Aucune vidéo à voir ou à télécharger sur ce site dont l'unique objet est de rendre hommage aux comédiens français, le lien Amazon permettant de se procurer légalement les oeuvres que je présente ici uniquement en photo
Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Document sans nom
Roger Ibanez Pierre Clémenti László Szabó Malka Ribowska Anicée Alvina Maja Wodecka Silvia Badescu Mario Gonzales Julian Negulesco Spartaco Jean Lescot Alain Salomon Louba Guertchikoff La mère de Celestino Jonathan Sutton Jacques Rispal Georges Ser Mony-Rey Guy Mairesse Bruno La Brasca Eric Laborey Poussine Mercanton Un motard Nicolas Serreau Max Morel Philippe Hottier Polichinelle Dominique Valentin Lou Jean-Claude Penchenat Le grand gestapiste Maxime Lombard Claude Merlin Louis Merino Bruno Moynot Mario Santini Jean-Frédéric Ducasse Wolf Wajsbrot Albert Palma Jean Mourat Armand Wanhoun Pierre Samos Christian Peythieu Willy Szapiro Serge Maggiani Gérard Uzè Norbert Zaubermann Salek Bot Sandrine Brisson Une violoniste Guy Coudray Catherine Rethi Valérie Mairesse une motarde
Document sans nom
La vie et le rôle des résistants du groupes Manouchian pendant l'occupation. Prix Jean Vigo 1976.
HIVER 1944. Vingt-trois résistants du groupe Manouchian sont fusillés par les nazis. Ces immigrés hongrois, arméniens ou roumains ont combattu avec leurs camarades français pour un même idéal. Mais la propagande hitlérienne, machiavéliquement. va se servir d'eux. Avant l'exécution, la Gestapo les prend en photo. Il s'agit de fabriquer une affiche destinée à effrayer la majorité silencieuse de l'époque, à la dresser contre ces terroristes hirsutes venus, horreur, de l'étranger, contre ces juifs et ces métèques par qui le désordre arrive. Armée de libération ? Non, armée du crime, proclame l'occupant.
Pour attiser la peur
Principal support de cette opération de propagande classique, qui sera souvent imitée plus tard, l'affiche est minutieusement préparée. Pour la photo, on élimine les sourires, les « terroristes » trop jeunes (certains ont dix-huit ans), et bien sûr les femmes (comme Olga, la pasionaria du groupe). On ajoute la liste de leurs « crimes ». Le tout, pour bien attiser la peur, sur fond rouge : ce sera l'affiche rouge. De cet épisode mal connu de la Résistance, Frank Cassenti aurait pu tirer un film dramatique, aux effets spectaculaires. Un de plus. Il a préféré une voie plus difficile, celle de la réflexion sur l'Histoire et sur sa mise en spectacle. Au lieu de reconstituer le passé, il a mis en scène le regard que nous en avons, les difficultés du souvenir juste entre la nostalgie et l'oubli.
Commedia dell'arte
Il nous montre les comédiens d'une troupe (le Théâtre du Soleil) en train de préparer un spectacle sur l'affiche rouge, avec les conseils fraternels de témoins, les amis et les parents des fusillés. Des sketches théâtraux y sont intercalés : dans le style de la Commedia dell'arte, on y montre les méfaits de la délation encouragée par les occupants, puis un discours frénétique du docteur Goebbels, exposant les principes de sa propagande. Tout cela risque de décontenancer le spectateur non averti. Il y a pourtant une logique, que l'on perçoit peu à peu, malgré quelques digressions et quelques lourdeurs ; l'importance du sujet mérite cet effort. Tous les comédiens sont ici les instruments modestes d'une entreprise ardue et exaltante.
Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.
Roger Ibanez Pierre Clémenti László Szabó Malka Ribowska Anicée Alvina Maja Wodecka Silvia Badescu Mario Gonzales Julian Negulesco Spartaco Jean Lescot Alain Salomon Louba Guertchikoff La mère de Celestino Jonathan Sutton Jacques Rispal Georges Ser Mony-Rey Guy Mairesse Bruno La Brasca Eric Laborey Poussine Mercanton Un motard Nicolas Serreau Max Morel Philippe Hottier Polichinelle Dominique Valentin Lou Jean-Claude Penchenat Le grand gestapiste Maxime Lombard Claude Merlin Louis Merino Bruno Moynot Mario Santini Jean-Frédéric Ducasse Wolf Wajsbrot Albert Palma Jean Mourat Armand Wanhoun Pierre Samos Christian Peythieu Willy Szapiro Serge Maggiani Gérard Uzè Norbert Zaubermann Salek Bot Sandrine Brisson Une violoniste Guy Coudray Catherine Rethi Valérie Mairesse une motarde
La vie et le rôle des résistants du groupes Manouchian pendant l'occupation. Prix Jean Vigo 1976.
HIVER 1944. Vingt-trois résistants du groupe Manouchian sont fusillés par les nazis. Ces immigrés hongrois, arméniens ou roumains ont combattu avec leurs camarades français pour un même idéal. Mais la propagande hitlérienne, machiavéliquement. va se servir d'eux. Avant l'exécution, la Gestapo les prend en photo. Il s'agit de fabriquer une affiche destinée à effrayer la majorité silencieuse de l'époque, à la dresser contre ces terroristes hirsutes venus, horreur, de l'étranger, contre ces juifs et ces métèques par qui le désordre arrive. Armée de libération ? Non, armée du crime, proclame l'occupant.
Pour attiser la peur
Principal support de cette opération de propagande classique, qui sera souvent imitée plus tard, l'affiche est minutieusement préparée. Pour la photo, on élimine les sourires, les « terroristes » trop jeunes (certains ont dix-huit ans), et bien sûr les femmes (comme Olga, la pasionaria du groupe). On ajoute la liste de leurs « crimes ». Le tout, pour bien attiser la peur, sur fond rouge : ce sera l'affiche rouge. De cet épisode mal connu de la Résistance, Frank Cassenti aurait pu tirer un film dramatique, aux effets spectaculaires. Un de plus. Il a préféré une voie plus difficile, celle de la réflexion sur l'Histoire et sur sa mise en spectacle. Au lieu de reconstituer le passé, il a mis en scène le regard que nous en avons, les difficultés du souvenir juste entre la nostalgie et l'oubli.
Commedia dell'arte
Il nous montre les comédiens d'une troupe (le Théâtre du Soleil) en train de préparer un spectacle sur l'affiche rouge, avec les conseils fraternels de témoins, les amis et les parents des fusillés. Des sketches théâtraux y sont intercalés : dans le style de la Commedia dell'arte, on y montre les méfaits de la délation encouragée par les occupants, puis un discours frénétique du docteur Goebbels, exposant les principes de sa propagande. Tout cela risque de décontenancer le spectateur non averti. Il y a pourtant une logique, que l'on perçoit peu à peu, malgré quelques digressions et quelques lourdeurs ; l'importance du sujet mérite cet effort. Tous les comédiens sont ici les instruments modestes d'une entreprise ardue et exaltante.
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