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Frederique Aubre et Thierry Murzeau
JSFP scene coupee Joelle Coeur a gauche
Marie Georges Pascal et Jean Luc Terrade
Sandra Julien et Catherine Wagener
Sandra Julien et Georges Gueret
Sandra Julien et Marie Georges Pascal
Sandra Julien et Thierry Murzeau
Virginie Vignon et Sandra Julien
Sandra Julien Doris Thierry Murzeau Luc Jean-Luc Terrade Eric Chambon Marie-Georges Pascal Carla Chambon Robert Lombard Monsieur Chambon Anne Kerylen Eva Catherine Wagener Léa Virginie Vignon Patricia Georges Guéret André, le père de Doris Arlette Poirier Madame Chambon Frédérique Aubré Lina André Cassan l'ami de Monsieur Chambon Daniel Derval Daniel, un acteur de la troupe Stephane Macha le client fesseur Jean-Charles Maratier le client chatouilleur Joëlle Coeur scène coupée Gilda Arancio scène coupée Laure Moutoussamy scène coupée
SCENARIO Max Pécas ; IMAGE Robert Lefebvre ; MONTAGE Michel Pécas ; SON Jacques Carrère ; MUSIQUE Derry Hall ; PRODUCTION Max Pécas - Les Films du Griffon
Résumé Éditions LCJ : La jeune Doris vit avec son père André, jardinier chez les Chambon, dans le Sud de la France. Un jour, sous l’influence néfaste de sa sœur Carla, le fils de famille, Éric, viole l’innocente Doris dans la serre de la propriété. Afin d’éviter le scandale, la jeune femme est envoyée en pensionnat de jeunes filles. Elle est alors initiée de force au plaisir saphique par sa camarade de chambre…
« Comme on le constate à la lecture du scénario, il s‘agit d‘un film réjouissant par la naïveté et l’incroyable efficacité de son humour involontaire. Max Pécas, vieux routier du film érotique, a construit son film à la manière d’un photo-roman dont chaque épisode constitue une unité au terme duquel la jolie Sandra Julien se retrouve dans le plus simple appareil. L’auteur multiplie les effets esthétiques, s’adonne à la somptuosité des images, ce qui rend plus comique encore l‘enflure d‘un texte invraisemblable, récité avec une application désarmante. Et, à ce point de ridicule, le film prend une dimension nouvelle et s‘offre alors comme un divertissement hilarant. » - Raymond Lefèvre, La saison cinématographique 1973
« Exemple-type du Pécas « seconde manière », où les intrigues de polar sexy ont fait place à d’épineux cas psychanalytiques. (…) Mais le cinéaste semble faire fi des potentialités du sujet et, hormis l’introduction et la conclusion, se contente d’aligner des dialogues ampoulés et une suite de vignettes invraisemblables qui distillent pourtant un certain charme, entre second degré involontaire et imagerie pittoresque du début des années 70. (…) » - Gilles Esposito, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques, 2011
Raymond Lefèvre écrit dans le numéro 176 de la revue Cinéma 1973 : « Max Pécas, spécialiste du genre, construit le plus sérieusement du monde un mélodrame incroyable dans lequel les actrices ne portent jamais de sous-vêtements. Ceci pour éviter les longueurs. » Affirmation certes amusante, mais qui doit être légèrement nuancée… En effet, renouant avec une pratique fréquente dans ses « polars sexys » des années 60, Max Pécas a tourné deux versions de la scène ou Carla et Éric sortent de la piscine pour aller s‘ébattre sous le regard de la pauvre Doris : une avec maillot de bain, l‘autre sans. La prise « avec maillot de bain » fut retenue dans la version anglaise du film. Version dans laquelle la relation incestueuse entre Carla et Éric est d’ailleurs traitée d’une manière très elliptique…
Après avoir débuté sa carrière en province, JE SUIS FRIGIDE… POURQUOI ? sort à Paris le 8 février 1973 sans connaître le succès de ses devanciers. Max Pécas attribue ce premier échec au titre qui a sans doute « refroidi » une partie de ses spectateurs habituels. Le film ressort deux semaines plus tard dans un nouveau circuit sous un titre plus engageant : COMMENT LE DESIR VIENT AUX FILLES.