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    Le quincaillier de Meaux

    Pierre Lary - 1978
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    Distribution :


     Paul Le Person dans Les héritiers : Le quincaillier de Meaux
     
     
    Paul Le Person 


     Michel Blanc dans Les héritiers : Le quincaillier de Meaux
     
     
    Michel Blanc 


     Juliet Berto dans Les héritiers : Le quincaillier de Meaux
     
     
    Juliet Berto 


     Anémone dans Les héritiers : Le quincaillier de Meaux
     
     
    Anémone 


     Marie-Anne Chazel dans Les héritiers : Le quincaillier de Meaux
     
     
    Marie-Anne Chazel 


     Anna Prucnal dans Les héritiers : Le quincaillier de Meaux
     
     
    Anna Prucnal 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
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    Les héritiers : Le quincaillier de Meaux Les héritiers : Le quincaillier de Meaux

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    Document sans nom

    LES HÉRITIERS LE QUINCAILLIER DE MEAUX de Pierre Lary avec Paul Le Person

    Un titre à la Simenon , une évocation cruelle des « Années folles » un drame sordide où se croisent, se heurtent, se déchirent deux personnages qui n'auraient jamais dû se rencontrer : un boutiquier de province qui lâche Poujade pour Machiavel , une brave fille cossarde et un peu paumée, Cendrillon de faubourgs devenue princesse, l'espace de quelques semaines : tel apparaît ce « Quincaillier de Meaux ». Un beau film, qui laisse un peu mal à Taise. Il se déroule dans un château, hanté par la présence d'une femme morte, une certaine comtesse Voltov, égérie du Paris de 1925, celui du bal nègre, des « coco - parties » et des « montparnos ». Le château, c'est son héritage. convoité "Il y a quinze ans que j'avais envie de tourner un film à cet endroit", explique Pierre Lary, le réalisateur. L'endroit, c'est le château de Saint-Rémy, près de Rambouillet : une belle bâtisse Charles X, inhabitée depuis longtemps. Elle a repris vie pendant trois semaines, l'hiver dernier, pour les besoins du film. « J'ai essayé, explique Pierre Lary, de recréer le décor et l'ambiance qui existaient là à l'époque de la splendeur de la propriétaire, non seulement par l'ameublement, mais par des notes plus personnelles. Par exemple, dans des photos accrochées aux murs, on a « réincrusté » cette femme sur des documents de l'époque. On la voit en compagnie de Coco Chanel ou de Joséphine Baker. Nonce Giordani a même peint son portrait dans le style de Van Dongen... »

    Assistant de Luis Bunuel

    Parfois passe, en flashback, l'ombre fantomatique, mais terriblement présente, de la comtesse, enturbannée, fardée, drapée dans une de ces robes de Poiret qui faisaient aux femmes des poitrines d'éphèbes. Pierre Lary, qui est âgé de quarante-cinq ans, a débuté dans le cinéma il y a une vingtaine d'années. Il fut l'un des assistants d'Abel Gance pour « Austerlitz » et surtout celui de Bunuel, pour sept films allant du « Journal d'une femme de chambre » à « Cet obscur objet du désir ». Il est l'auteur de deux séries : « Les Secrets de la mer Rouge », d'après Henry de Monfreid, séries réalisées à Djibouti et dans le golfe Persique et diffusées en 1958 et 1975. L' an dernier, il nous a donné, au cinéma, un très beau film, avec Jean Rochefort pour vedette « Le Diable dans la boîte », une sorte de satire du monde des affaires au temps des tours et des ordinateurs. « Dans ce film, j'ai d'abord voulu donner un spectacle et non faire une de ces œuvres à message qui s'adressent à un public restreint, explique- t-il. Mais à travers l'histoire — l'aventure d'un « cadre » mis à la porte qui ne veut pas quitter son bureau et se transforme en gréviste de la faim — j'ai tenté de faire passer ma vision personnelle, d'intéresser les gens tout en disant ce que j'avais envie de dire. » Actuellement, Pierre Lary travaille, avec Daniel Goldenberg, à l'adaptation de « Rainer », série tirée des romans de Claude Klotz et dont Louis Velle est le héros.

    Un monde nouveau

    Il prépare, aussi pour la télévision, dans la série « Airport », une oeuvre de science-fiction : « Charter 2020 ». « Cela se passe dans quarante ans. Une guerre terrible a dévasté le monde et une « Caravelle » est restée immobilisée des années sur un îlot, avant de pouvoir miraculeusement repartir avec quinze passagers : les survivants et les enfants qui sont nés. A Roissy, ces voyageurs découvrent un aéroport en sommeil et un monde nouveau, un monde où les hommes disparaissent petit à petit car les femmes n'engendrent plus que des filles. Dans cet univers sans mâles où, depuis la guerre, on a sacrifié les moyens de transport — générateurs de conflits - pour développer les télécommunications, la « Caravelle » fait figure d'arche de Noé, et les hommes qu'elle amène sont immédiatement « chouchoutés ». Au fond, c'est un film très phallocratique. » Les premières prises de vues doivent avoir lieu à la fin de septembre... si, d'ici là, Pierre Lary a déniché une « Caravelle » disponible pendant trois semaines. C'est moins facile qu'il y paraît.

    PAUL LE PERSON : ENCORE UN ROLE DE MÉCHANT

    Le Quincaillier de Meaux - est le deuxième film de la série " Les Héritiers ". dans le quel joue Paul Le Person, le premier ayant été - Le Pendu -, de Roger Pigaut. Dans - Le Quincaillier de Meaux -, Le Person apparaît comme un personnage équivoque, à multiples facettes, tour à tour misérable et monstrueux, commerçant paisible, valet stylé, petit-bourgeois roublard, méchant, intéressé, brutal. Il sait être émouvant par l'amour qu'il voue à cette maison, à laquelle iI a tout sacrifié et, en même temps, être insupportable par son âpreté, son cynisme, face à Juliet Bertho gentille, désemparée, égoïste. Le Person, enfant d'Argenteuil mais d'origine bretonne, devenu dessinateur industriel sans vocation, a appris son métier de comédien avec Jean-Louis Barrault et René Simon avant — par un de ces détours dont les carrières du spectacle sont prodigues — de jouer l'opérette pendant quatre ans (- Et pourtant, je n'ai pas d'oreille et ne sait toujours pas chanter -). Depuis, il a fait carrière au théâtre (- Le Brave Soldat Schweik -, - Le Concile d'amour -, - Adrien VII -, etc.), au cinéma (- La Vie de château -, - Le Voleur -, - Alexandre le Bienheureux -, etc.) et à la télévision (- La Malle de Hambourg -, - La Tuile aux loups -, - Banlieue sud-est -). Ou l'a vu tour à tour en policier, en truand, en paysan. Longtemps, il a été cantonné dans des rôles de - bons gars - Et puis, tout a changé. Maintenant, je ne joue que des salauds. Cela a commencé avec - Vieille France -, de Roger Martin du Gard, et cela continue... - Après des vacances passées à Nohant, au pays de George Sand (- En Bretagne, j'ai trop d'amis, de famille : on va de gueuleton en gueuleton... -), il a repris le tra- vail : un film mis en scène par Jean-Claude Brialy, - La Nuit de l'été -. C'est l'histoire de la fuite du roi en 1791. Henri Tisot est Louis XVI ; Marina Vlady, Marie-Antoinette, et Le Person, le maire de Varennes. Pas exactement un salaud ; mais, dans l'optique de Louis XVI, en tout cas pas un - bon gars -.

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