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  • Les amitiés particulières 
    Jean Delannoy - 1965
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    Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo


    Distribution :


     Didier Haudepin dans Les amitiés particulières
     
     
    Didier Haudepin 


     Louis Seigner dans Les amitiés particulières
     
     
    Louis Seigner 


     Michel Bouquet dans Les amitiés particulières
     
     
    Michel Bouquet 


     Lucien Nat dans Les amitiés particulières
     
     
    Lucien Nat 


     François Leccia dans Les amitiés particulières
     
     
    François Leccia 


     Dominique Maurin dans Les amitiés particulières
     
     
    Dominique Maurin 


     Gérard Chambre dans Les amitiés particulières
     
     
    Gérard Chambre 


     Bernard Musson dans Les amitiés particulières
     
     
    Bernard Musson 


     Henri Coutet dans Les amitiés particulières
     
     
    Henri Coutet 


     Colette Régis dans Les amitiés particulières
     
     
    Colette Régis 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Les amitiés particulières Les amitiés particulières

    Les amities particulieres Les amities particulieres

    Didier Haudepin Didier Haudepin

    Didier Haudepin Didier Haudepin

    Didier Haudepin Didier Haudepin

    Didier Haudepin et Francis Lacombrade Didier Haudepin et Francis Lacombrade

    Dominique Diamant et Louis Seigner Dominique Diamant et Louis Seigner

    Dominique Maurin et Francis Lacombrade Dominique Maurin et Francis Lacombrade

    Dominique Maurin Dominique Maurin

    Francis Lacombrade Francois Leccia Gerard Chambre Francis Lacombrade Francois Leccia Gerard Chambre

    Francis Lacombrade Francis Lacombrade

    Gerard Chambre Gerard Chambre

    Louis Seigner et Didier Haudepin Louis Seigner et Didier Haudepin

    Lucien Nat et Francis Lacombrade Lucien Nat et Francis Lacombrade

    Michel Bouquet et Didier Haudepin Michel Bouquet et Didier Haudepin

    Michel Bouquet Michel Bouquet


    Document sans nom
    Francis Lacombrade Georges de Sarre Didier Haudepin Alexandre Motier Dominique Diamant Maurice Motier, son frère aîné François Leccia Lucien Rouvère Gérard Chambre André Ferron, ami intime de Lucien Dominique Maurin Marc de Blajan Lucien Nat Le Père supérieur Louis Seigner Le Père Lauzon Michel Bouquet Le Père de Trennes Bernard Musson Un père abbé Henri Coutet L'employé de l'institution Colette Régis La religieuse Les petits chanteurs de Vincennes 
    Document sans nom
    "Les amitiés particulières" est une oeuvre réalisée par Jean Delannoy, d'après le roman éponyme de Roger Peyrefitte paru en 1943 et dont l'action se situe vers 1920.

    Le sujet de cet opus traite des relations affectueuses, passionnées, voire violentes et pures en même temps, des lycéens internes d'une institution catholique. Pas de mixité, la seule femme de l'histoire étant une religieuse.

    Jean Delannoy réussit le pari de respecter le roman tout en ne tombant jamais dans le voyeurisme, ni dans un climat graveleux. Du très bon cinéma ..., Il nous offre une réalisation soignée et nous restitue cette ambiance lourde de l'internat.
    Aidé en cela par les interprétations remarquables de Louis Seigner, Lucien Nat et Michel Bouquet qui incarne le trouble Père de Trennes, il nous relate la relation fusionnelle mais néanmoins platonique de Lucien (François Leccia) et d'André Ferron (Gérard Chambre), ces deux adolescents se retrouvant de temps en temps dans la chambre du Père de Trennes, pour déguster une liqueur et fumer.
    Un nouvel arrivant, Georges de Sarre (Francis Lacombrade pour son 1er rôle) s'aperçoit de cette relation, confirmée par les dires d'un autre élève Marc de Blajan (Dominique Maurin) et Georges, perturbé, dénonce les faits. André quitte l'institution et Lucien est désespéré. Puis c'est le tour du Père de Trennes, lui aussi dénoncé de quitter son poste.
    Georges est entre le bien et le mal, les purs et les impurs ! Il a 15 ans... Lors d'un office, il croise le regard du petit Alexandre (Didier Haudepin) et est tout de suite attiré par l'enfant de 12 ans. Il l'aborde et le garçonnet d'abord flatté et admirati, va s'attacher à lui de façon passionnée, lui écrivant des poèmes enflammés. Georges lui aussi s'attache à l'enfant qu'il retrouve en cachette, mais toujours platoniquement, du moins pour le moment.
    Les deux jeunes vivent un véritable amour pur. Le Père Lauzon (Louis Seigner) prend conscience des faits et s'en inquiète. Maladroitement sans doute, il oblige Georges à interrompre cette relation. Le jeune Alexandre qui ne voit pas le mal ne s'en remettra pas et sautera du train qui le ramène chez lui. Un vrai drame. Le Père Lauzon culpabilisera toute sa vie.


    Ce film fait réfléchir sur la fragilité et en même temps la force et l'intensité des amours entre jeunes enfants. Ici est abordée l'homosexualité, présentée comme "le mal" et qui provoque le geste fatal du petit Alexandre.
    L'attitude très ambigüe du Père de Trennes est traitée très discrètement, trop peut-être.

    Le film serait-il vu et apprécié de la même manière aujourd'hui ? Déjà la mixité existe, ce qui assure un équilibre. Mais l'enfance est à juste titre davantage protégée.

    Le jeune Francis Combrade était, à l'époque où il a été repéré pour être Georges de Sarre, danseur à l'opéra de Paris. Quant au jeune Didier Haudepin, il était un habitué, avec sa jeune soeur Sabine, du théâtre de la jeunesse de Claude Santelli.

    Signalons enfin que c'est sur le tournage de ce film que Roger Peyrefitte, l'auteur, va rencontrer le tout jeune Alain-Philippe Malagnac âgé de 12 ans et demi, figurant, et dont il va tomber amoureux fou au point d'en faire son compagnon.
    Là, de nos jours, cela ne passerait pas ! ... A méditer...

    Donatienne Roby, Décembre 2020


    N'en déplaise aux âmes avides de tumulte, le scandale n'est pas arrivé. En passant à l'écran, « Les Amitiés particulières » ne dégagent pas l'odeur de soufre que craignait François Mauriac, Roger Peyrefitte a trouvé en son metteur en scène, Jean Delannoy, un zélateur de stricte obédience, doublé d'un moraliste rigoureux. Le cadre sévère et noble de l'abbaye de Royaumont exhausse et épure les passions. La photographie de Christian Matras les nimbe d'une lumière spirituelle. L'adaptation et les dialogues d'Aurenche et Bost gardent du roman sa haute tenue littéraire, refusant les abandons et les orages redoutés. Dès lors, si le censeur ne trouve rien à reprendre, qu'en sera-t-il du critique ? « Il ne faut pas laisser les enfants jouer avec les allumettes », semble-t-on nous murmurer. Saluons le courage de Jean Delannoy, qui tisse lentement sa trame cinématographique autour de deux adolescents dont l'entière amitié se transforme — j'allais écrire se déna ture — en un total amour. Le film, comme le roman, mériterait en exergue ces vers de Baudelaire : Mais le vert paradis des iamours enfantines, Mais le vert paradis plein ide plaisirs furtifs Est-il déjà plus loin qu- l'Inde et que la Chine... Car, tout respire, ici, la nostalgie de ces purs états ou le trouble de jeunes adolescents est décanté et sublimé sans cesse. Hélas, Francis Lacombradc a dix- sept ans, tandis que, dans le roman, Georges de Sarre en a quinze. Les regards qu'il porte sur l'adorable Didier Haudepin créent parfois le malaise, risquent à tout moment de faire basculer l'œuvre, mais peut-être une certaine gêne est-elle nécessaire. L'action se passe durant les années 20 dans un collège religieux, et les bons pères regardent avec terreur s'échafauder les intrigues de ces jeunes garçons. La discipline d'un rigorisme absolu ne peut qu'échauffer les esprits. Enfin, les adolescents sont en plein romantisme : les rendez-vous secrets ont lieu dans une serre. Ils fument en cachette, s'écrivent des vers, font l'échange du sang, imaginent d'impossibles et merveilleuses évasions. La menace que fait peser sur eux la discipline jésuite ne peut que stimuler leur ardeur, leur défi. Sans doute, le film porte-t-il la marque de l'époque qu'il veut dépeindre. Aujourd'hui, les séides de Johnny Hallyday emploieraient des termes plus vigoureux pour sceller leur amitié. Les méthodes d'éducation religieuse se sont assouplies, allégées. L'écran limite ainsi la portée de ces amitiés particulières. De plus, la magie du style écrit ne passe pas toujours dans les images. Si la rigueur garde ses droits, la poésie demeure par trop formelle. Reste, cependant, un film des plus honorables, d'une parfaite cohésion et d'une scrupuleuse honnêteté. La distribution est de qualité. Louis Seigner donne son honnêteté bourrue et sa maladresse au père Lauzon. Michel Bouquet dessine très justement les contours inquiétants de l'ambigu père de Trennes. Et l'on se souviendra longtemps du visage de Didier Haudepin portant l'agneau à l'autel, auréolé de la grâce à jamais préservée de l'enfance.
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    1 Commentaire

    JIPI

    Date : 09-11-2021 Heure : 11:44:08



    « Mon amour s'est transformé en flamme, et cette flamme consume peu à peu ce qui est terrestre en moi. » Friedrich Von Hardenberg dit Novalis L’amour s’exprime par des rimes, couchées sur papier blanc. Des regards transcendés par des propos inconnus unissent des mains dans des lieux secrets. Des cheveux se caressent sous des notes de pianos aux sonorités presque célestes. Les sangs ne font plus qu’un. Georges et Alexandre s’aiment au delà de ce que le commun des mortels est capable de comprendre et surtout d’accepter. Dieu en prenant l’apparence d’un agneau dans les bras d’un visage presque féminin semble cautionner ce qui ne peut être. Offrant à un regard foudroyé par une vision mystique le coup de foudre instantané d’une passion naturelle et sensitive que l’on assume pleinement malgré son interdit. Un amour éternel attisé par le rituel et le verbe amoureux momentanément hors d’un monde réfractaire ne sachant que recadrer et sanctionner de véritables sentiments ne faisant que se répandre dans leurs plus beaux ornements.