générale, tout le théâtre de boulevard, acteurs, metteurs en scène, auteurs, tout le cinéma, vedettes étrangères, tous les politiques, ils étaient tous là. La salle est enthousiaste : c’est gagné, et pour 25 ans ! Louis Seigner parcourut le monde entier avec ce spectacle : plus de mille deux cents représentations à l’étranger, cinq cent quatre représentations à la Comédie-Française. Il avait tiré de lui, dans son interprétation, des trésors cachés qu’il ne connaissait pas. Son œil bleu qui, dans certains personnages, pouvait être dur, était devenu naïf, même tendre. Un Monsieur Jourdain amoureux, fou de grandeur et de beauté. »
Citations de Françoise Seigner dans « Louis Seigner : une biographie affective » (Editions du Rocher, 2008)
Vous pouvez déposer un commentaire :