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  • La maison des Bories 
    Jacques Doniol-Valcroze - 1970
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    Distribution :


     Maurice Garrel dans La maison des Bories
     
     
    Maurice Garrel 


     Marie Dubois dans La maison des Bories
     
     
    Marie Dubois 


     Mathieu Carrière dans La maison des Bories
     
     
    Mathieu Carrière 


     Jean-François Vlerick dans La maison des Bories
     
     
    Jean-François Vlerick 


     Marie-Véronique Maurin dans La maison des Bories
     
     
    Marie-Véronique Maurin 


     Claude Titre dans La maison des Bories
     
     
    Claude Titre 


     Hélène Vallier dans La maison des Bories
     
     
    Hélène Vallier 


     Madeleine Barbulée dans La maison des Bories
     
     
    Madeleine Barbulée 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    La maison des Bories La maison des Bories

    La maison des Bories La maison des Bories

    Marie Dubois Marie Dubois

    Claude Titre Claude Titre

    Helene Vallier Claude Titre Helene Vallier Claude Titre

    Helene Vallier Marie Dubois Helene Vallier Marie Dubois

    Helene Vallier Helene Vallier

    Jean Francois Vlerick Jean Francois Vlerick

    La Maison des Bories La Maison des Bories

    La Maison des Bories La Maison des Bories

    La Maison des Bories La Maison des Bories

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    Marie Dubois Marie Dubois

    Marie Dubois Marie Dubois

    Marie Dubois Marie Dubois

    Marie Dubois Marie Dubois

    Marie Dubois Marie Dubois

    Marie Dubois Marie Dubois

    Marie Dubois Marie Dubois

    Marie Dubois Marie Dubois

    Marie Dubois Marie Dubois

    Marie Dubois Marie Veronique Maurin Marie Dubois Marie Veronique Maurin

    Marie Veronique Maurin Marie Veronique Maurin

    Mathieu Carriere Mathieu Carriere

    Mathieu Carriere Mathieu Carriere

    Mathieu Carriere Jean Francois Vlerick Mathieu Carriere Jean Francois Vlerick

    Mathieu Carriere Marie Dubois Mathieu Carriere Marie Dubois

    Mathieu Carriere Marie Veronique Maurin Mathieu Carriere Marie Veronique Maurin

    Maurice Garrel Maurice Garrel


    Document sans nom
    Maurice Garrel  (Julien Durras) Marie Dubois  (Isabelle Durras) Mathieu Carrière  (Carl-Stéphane Kursdedt) Jean-François Vlerick  (Laurent Durras) Marie-Véronique Maurin  (Lise Durras) Claude Titre  (Ludovic) Hélène Vallier  (Marie-Louise) Madeleine Barbulée  (Mlle Estienne)
    Document sans nom
    Résumé : Ce sont les vacances scolaires pour la famille Durras qui habite une maison isolée dans un village près de Sisteron. Il fait beau. Les enfants, Laurent et Lise, jouent et font des devoirs de vacances sous le regard de Mlle Estienne. Leur mère, Isabelle, dirige la maison avec l’aide d’un couple Marie-Louise et Ludovic. Tout serait délicieux si le père, Julien, géologue réputé, ne se montrait pas très exigeant à l’égard de sa famille en particulier sur son fils à qui il reproche son manque de travail. Julien doit recevoir un traducteur allemand pour son prochain livre.
    Le traducteur, Carl-Stéphane, est un jeune homme brillant qui va révolutionner la maisonnée : jouant avec les enfants et troublant Isabelle …

    Malgré leurs désirs réciproques, elle va résister et ne s'offrira pas à Carl-Stéphane (cela rend le film plus intéressant pour cela).
    On se demande comment le couple Isabelle et Julien s'est formé: il est plus âgé qu'elle et ils se vouvoient, il est passioné de géologie ce qui n'intéresse pas Isabelle. Les enfants irritent leur père alors qu'Isabelle fait tout pour communiquer avec eux. Elle semble s'ennuyer avec son mari et sent bien que son couple vacille. L'arrivée de Carl-Stéphane pourrait faire éclater le couple alors qu'il va finir par ressouder la famille.
    Dans le film, on ne voit qu'Isabelle mais Julien semble se poser des questions car avant l'arrivée du jeune allemand, il n'y avait pas de problèmes pour lui; il régnait sur tous; son caractère fort semblait dominer sa femme et surtout ses enfants qui le craignaient. Mais, dès l'arrivée de Carl-Stephane; il voit bien que son autorité s'éfritte: les enfants jouent avec lui, sa femme s'éloigne aussi. Avec ses préoccupations, ses travaux n'avancent plus et même Carl-Stéphane trouve qu'il n'a pas grand chose à faire. Son séjour à Paris, va lui faire changer les idées qu'il a sur son couple par exemple il voulait éloigner son fils dans un internat et il finira par prendre un poste qui gardera sa famille soudée d'où l'image d'une famille unie qui cloturera le film.
    Ce film est d'un érotisme torride bien qu'il n'y ait aucune scène osée.
    Peu de comédiens dans le film: huit au total. Si le rôle de Madeleine Barbulée n'est pas très important; tous les autres le sont.
    Claude Titre, qui a souvent des rôles sympathiques, joue le salaud de service (et cela a dû lui faire plaisir de changer de registre): il désire Isabelle mais celle-ci le méprise. Sa stupidité lui coutera son renvoi.
    Hélène Vallier joue un personnage assez doux qui est satisfaite de son emploi. C'est elle qui sera la grande perdante car elle sera obligé de partir par la faute de son mari.
    Pour une fois, les enfants, sont interprétés par de vrais comédiens (qui feront d'ailleurs une carrière fort honorable): ils assument, malgré leur jeune âge, des rôles importants dans l'histoire.
    Mathieu Carrière est, comme souvent dans les premiers rôles de sa carrière, un jolie garçon romantique et qui apporte sa rigidité allemande avec sa beauté tout aussi germanique et des yeux bleus qui font le pendant de l'héroïne;
    Maurice Garrel joue à la perfection l'Homme avec ses certitudes qui vont bientôt s'écrouler.
    "Et puis, et puis, et puis il y a Frida qui est belle comme un soleil" disait Brel dans "Ces gens-là". Ici c'est Marie Dubois qui illumine tout le film. Au début, elle est dans l'ombre et progressivement elle en sort pour éclairer tout le film.
    Marie Dubois, tenait, avec ce film, dont elle est tête d'affiche, le plus beau rôle de sa carrière.
    Isabelle, Cette jolie fille blonde aux yeux bleus, l'enfermera dans ce type de rôles pour une partie de sa carrière et cela finira par la déranger.

    Alain B.


    Document sans nom

    CITANT Cocteau : « L'avant garde c'est d'aller à contre-courant de la mode », Jacques Doniol Valcroze vient de réaliser avec « La Maison des Bories » sa « Princesse de Clèves ». On imagine quelle tentation de retourner vers la chasteté, le romantisme et l'élégance un peu roidie de Mme de La Fayette, peut animer un cinéaste de notre époque toute livrée au débraillé, à la pornographie galopante, à la violence ou à la gaudriole.

    L'histoire d'une brève rencontre

    Comme « Ma nuit chez Maud », d'Eric Rohmer avait fait le bonheur et l'unanimité des cinéphiles accablés par les sinistres ébats acrobatiques des innombrables sex-films, « La Maison des Bories », dans un genre mineur, va charmer ceux qui savent encore écouter le bruit du vent dans les feuilles, reconnaître le premier frisson de septembre en plein été et croire au prix d'un amour refusé comme à la grâce des saisons. Doniol Valcroze possède cette sorte de sensibilité, il la fait passer, fluide et frémissante, dans son film.
    « La Maison des Bories » raconte, d'après un roman des années 30, l'histoire feutrée d'une brève rencontre dans un climat à la fois suranné et quasiment irréel. Un professeur de géologie et sa jeune femme vivent isolés dans une bastide provençale avec leurs deux enfants et leurs deux domestiques. Mademoiselle vient de la ville, à bicyclette, faire travailler les enfants sous le tilleul du jardin. Ses dictées fleurissent d'expressions aussi vieillottes qu'elle-même : « Les libelles agressifs... » La mère passe en souriant, s'éloigne pour régler l'intendance de la maison ; plus tard elle presse le dîner des enfants. Le père est un tyran domestique ; se prend-il pour un être exceptionnel, ses propres enfants l'agacent, sa goujaterie envers sa femme, son égoïsme foncier, son manque d'humour sont si odieux que le climat familial se détruit dès qu'il approche. Aussi, avec quelle joie les enfants et leur mère accueillent-ils l'invité : un jeune traducteur allemand du tyran.

    Un bonheur mélancolique

    Charmant, il partage les jeux des enfants, subit le tendre rayonnement de leur mère qui subit aussi le sien. Un baiser furtif, voilà tout ce qu'il y aura entre eux. Puis les choses rentreront dans l'ordre et le silence tandis que, le jeune homme parti, le professeur deviendra, on ne sait trop pourquoi, un époux agréable et un père compréhensif.
    Il y a dans tout cela bien de l'arbitraire mais qu'importe. Plus qu'à l'anecdote, c'est à ses résonances, à l'accord de la nature, des jeux d'enfants et de la musique de Mozart, à des rencontres d'yeux bleus qui se cherchent intensément, à la palette voluptueuse du photographe Ghislain Cloquet que « La Maison des Bories » doit son charme frileux et élégant. Doniol-Valcroze a réussi là mieux qu'un film très bien élevé mais allusif et fluide, plein de souvenirs réinventés et que l'on regarde, comme certains Bonnard, avec un bonheur mélancolique.
    Maurice Garrel prête son austérité au père redouté et le jeune élève Toerless-Matthieu Carrière est devenu superbe et tellement irrésistible que le mérite de la nouvelle Princesse de Clèves, la radieuse et fine Marie Dubois, n'en est que plus admirable de se refuser. Elle joue ce rôle démodé avec une violence sous-jacente et son grand talent couleur de soleil, tendre et chaleureux.

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