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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Danielle DARRIEUX Claire Rivier Valentine TESSIER Gabrielle Aubry, la doctoresse Betty STOCKFELD Greta Krunner Ève FRANCIS Mme Fargeton, la directrice Else ARGAL Alice Josette DAY Juliette Hermin Junie ASTOR Hélène, la standardiste Raymond GALLE Robert, fiancé de Claire Kissa KOUPRINE Lucie Marion DELBO Françoise Martine MOUNEYRES Jacqueline Carol ROYCE Georgette Madeleine GÉRÔME Suzanne Elisa RUIS une pensionnaire Marie-Claire PISSARRO Madeleine Colette PROUST la réceptioniste Julienne PAROLI la mère à la gare
Document sans nom
Deuxième des trois films réalisés par Jacques Deval – assisté ici par Jean Delannoy - « Club de femmes » ne vaut pas le premier, « Tovaritch », adapté de l’une de ses pièces à succès et servi par une brillante distribution.
Sur un sujet moralisateur – comment préserver de pures jeunes filles des mille et un pièges de la capitale – il propose une série de cas d’espèces qui paraissent aujourd’hui désuets. L’une des originalités du film est l’absence, à une exception près, d’interprète masculin, la Cité Femina étant uniquement réservée aux femmes : on entend bien des voix masculines et l’on voit même le bras d’un possible prédateur mais Raymond Galle, déguisé en cousine de Danielle Darrieux, est bien le seul homme présent à l’écran. Trois ans avant le fameux « Femmes » de George Cukor, c’est une sorte d’exploit ; le générique annonce d’ailleurs, en moins ironique, celui du film américain puisque les femmes y apparaissent, symbolisées par de blanches colombes.
L’une d’elles au moins ne mérite pas cette comparaison et c’est Junie Astor qui la joue : en standardiste chargée d’indiquer à son amant les victimes idéales d’une traite des blanches, elle est très convaincante. Incarnant l’une des potentielles victimes, Betty Stockfeld est remarquable et l’on est touché par ce personnage qui ne semble viser que la réussite financière mais qui recule au dernier moment devant un mariage d’argent. Interprète méconnue, Else Argal, l’épouse de Jacques Deval, incarne avec beaucoup de sensibilité une étudiante amoureuse de la naïve dactylo jouée par Josette Day. Preuve sans doute du moralisme ambiant, cette histoire d’amour inaboutie aura des conséquences funestes pour les trois femmes impliquées.
Plus réjouissant est l’itinéraire de Claire Rivier alias DD : ses tentatives pour introduire son fiancé dans la Cité Femina sont amusantes comme la confrontation de celui-ci avec l’austère mais sympathique directrice jouée par Eve Francis ; le dénouement qui voit la fille-mère fêtée par toute la communauté va, lui, à l’encontre de la morale bien-pensante de l’époque. Interrogée soixante ans plus tard sur le film, Danielle Darrieux ne se souvenait d’ailleurs que de l’image finale de cette jeune maman souriante.
Jean-Paul Briant, Novembre 2023
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Danielle Darrieux et Valentine Tessier
Raymond Galle et Danielle Darrieux
Danielle DARRIEUX Claire Rivier Valentine TESSIER Gabrielle Aubry, la doctoresse Betty STOCKFELD Greta Krunner Ève FRANCIS Mme Fargeton, la directrice Else ARGAL Alice Josette DAY Juliette Hermin Junie ASTOR Hélène, la standardiste Raymond GALLE Robert, fiancé de Claire Kissa KOUPRINE Lucie Marion DELBO Françoise Martine MOUNEYRES Jacqueline Carol ROYCE Georgette Madeleine GÉRÔME Suzanne Elisa RUIS une pensionnaire Marie-Claire PISSARRO Madeleine Colette PROUST la réceptioniste Julienne PAROLI la mère à la gare
Deuxième des trois films réalisés par Jacques Deval – assisté ici par Jean Delannoy - « Club de femmes » ne vaut pas le premier, « Tovaritch », adapté de l’une de ses pièces à succès et servi par une brillante distribution.
Sur un sujet moralisateur – comment préserver de pures jeunes filles des mille et un pièges de la capitale – il propose une série de cas d’espèces qui paraissent aujourd’hui désuets. L’une des originalités du film est l’absence, à une exception près, d’interprète masculin, la Cité Femina étant uniquement réservée aux femmes : on entend bien des voix masculines et l’on voit même le bras d’un possible prédateur mais Raymond Galle, déguisé en cousine de Danielle Darrieux, est bien le seul homme présent à l’écran. Trois ans avant le fameux « Femmes » de George Cukor, c’est une sorte d’exploit ; le générique annonce d’ailleurs, en moins ironique, celui du film américain puisque les femmes y apparaissent, symbolisées par de blanches colombes.
L’une d’elles au moins ne mérite pas cette comparaison et c’est Junie Astor qui la joue : en standardiste chargée d’indiquer à son amant les victimes idéales d’une traite des blanches, elle est très convaincante. Incarnant l’une des potentielles victimes, Betty Stockfeld est remarquable et l’on est touché par ce personnage qui ne semble viser que la réussite financière mais qui recule au dernier moment devant un mariage d’argent. Interprète méconnue, Else Argal, l’épouse de Jacques Deval, incarne avec beaucoup de sensibilité une étudiante amoureuse de la naïve dactylo jouée par Josette Day. Preuve sans doute du moralisme ambiant, cette histoire d’amour inaboutie aura des conséquences funestes pour les trois femmes impliquées.
Plus réjouissant est l’itinéraire de Claire Rivier alias DD : ses tentatives pour introduire son fiancé dans la Cité Femina sont amusantes comme la confrontation de celui-ci avec l’austère mais sympathique directrice jouée par Eve Francis ; le dénouement qui voit la fille-mère fêtée par toute la communauté va, lui, à l’encontre de la morale bien-pensante de l’époque. Interrogée soixante ans plus tard sur le film, Danielle Darrieux ne se souvenait d’ailleurs que de l’image finale de cette jeune maman souriante.
Jean-Paul Briant, Novembre 2023
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