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  • Le diable au corps 
    Claude Autant-lara - 1947
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    Distribution :


     Gérard Philipe dans Le diable au corps
     
     
    Gérard Philipe 


     Micheline Presle dans Le diable au corps
     
     
    Micheline Presle 


     Denise Grey dans Le diable au corps
     
     
    Denise Grey 


     Jean Debucourt dans Le diable au corps
     
     
    Jean Debucourt 


     Pierre Palau dans Le diable au corps
     
     
    Pierre Palau 


     Jean Lara dans Le diable au corps
     
     
    Jean Lara 


     Michel François dans Le diable au corps
     
     
    Michel François 


     Richard Francoeur dans Le diable au corps
     
     
    Richard Francoeur 


     Germaine Ledoyen dans Le diable au corps
     
     
    Germaine Ledoyen 


     Jeanne Perez dans Le diable au corps
     
     
    Jeanne Perez 


     Jacques Tati dans Le diable au corps
     
     
    Jacques Tati 


     André Bervil dans Le diable au corps
     
     
    André Bervil 


     Edmond Beauchamp dans Le diable au corps
     
     
    Edmond Beauchamp 


     Charles Vissières dans Le diable au corps
     
     
    Charles Vissières 


     Albert Michel dans Le diable au corps
     
     
    Albert Michel 


     Albert Rémy dans Le diable au corps
     
     
    Albert Rémy 


     Jean Berton dans Le diable au corps
     
     
    Jean Berton 


     Raymond Destac dans Le diable au corps
     
     
    Raymond Destac 


     Léon Larive dans Le diable au corps
     
     
    Léon Larive 


     Maurice Lagrenée dans Le diable au corps
     
     
    Maurice Lagrenée 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Le diable au corps Le diable au corps

    Le diable au corps Le diable au corps

    Micheline Presle Micheline Presle

    Le diable au corps Le diable au corps

    Denise Grey Denise Grey

    Gerard Philipe Gerard Philipe

    Gerard Philipe et Micheline Presle Gerard Philipe et Micheline Presle

    Gerard Philipe et Micheline Presle Gerard Philipe et Micheline Presle

    Gerard Philipe et Micheline Presle Gerard Philipe et Micheline Presle

    Gerard Philipe et Micheline Presle Gerard Philipe et Micheline Presle

    Gerard Philipe et Micheline Presle Gerard Philipe et Micheline Presle

    Gerard Philipe et Micheline Presle Gerard Philipe et Micheline Presle

    Jean Debucourt Jean Debucourt

    Michel Francois et Gerard Philipe Michel Francois et Gerard Philipe

    Micheline Presle Micheline Presle

    Micheline Presle Micheline Presle

    Micheline Presle Micheline Presle

    Micheline Presle Micheline Presle

    Micheline Presle Micheline Presle

    Micheline Presle Micheline Presle

    Micheline Presle Micheline Presle

    Micheline Presle et Gerard Philipe Micheline Presle et Gerard Philipe

    Francoeur Vissieres Beauchamp Francoeur Vissieres Beauchamp

    Gerard Philipe Gerard Philipe


    Document sans nom

    Célèbre à dix-neuf ans, Raymond Radiguet mourut neuf mois après

     

    "IL pouvait avoir 16-17 ans et en paraissait à peine 15. Habillé qu'il était d'un veston couleur mastic à pied-de-poule marron beaucoup trop vaste pour lui, dont il avait retroussé les manches qui lui tombaient plus bas que les mains, et revêtu d'un pantalon de fonctionnaire, à raies, qui se tirebouchonnait sur des souliers éculés dont le cuir était tout craquelé faute de cirage. Des mèches lui tombaient dans les yeux qui étalent forts beaux et effarouchés. Il me tendit en rougissant une lettre de recommandation de Max Jacob." Tel apparut à Blaise Cendrars le futur auteur du « Diable au corps » : Raymond Radiguet. Son père, Maurice Radiguet, caricaturiste, a renoncé au rêve de voir son fils devenir un brillant élève. A l'école communale de Saint-Maur, il ne s'Intéresse qu'à Lautréamont, Verlaine, Mallarmé, Rimbaud qu'il va lire tranquillement sur les bords de la Marne, dans la barque paternelle. Entré au lycée Charlemagne, il le quitte en quatrième. Il veut écrire. Résigné, son père l'envoie à son ami André Salmon, qui lui prend habituellement ses dessins pour la première page de « L'Intransigeant ». Le jeune Raymond y joint les siens et ses premiers poèmes, signés Rajki. André Salmon trouve inquiétante l'esthétique dont ils témoignent mais il aime le jeune homme, lui faisant faire de petits reportages pour « L'Eveil » et « L'Heure ». Puis, accablé de travail, il décide de confier cet étonnant adolescent à Max Jacob. Presque sur-le- champ, le Jeune poète appelle son aîné par son prénom et le tutoie au bout de quelques jours. Mais la grande rencontre fut celle avec Jean Cocteau, en 1918. "Nous le vîmes, écrit Cocteau, pour la première fois, dans une galerie de ta bleaux. Il était petit, pâle, myope. Ses cheveux mal coupés pendaient sur son col et lui faisaient des favoris. Il grimaçait comme au soleil. Il sautillait dans sa démarche. On eût dit que les trottoirs lui étaient élastiques. Il tirait de ses poches les petites feuilles de cahiers d'écolier qu'il y enfonçait en boule. Il les déchiffonnait du plat de la main et, gêné par une des cigarettes qu'il roulait lui-même, essayait de lire un poème très court. Il le collait contre son œil... il parlait peu. Voulait-il inspecter une toile ou un texte, il sortait de sa poche des lunettes cassées qu'il employait à la manière d'un monocle.»

    La vie de bohème

    Avec Jean Cocteau et Max Jacob, Raymond Radiguet entre en plein cœur de la vie littéraire et artistique. Il flirte avec André Breton et les dadaïstes. Mais avec Cocteau, il se sépare d'eux et s'oriente tout naturellement vers une écriture toute classique. Il écrit toujours des poèmes, qui paraîtront en 1920 sous le titre « Les Joues en feu ». Mais Cocteau le pousse à écrire en prose. Radiguet commence « Le Diable au corps ». Cela ne va pas tout seul. La vie de bohème (c'est l'époque folle du « Bœuf sur le Toit » dont il est un assidu) ne favorise pas le travail. L'été 1921, Cocteau décide d'emmener son poulain à la campagne, en Auvergne d'abord, puis à l'hôtel Chanteclerc, au Tiquey, sur les bords du bassin d'Arcachon.

    Lancé à l'américaine

    "Radiguet. imbibé d'alcool. écrit Cocteau, le jour de son arrivée à la campagne, se mettait à l'eau et au lait sans effort. Il devenait un enfant, il écrivait sur des cahiers de classe ; quelquefois, il se révoltait contre son œuvre comme un élève contre ses devoirs de vacances. Il fallait le gronder, l'enfermer. Il bâclait alors un chapitre rageusement. Ensuite, il le recommençait. » Deux ans plus tard, le 10 mars 1923. Bernard Grasset édite « Le Diable au corps ». Lancé à l'américaine avec une publicité tapageuse pour l'époque, le roman devient vite ce qu'on n'appelle pas encore un « best-seller ». On trouve prodigieux que l'auteur n'ait que dix-sept ans (en fait, il en a dix-neuf) et scandaleuse cette histoire d'amour entre la femme d'un « poilu » et un Jeune homme. Ce succès agace l'auteur, " II détestait les Jeunes prodiges, écrit Cocteau. Il rêvait d'atteindre l'âge où le succès ne résulte plus de quelque charme phénoménal. » Mais il n'eut que le temps d'accomplir un second prodige: "Le Bal du comte d'Orgel ». et mourut de la fièvre typhoïde le 12 décembre 1923. condamné à partager avec Rimbaud le terrible privilège, comme dit Cocteau, d'être un phénomène des lettrés françaises.

    Un film à Scandales

    CLAUDE AUTANT-LARA (notre photo) est sans doute le metteur en scène le plus censuré de France. « Le Diable au corps », « Le Blé en herbe », « Les Régates de San Francisco », « Le Meurtrier », « Le Journal d'une femme en blanc » n'ont pu être présentés au public que largement expurgés. « Le Diable au corps », à sa sortie, en 1947, provoqua un scandale un peu exagéré. Résultat du scandale, Autant-Lara dut attendre trois ans avant de pouvoir retravailler. En tout cas, en ce 23 juin 197, la télévision inscrit à son programme, pour la deuxième fois (première diffusion : 1962), son plus célèbre film. Il s'est vainement opposé à l'exploitation du « Diable au corps » par la télévision. Il a, avec les scénaristes Jean Aurenche et Pierre Bost, intenté un procès lors de la première diffusion. « C'est un scandale, dit-il, le producteur a amassé une véritable fortune en vendant notre film, sans notre avis et sans nous donner un sou, à toutes les télévisions du monde. Nous avons été déboutés de notre procès. Notre contrat était, estimèrent les juges, mal fait. En 1947, on ne pouvait penser à la télévision. »

     

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