Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo
Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
INTERPRETES DU SEGMENT "ELISABETH"
Claudette COLBERT Elizabeth Whitefield Eleonora ROSSI DRAGO Angela Mirko ELLIS Anthony Whitefield
INTERPRETES DU SEGMENT "JEANNE"
Michèle MORGAN Jeanne d'Arc Daniel IVERNEL Baretta Michel PICCOLI Pasquerel Robert DALBAN D'Aulon Jacques FABBRI Pierre d'Arc Andrée CLÉMENT la mère Gérard BUHR Kennedy Gil DELAMARE Noiroufle Katherine KATH la ribaude Dora DOLL la maîtresse de Baretta Albert MICHEL un moine Jim GERALD le cocher Dominique MARCAS une femme Malka RIBOWSKA
INTERPRETES DU SEGMENT "LYSISTRATA"
Martine CAROL Lysistrata Raf VALLONE Callias Paolo STOPPA Nicephore Nerio BERNARDI Cretidès Mario CAROTENUTO Erostrate Nyta DOVER Aphrodee Giuseppe PORELLI Gorgias Aldo SILVANI un vieil athénien
Document sans nom
Ce film prouve par l’absurde le côté fourre-tout du film à sketches : sous prétexte de montrer trois destins de femmes face à la guerre, on nous propose trois histoires aux styles et aux registres totalement dépareillés. Le premier, d’inspiration néo-réaliste, confronte deux femmes qui ont connu le même homme, la star Claudette Colbert et la jeune vamp Eleonora Rossi Drago – que l’on a tenté d’enlaidir, sans doute pour ne pas faire d’ombre à la vedette un peu plus mûre.
Le deuxième segment amène un changement à vue : nous voilà en plein carton-pâte pour une imagerie pieuse et désuète illustrant un épisode de la vie de Jeanne d’Arc. Le thème de la guerre est bien présent mais le lien avec le sketch précédent relève des hasards de la coproduction, Delannoy ayant d’abord envisagé un triptyque centré sur Jeanne. On est tout de même surpris par l’apparition de Piccoli en moine ou celle de Jacques Fabbri en frère de Jeanne ; Daniel Ivernel en fait beaucoup en chef de guerre sanguin et l’on n’est pas loin du fou-rire lorsque la pauvre Andrée Clément présente à Jeanne son nourrisson… sous la forme d’un baigneur en plastique ! Prétendument mort, l’enfant ouvre les yeux grâce aux miracles de l’électronique : un grand moment ! Michèle Morgan, déjà trentenaire, n’est guère à son affaire et l’on peine à retrouver la patte des grands scénaristes Aurenche et Bost.
Changement radical avec le troisième segment, adapté de la fameuse pièce d’Aristophane, « Lysistrata » : c’est le plus réussi mais la tonalité humoristique surprend pour le moins après les deux sketches précédents. Le texte est nettement moins cru que dans la farce antique mais on sent que Henri Jeanson s’est bien amusé aux dialogues. On ne pouvait le prévoir mais, des trois vedettes féminines, Martine Carol est la plus à l’aise, bien secondée par Raf Vallone et surtout Paolo Stoppa, toujours savoureux. Le film n’en reste pas moins bancal.
Jean-Paul Briant, Septembre 2023
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
ELISABETH Eleonora Rossi Drago
JEANNE Dora Doll et Katherine Kath
INTERPRETES DU SEGMENT "ELISABETH"
Claudette COLBERT Elizabeth Whitefield Eleonora ROSSI DRAGO Angela Mirko ELLIS Anthony Whitefield
INTERPRETES DU SEGMENT "JEANNE"
Michèle MORGAN Jeanne d'Arc Daniel IVERNEL Baretta Michel PICCOLI Pasquerel Robert DALBAN D'Aulon Jacques FABBRI Pierre d'Arc Andrée CLÉMENT la mère Gérard BUHR Kennedy Gil DELAMARE Noiroufle Katherine KATH la ribaude Dora DOLL la maîtresse de Baretta Albert MICHEL un moine Jim GERALD le cocher Dominique MARCAS une femme Malka RIBOWSKA
INTERPRETES DU SEGMENT "LYSISTRATA"
Martine CAROL Lysistrata Raf VALLONE Callias Paolo STOPPA Nicephore Nerio BERNARDI Cretidès Mario CAROTENUTO Erostrate Nyta DOVER Aphrodee Giuseppe PORELLI Gorgias Aldo SILVANI un vieil athénien
Ce film prouve par l’absurde le côté fourre-tout du film à sketches : sous prétexte de montrer trois destins de femmes face à la guerre, on nous propose trois histoires aux styles et aux registres totalement dépareillés. Le premier, d’inspiration néo-réaliste, confronte deux femmes qui ont connu le même homme, la star Claudette Colbert et la jeune vamp Eleonora Rossi Drago – que l’on a tenté d’enlaidir, sans doute pour ne pas faire d’ombre à la vedette un peu plus mûre.
Le deuxième segment amène un changement à vue : nous voilà en plein carton-pâte pour une imagerie pieuse et désuète illustrant un épisode de la vie de Jeanne d’Arc. Le thème de la guerre est bien présent mais le lien avec le sketch précédent relève des hasards de la coproduction, Delannoy ayant d’abord envisagé un triptyque centré sur Jeanne. On est tout de même surpris par l’apparition de Piccoli en moine ou celle de Jacques Fabbri en frère de Jeanne ; Daniel Ivernel en fait beaucoup en chef de guerre sanguin et l’on n’est pas loin du fou-rire lorsque la pauvre Andrée Clément présente à Jeanne son nourrisson… sous la forme d’un baigneur en plastique ! Prétendument mort, l’enfant ouvre les yeux grâce aux miracles de l’électronique : un grand moment ! Michèle Morgan, déjà trentenaire, n’est guère à son affaire et l’on peine à retrouver la patte des grands scénaristes Aurenche et Bost.
Changement radical avec le troisième segment, adapté de la fameuse pièce d’Aristophane, « Lysistrata » : c’est le plus réussi mais la tonalité humoristique surprend pour le moins après les deux sketches précédents. Le texte est nettement moins cru que dans la farce antique mais on sent que Henri Jeanson s’est bien amusé aux dialogues. On ne pouvait le prévoir mais, des trois vedettes féminines, Martine Carol est la plus à l’aise, bien secondée par Raf Vallone et surtout Paolo Stoppa, toujours savoureux. Le film n’en reste pas moins bancal.
Jean-Paul Briant, Septembre 2023
Vous pouvez déposer un commentaire :