L'habit fait le moine
Claude Loursais - 1958
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Les cinq dernières minutes : L'habit fait le moine
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Claude Cerval et Colette Dereal
Jean Daurand et Charles Lavialle
Raymond Souplex Inspecteur Bourrel Jean Daurand Inspecteur Dupuy Teddy Bilis Salechan Claude Cerval Mercoeur, l'échotier Colette Deréal Eliane Anne Doat Claude Tournon Georges Rollin Tournon Maria Mauban Sola Severac Michel Herbault Philippe Plessis Jacques Hilling Morestel Margo Lion Rose, l'habilleuse Charles Lavialle Le concierge Pierre Peloux Vannier
SCENARIO: Maurice-Bernard Endrèbe - ADAPTATION: Claude Loursais - DIALOGUES: Henri Grangé
RESUME : Quand le moine ne se tape pas la cloche, il assassine ! A plus forte raison s’il s’agit d’un moine de composition. Ce soir, Bourrel et Dupuy vont au théâtre. Mais le vaudeville amer et mesquin qui se joue en coulisse fait passer au second plan les répétitions de « Roméo et Juliette ». Et pourtant, si meurtre il y a eu, c’est pour une histoire de passion. Passion des grandes lettres ou bien des petites vengeances ? Dans le temple de l’égo qui se clame et déclame, tous les mauvais coups sont permis. Raison de plus pour regarder à deux fois qui se cache sous le masque du traitre avant de laisser la justice frapper les trois coups. Le rideau s’ouvre… La mort paraît !
BON DIEU ! MAIS C’EST BIEN SUR… Un théâtre, quel parfait endroit pour un crime. C’est vraisemblablement ce qu’a pensé Claude Loursais en préparant cette cinquième émission. Peut-être au point de décider de faire coup double. En effet, cas unique dans l’histoire des « 5 Dernières Minutes », il n’y aura pas un mais deux épisodes tournés successivement dans le même théâtre et avec le concours de certains comédiens de la première intrigue qui reprendront leurs rôles respectifs. Suite à « L’habit fait le moine », le téléspectateur de 1958 retrouvera les planches dans l’épisode suivant : « Le théâtre du crime ». Mais pour l’heure, Souplex-Bourrel nous informe en début d’émission que l’énigme proposée va connaître une petite entorse à son principe habituel. Dans « L’habit fait le moine », nous ne découvrirons l’identité de la victime qu’à mi-chemin. Ainsi, avant de s’interroger sur l’identité de l’assassin, le téléspectateur va se demander pendant la moitié de l’intrigue quel personnage va quitter le théâtre les pieds devant. Autre nouveauté: l’un des deux « détectives amateurs » est une « détective amatrice ». Date de diffusion : 6 Juin 1958.
ÉLÉMENTS D’ENQUÊTE : Une fois n’est pas coutume, l’Inspecteur Dupuy découvre le coupable en même temps que le patron.
Très à l’aise dans la composition d’héroïnes hautaines voire carrément garces, Maria Mauban (Sola Severac), brune marseillaise qui fut l’épouse de Claude Dauphin, a réussi une belle carrière au théâtre comme au cinéma. Elle s’est illustrée notamment dans « La passante » (Henri Calef – 1950), « La table aux crevés » (Henri Verneuil – 1951) « Voyage en Italie » (Roberto Rossellini – 1953), « Le chômeur de Clochemerle » (Jean Boyer – 1957) ou encore dans « Les démons de minuit » (Marc Allégret – 1961)
Surtout présente au théâtre, on a vu Anne Doat (Claude Tournon) et son physique d’ingénue au cinéma – « Chiens perdus sans collier » (Jean Delannoy – 1955), « Carambolages » (Marcel Bluwal – 1963), «Le septième juré » (Georges Lautner – 1961) – et à la télévision – « Le mariage de Figaro » (Marcel Bluwal – 1961), « La mort de Danton » (Claude Barma – 1970), « La demande en mariage » (Abder Isker – 1964). A la fin des années soixante-dix, elle met un terme à sa carrière de comédienne pour monter une association qui s’occupe des enfants autistes.
A la rubrique « Ils sont déjà passés par là et repasseront par ici », Colette Deréal (Eliane) était dans la distribution de l’épisode 2: « D’une pierre deux coups », Claude Cerval (Mercoeur) n’a a priori pas quitté le studio des Buttes-Chaumont après le tournage de l’épisode précédent « Réactions en chaîne » (épisode 4), de même Charles Lavialle (le concierge) qui s’installe confortablement dans la série pour un bon bout de temps.