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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Catherine Jourdan Nina Mathieu Carrière Karl Madeleine Robinson Eva Jean Vilar Paul Christian Baltauss Jean Jean-Jacques Rhuysdaël Vincent Christine Audhuy Lallie Colette Régis La grand-mère Maryse Martin Mélanie Annick Alane Soeur Marie-Émilienne Margo Lion Mme Fadillon Jacques Marin Ladouhère Alain Aurenche Un ami José Belkan Le capitaine André Dumas Le curé Jean Franval Un marin Oskar Freitag Un officier Gabriel Gobin Un marin Jean-François Jaubert Un ami Pierre Londiche Le colonel Christian Melsen Un marin Tony Rödel Un officier Franz Sauer Un capitaine Rolph Spath Un officier Serge Spira Un ami Nicolas Vogel Un capitaine
Document sans nom
IL y a longtemps que Gabriel Albicocco n'avait pas réussi un film aussi vivant et chaleureux. Avec « Le Petit Matin », tiré du roman de Christine de Rivoyre, Albicocco introduit les coquetteries de forme qu'il adore : flou poétique, éclairage filtrant sous les feuillages, mouvements incessants d'une caméra baladeuse, contre-jours, effets de brume et de nuages, dans un sujet qui les supporte assez bien pour les transformer en lyrisme pur. Il en use encore quelquefois avec une irritante gratuité mais, le plus souvent, ici, son maniérisme est adapté. L'anecdote se situe dans les Landes et dans une famille mauriacienne entre 1940 et 1944. L'héroïne est une adolescente passionnée. Nina est folle de sa jument blanche, elle adore son père, elle hait sa tante puritaine et hystérique et cultive un amour adolescent, inusable, pour son cousin qui se soucie fort peu des jeunes filles. Les occupants allemands tombent dans ce nœud de vipères à grand bruit de bottes : ils réquisitionnent les chevaux, s'installent à la maison, régnent sur le piano, et la cuisine. Un jeune lieutenant ose même monter Querelle, la jument de Nina. Blême de rage elle enfourche un autre cheval pour rattraper l'outrecuidant. Elle découvre un cavalier aussi fin qu'elle-même. Désormais, tous les jours, au petit matin, sous le prétexte de surveiller sa jument, Nina chevauche auprès du beau lieutenant. Peu à peu elle prend goût à la promenade et puis au cavalier...
Jean Gabriel Albicocco aurait certes pu s'épargner et nous épargner les scènes de nudisme sur des plages qui, à l'époque, étaient d'ailleurs minées et défendues par des barbelés. Les galopades des deux amants nus à travers la forêt landaise ne laisseront pas d'étonner les lecteurs du roman. En revanche, ceuxci retrouveront les héros vivants et passionnés en des acteurs aussi justes que Jean Vilar (le père), Madeleine Robinson (la tante) et Catherine Jourdan (Nina). Le lieutenant, Mathieu Carrière, est moins convaincant : ses éclats de rire intempestifs sonnent tout à fait faux. N'empêche, tout inégal qu'il est « Le Petit Matin » possède une sorte de charme auquel on succombe volontiers.
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Catherine Jourdan Nina Mathieu Carrière Karl Madeleine Robinson Eva Jean Vilar Paul Christian Baltauss Jean Jean-Jacques Rhuysdaël Vincent Christine Audhuy Lallie Colette Régis La grand-mère Maryse Martin Mélanie Annick Alane Soeur Marie-Émilienne Margo Lion Mme Fadillon Jacques Marin Ladouhère Alain Aurenche Un ami José Belkan Le capitaine André Dumas Le curé Jean Franval Un marin Oskar Freitag Un officier Gabriel Gobin Un marin Jean-François Jaubert Un ami Pierre Londiche Le colonel Christian Melsen Un marin Tony Rödel Un officier Franz Sauer Un capitaine Rolph Spath Un officier Serge Spira Un ami Nicolas Vogel Un capitaine
IL y a longtemps que Gabriel Albicocco n'avait pas réussi un film aussi vivant et chaleureux. Avec « Le Petit Matin », tiré du roman de Christine de Rivoyre, Albicocco introduit les coquetteries de forme qu'il adore : flou poétique, éclairage filtrant sous les feuillages, mouvements incessants d'une caméra baladeuse, contre-jours, effets de brume et de nuages, dans un sujet qui les supporte assez bien pour les transformer en lyrisme pur. Il en use encore quelquefois avec une irritante gratuité mais, le plus souvent, ici, son maniérisme est adapté. L'anecdote se situe dans les Landes et dans une famille mauriacienne entre 1940 et 1944. L'héroïne est une adolescente passionnée. Nina est folle de sa jument blanche, elle adore son père, elle hait sa tante puritaine et hystérique et cultive un amour adolescent, inusable, pour son cousin qui se soucie fort peu des jeunes filles. Les occupants allemands tombent dans ce nœud de vipères à grand bruit de bottes : ils réquisitionnent les chevaux, s'installent à la maison, régnent sur le piano, et la cuisine. Un jeune lieutenant ose même monter Querelle, la jument de Nina. Blême de rage elle enfourche un autre cheval pour rattraper l'outrecuidant. Elle découvre un cavalier aussi fin qu'elle-même. Désormais, tous les jours, au petit matin, sous le prétexte de surveiller sa jument, Nina chevauche auprès du beau lieutenant. Peu à peu elle prend goût à la promenade et puis au cavalier...
Jean Gabriel Albicocco aurait certes pu s'épargner et nous épargner les scènes de nudisme sur des plages qui, à l'époque, étaient d'ailleurs minées et défendues par des barbelés. Les galopades des deux amants nus à travers la forêt landaise ne laisseront pas d'étonner les lecteurs du roman. En revanche, ceuxci retrouveront les héros vivants et passionnés en des acteurs aussi justes que Jean Vilar (le père), Madeleine Robinson (la tante) et Catherine Jourdan (Nina). Le lieutenant, Mathieu Carrière, est moins convaincant : ses éclats de rire intempestifs sonnent tout à fait faux. N'empêche, tout inégal qu'il est « Le Petit Matin » possède une sorte de charme auquel on succombe volontiers.
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