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Alain Delon et Bernard Fresson
Charles Bronson et Bernard Fresson
Charles Bronson et Catherine Sola
Olga Georges Picot et Brigitte Fossey
Raoul Guylad et Bernard Fresson
Kim Camba David Gerson Alexandre Mincer
Rene Aranda le garcon de cafe tout au fond
Alain Delon Dino Barran Charles Bronson (voix de John Berry) Franz Propp Olga Georges-Picot Isabelle Moreau Bernard Fresson l’inspecteur principal Meloutis Brigitte Fossey Dominique Austerlitz surnommée ‘’Waterloo’’ Ellen Bahl Martha, la femme avec l'américain Jean-Claude Balard un inspecteur de police Michel Barcet l’inspecteur Muratti Stéphane Bouy un inspecteur de police André Dumas le chef du personnel de la Synteco Steve Eckardt l’américain à la poupée Marie-Noëlle Gresset l’employée de la Synteco qui n’est là que depuis 6 mois Lisette Lebon Gilberte, la bonne de Dominique Mariana Falk Catherine, ''la poupée'' Sandrine Schmidt la 1ère femme de la Synteco examinée par Barran Catherine Sola l’infirmière du Val de Grâce Jacques Marbeuf un para qui joue au poker avec Barran (non crédité) Michel Monfort un para qui joue au poker avec Barran (nc) Claude Salez un para (nc) Guy Delorme le barbu avec l’américain (nc) Antoine Baud le 2d homme avec l’américain (nc) Toni Morena un vigile de la Synteco (nc) Béatrice Costantini la 2de femme de la Synteco examinée par Barran (nc) Kim Camba le vigile 315 de la Synteco (nc) David Gerson le vigile 119 de la Synteco (nc) Alexandre Mincer : le vigile 112 de la Synteco (nc) Raoul Guylad un inspecteur de police (nc) Jacques Van Dooren un inspecteur de police à Orly (nc) Jean Minisini un inspecteur de police à Orly / un bagagiste bousculé par Barran à Orly (nc) Pierre Vaudier un passant devant la gare St-Lazare (nc) Sylvain Levignac le passant derrière Barran à la gare St-Lazare (nc) Jean-Paul Tribout un inspecteur de police (nc) Pierre Marteville la voix d’un journaliste (nc) René Aranda un serveur du restaurant ‘’Le Breteuil’’ (nc)
"Adieu l’ami" est un film policier qui donne la vedette au tandem Alain Delon et Charles Bronson.
L’intérêt de l’histoire se tient dans l’évolution de leurs sentiments l’un pour l’autre au fur et à mesure des événements.
L’intrigue
Un bateau revient d’Algérie et accoste à Marseille. Sur le quai, une jeune femme est à la recherche d’un certain Docteur Mozart, militaire. Ne le repérant pas, elle s’adresse à un autre médecin militaire Dino Barran (Alain Delon) Elle lui explique qu’elle comptait sur le fameux Mozart pour qu’il lui rende un service : Elle lui avoue avoir volé des titres représentant une valeur certaine et que prise de remords, elle voudrait les remettre dans le coffre-fort d’une grande entreprise. Elle dit se nommer Isabelle Moreau (Olga Georges-Picot) et demande à Barran de remplacer Mozart. Il assurera la visite médicale annuelle du personnel de l’entreprise durant 3 jours, juste avant Noël. Isabelle a tout prévu ! Il se laissera enfermer dans le sous-sol, ouvrira le coffre avec le code qui aura été filmé auparavant, et déposera les titres volés et ressortira lors de la reprise du travail..
Lors de son arrivée à Marseille, Barran a été interpellé par un certain Franz Tropp (Charles Bronson), personnage étrange, mercenaire, électron libre, bagarreur, mais assez sympathique, même s’il se montre collant vis-à-vis de Barran. Tropp, à la recherche de bons coups, flaire un certain mystère autour du médecin et le suit.
Barran accepte d’assurer les visites médicales de l’entreprise et fait la connaissance de sa jeune et timide assistante « Waterloo », surnommée ainsi car son vrai nom est Austerlitz (Brigitte Fossey).
Tout ne se déroule pas vraiment comme prévu puisque la vidéo supposée révéler le code d’ouverture du coffre ne donne que 3 chiffres sur 7. Tropp rejoint Barran, persuadé qu’il est sur un bon coup. Barran qui faisait confiance à Isabelle apprend que le coffre contient finalement 200 millions de francs. Les deux hommes ennemis au départ, arrivent à trouver un semblant d’entente pour tenter de tomber sur la bonne combinaison ! Après maintes tentatives, ils parviennent à la bonne série de chiffres mais pour s’apercevoir aussi que le coffre est vide…
Barran réalise qu’il n’est qu’un pion dans cette histoire et quand les deux compères, après moultes péripéties découvre le cadavre d’un gardien assassiné, ils prennent conscience que tout était organisé pour que Barran, à défaut de Mozart, serve de bouc émissaire. Tous deux se mettent d’accord : pas question de faire savoir qu’ils étaient deux ! Cela aggraverait leur cas ! Si Tropp réussit à sortir tranquillement de l’entreprise, lors de l’embauche le 26 décembre, Barran, qui était repéré manque de se faire écraser lors de la sortie du parking.
Les deux complices réussissent à gagner l’aéroport d’Orly, séparément bien sûr ! Mais Tropp voit les policiers s’organiser discrètement pour attraper Barran et il fait diversion, lui permettant de se sauver. Barran veut retrouver Isabelle et pour cela se rend chez Waterloo. Elle a sûrement des renseignements… Il apprend qu’Isabelle Moreau n’existe pas, du moins sous ce nom… C’est lui, Barran, qui va résoudre l’énigme ; il a prévenu la police. Et les coupables sont arrêtés.
Tropp qui a été cuisiné pendant des heures n’a jamais craqué ! Comme ils se l’étaient promis les deux militaires ont tenu parole. Peut-être se retrouveront-ils un jour ! Adieu l’ami !
Un film avec du suspens, bien joué par les deux grands acteurs que rejoignent tous les seconds rôles, très convaincants. Un film à revoir avec plaisir.
Donatienne Roby, Juillet 2022
Distributeur : C.C.F.C.
Scénario et dialogues : Sébastien Japrisot
Directeur de la photographie : Jean-Jacques Tarbès
A la caméra : Bernard Noisette
1er assistant opérateur : Claude Bourgoin
Chef décorateur : Jacques Dugied
Décorateur adjoint : Enrique Sonois
Musique : François de Roubaix
Editions musicales Francis Dreyfus
Montage : Hélène Plemianikov
Assistante monteuse : Catherine Gabrielidis
Ingénieur du son : Jean Labussière
Perchman : Gabriel Salagnac
Assistants réalisateur : Pierre Lary, Pierre Grunstein
Script-girl : Aurore Paquiss
Régie générale : Jean Lara
Régie extérieure : Eric Simon
Combats et cascades de Claude Carliez
Photographe : Vincent Rossell
Costumière : Tanine Autre
Chef maquilleuse : Fernande Hugi
Conseiller pour la couleur : Pierre Peytavie
Fourrures de Chombert
Coiffures de Carita
Robes et costumes créés et exécutés par la maison Vog
Bijoux de Van Cleef et Arpels
Administrateur de production : Jacqueline Oblin
Secrétaire de production : Odette Darrigol
Directeur de la production : Ulrich Pickard
Produit par Serge Silberman
Une co-production franco-italienne :
Greenwich Film Production – Paris
Medusa Distribuzione - Rome
Couleurs par Eastmancolor
Studios : Franstudio à Saint-Maurice
Extérieurs : Marseille, Paris
Séquences tournées sur l’Aéroport de Paris
Auditorium : Paris-Studio-Cinéma (Studios de Billancourt)
Laboratoires : G.T.C. Joinville
Visa de contrôle cinématographique n°33.454
Durée : 115 min.
Date de sortie à Paris : 14/08/1968 aux cinémas Ermitage, Rex, Rotonde, Telstar
Nombre d’entrées à Paris : 681.710
Nombre d’entrées en France : 2.639.713
Titres en Allemagne de l’ouest : Bei Bullen singen Freunde nicht
Du kannst anfangen zu beten
Date de sortie : 17/10/1969
Titre en Espagne : Adiós, amigo
Dates de sortie : 31/01/1969 (Barcelone) et 10/02/1969 (Madrid)
Titres aux Etats-Unis : Farewell, Friend
Honor Among Thieves
Date de sortie : 08/08/1973
Titre en Grande-Bretagne : Farewell, Friend
Titre en Italie : Due sporche carogne - Tecnica per una rapina
Date de sortie : 05/09/1968
Titre aux Pays-Bas : Vaarwel vriend
Corrections, ajouts : Jean-Pierre Pecqueriaux, octobre 2022