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Gerard Chevalier Henri Marteau
Hugues Quester JP Castaldi et Alain Doutey
Nanette Corey et Jacques Marbeuf ou X
Raymond gerome et Jean Marconi
Stephane Bouy et Jean Claude Houdiniere
Raymond Gérôme Le Colonel de l'Ecole de Cavalerie de Saumur Max Amyl Un officier de l'Ecole Jean Marconi Le Commandant Amantier qui explique les ponts à défendre Henri Lambert Capitaine Josserand Henri Marteau Lieutenant Lepage Gérard Chevalier Lieutenant Ronchbach Jean-Claude Houdinière Lieutenant Froyssard Jean Luisi Un officier Bruno Pradal Fabrice un Cadet Alain Doutey Edouard Un Cadet Jean-Pierre Castaldi Louis, un Cadet Hugues Quester Robert, Un Cadet Stéphane Bouy Un Cadet Jean-Pierre Sentier qui, mourant, vient prévenir le Colonel Jean-Yves Gautier Un Cadet François Dyrek Un Cadet Serge Martina Un Cadet Michel Pilorge Le Cadet qui lit Franz Sauer Lieutenant Wagner de l'armée allemande Nanette Corey La fiancée de Fabrice Jean-Marie Bon Le boulanger Jean-François Duhamel Philippe Bellay Gérard Beauvilliers José Luccioni Jean-Claude Palkowski Jean-Jacques Offter Alain Marchand Daniel Bernard Gerad Berlan Tony Roedel Nicolas Bang Jacques Marbeuf Fritz Haussman Ralph Spath Kim Camba
Un matin de juin 1940...
Voici une évocation historique, bâtie à partir d'un épisode dramatique vrai de la seconde Guerre Mondiale, en 1940. Tout le monde a entendu parler de l'Ecole de cavalerie de Saumur, qui à l'époque englobait le célèbre Cadre Noir, régiment de Haute Ecole, régiment qui maintenant ne fait plus partie de l'armée.
Mais en 1940, tous les militaires de la cavalerie ne formaient qu'une seule famille, fiers de leur école et attachés aux traditions. 1940 voyait les troupes ennemies descendre à l'intérieur du pays, avec la ferme intention de franchir la frontière naturelle que formait le fleuve Loire.
Le Colonel Charles Michon attendait les ordres de Paris... Ils arrivèrent... ordre était donné que toute l'école se replie sur Montauban, Officiers, régiment et chevaux !
Cet ordre là, il n'a jamais pu l'accepter, pas plus qu'il n'a accepté la signature de l'armistice par le Maréchal Pétain. Sans aucun renfort, sans armes autres que les armes de formation, il décida pourtant, avec l'accord de tous, de résister. Les Cadets, nom que l'on donnait aux élèves officiers étaient au nombre de 2 500, avec moins d'une trentaine de blindés, face à des colonnes allemandes de 40 000 soldats.
Pendant deux jours, ils se seront battus pour défendre les ponts de Saumur et de Gennes, au prix de leur vie, en vain hélas. Leur héroïsme, reconnu par le Général Weygand, reste gravé dans l'histoire de France et leur résistance lancera le mouvement de "Résistance à l'occupant". Le Général allemand Feldt leur donnera officiellement le nom de Cadets et leur permettra de rejoindre la ligne de démarcation sans escorte allemande. Mieux, les soldats allemands leur rendront même les honneurs à leur passage.
On apprendra par la suite que Maurice Druon, le célèbre écrivain, faisait partie des Cadets de Saumur.
Aujourd'hui, le Pont des Cadets, sur la Loire, à Saumur, rappelle leur courage.
La fiction télévisée dont il est question, est bien sûr adaptée pour en faire une histoire à raconter. Certains "cadets" ont été imaginés, une historiette amoureuse a été suggérée, sans doute pour insister sur la jeunesse des Cadets !
Les vétérans de l'époque ont fait ajouter un message à la fin du téléfilm pour dire qu'ils n'étaient pas d'accord avec certains ajouts, comme la romance entre Fabrice (Bruno Pradal) et sa fiancée qui l'incitait à partir. De même, ils ont dénoncé le jeu pourtant efficace et juste de Raymond Gérôme, qui tient le rôle du Colonel Michon. Certes, ce n'était le vrai, et on peut comprendre la position des vétérans qui avaient le coeur encore meurtri et gardait en souvenir la droiture et la détermination de leur supérieur.
L'opus a été tourné à Saumur, devant l'école de Cavalerie, et devant les manèges. L'école a d'ailleurs prêté son concours (hommes et chevaux).
Un téléfilm à voir car il parle de courage, d'abnégation, de résistance, de sacrifice, de vraies valeurs en fin de compte.
Notons la présence de bons comédiens : Raymond Gérôme, déjà cité, Max Amyl, Henri Marteau, Gérard Chevalier, et les jeunes d'alors : Alain Doutey, Jean-Pierre Castaldi, et d'autres ...
A noter que certaines filmographies parlent de Germaine Kerjean, comme logeuse... Elle ne figure pas sur le générique de la fiction TV et n'a pas été repérée. Par contre Jean-Marie Bon n'est pas cité et pourtant il tient le rôle du boulanger.
Donatienne Roby, Mars 2018