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Andree Tainsy et Christian Lude
Blondeau Darrieux Wasley Rousseau
Christian Lude et Danielle Darrieux
Danielle Darrieux et Noel Noel
Danielle Darrieux et Paul Meurisse
Gerard Oury et Danielle Darrieux
Louisette Rousseau et Andre Wasley
Noel Noel et Danielle Darrieux
Paul Meurisse et Alberto Sordi
Paul Meurisse et Bernard Musson
Paul Meurisse et Danielle Darrieux
Danielle DARRIEUX Brigitte de Lédouville NOËL-NOËL Guillaume Lestrange Paul MEURISSE Manuel Villa Alberto SORDI Xavier Laurentis Gérard OURY Maurice Portal André PHILIP le maire d'Houblonnes Germaine DELBAT Mlle Lindex Lucien BLONDEAU Dr KrugerChristian LUDE Hélier André WASLEY le général Louisette ROUSSEAU la générale Jacques SEILER le curé d'Houblonnes HARRY-MAX le maire de Cannes Jacques MANCIER le directeur de l'hôtel Henri VIRLOJEUX le garçon de café Bernard MUSSON le réceptionniste Camille GUÉRINI le médecin Albert MÉDINA le commissaire Alain NOBIS l'architecte à Cannes Andrée TAINSY Mme Hélier Olivier DARRIEUX l'architecte à Houblonnes Robert BLOME un membre du conseil d'administration Jean-Jacques STEEN un habitant d'Houblonnes Marcel LOCHE le domestique de Brigitte Henri COUTET le gendarme Jean DEGRAVE un joueur au cercle Pierre BRICE un autre joueur René BERTHIER un autre joueurRobert CHARLET Louis SAINTÈVE Roger VINCENT Bernard HUBRENNE
Dernier film réalisé par Raymond Bernard, « Le septième ciel » n’est certes pas au niveau des grandes œuvres du cinéaste, tournées à la fin du muet et au début du parlant. Co-produite par Danielle Darrieux, c’est une comédie d’humour noir qui lorgne vers les grandes réussites anglaises du genre, « Noblesse oblige » ou « Tueurs de dames ». Scénariste de Raymond Bernard dans les années 30, André Lang est l’auteur du roman « La jardinière de minuit » à l’origine du film. « La belle jardinière » fut d’ailleurs le titre envisagé jusqu’au moment où l’on s’aperçut que la chaîne de magasins du même nom menaçait la production d’un procès !
La jardinière de minuit, c’est Brigitte de Lénouville, jeune veuve et bienfaitrice du village d’Houblonnes où elle distribue allègement les millions au profit de diverses fondations caritatives. Il est vrai que cela ne lui coûte guère puisqu’avec l’aide de son comptable énamouré (Noël-Noël), elle assassine d’odieux malfrats dont elle récupère préalablement les richesses… Ses dix premières victimes reposent sous les massifs d’hortensias – sa fleur favorite – qui ornent sa belle propriété !
Le film se laisse voir sans déplaisir mais malheureusement sans enthousiasme. Autour de Danielle Darrieux, très à l’aise, la distribution masculine est de qualité, Gérard Oury endossant le rôle le plus antipathique - aussi n’est-on pas fâché de le voir disparaître le premier. Victimes potentielles de Darrieux, Paul Meurisse et Alberto Sordi sont excellents cependant que Noël-Noël bénéficie des moments les plus drôles. Le générique est très riche mais les autres interprètes – Delbat, Tainsy, Musson, Virlojeux entre autres – n’ont que de brèves apparitions, aussi ne peut-on s’attacher à aucune de ces silhouettes, comme si l’on ne savait plus, à la fin des années 50, développer correctement un second rôle intéressant.
Darrieux tira elle-même le bilan de son expérience de productrice : « Mon mari et moi n’étions vraiment pas faits pour la production : « Le septième ciel », comédie un peu pâlotte, n’a fait rire personne… et nous a ruinés. »
Jean-Paul Briant, mars 2022