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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Bourvil Henri Milliard, le jeune marié Magali Noël Jeannette, sa jeune épouse Camille Guérini Ernest Milliard, père d'Henri Jeanne Véniat Jeanne, mère d'Henri Jean Dunot Auguste, père de Jeannette Germaine Reuver Mathilde, mère de Jeannette Georges Baconnet Le cousin de Paris Claire Olivier Amélie, son épouse Yvette Etiévant Germaine, fille des cousins de Paris Denise Kerny L'institutrice Léo Campion Un ami villageois d'Henri Jacques Marin Un villageois Alain Bouvette Un soldat dans le train Raymond Francky Un soldat dans le train Léonce Corne Le patron de la brasserie Albert Rémy Le serveur de la brasserie Roger Hanin Un client de la brasserie Max Amyl Un homme dans le métro Georgette Anys Une femme dans le métro Pauléon Un homme dans le métro Max Dejean Un employé de la RATP Christian Lude Le commissaire de la gare de Lyon Albert Michel Un policier de la gare de Lyon François Joux Un policier de la gare de Lyon Marcel Méral Un homme au commissariat Max Revol L'homme des consignes de la gare de Lyon Madeleine Sylvain L'hôtelière Marguerite de la Morlaye André Dalibert Jean-Paul Coquelin Marcelle Fery Davia
Document sans nom
« Seul dans Paris » est une oeuvrette plutôt sympathique et légère du début des années 1950, à l’époque où les téléphones portables ne réglaient pas le moindre de nos gestes et de nos déplacements.
L’intrigue est simple mais pas si naïve que cela.
Henri (Bourvil) est un paysan dans un petit village normand ; il épouse Jeannette (Magali Noël), dont il est très amoureux. Les deux familles, une fois le repas de noces terminé, les accompagnent à la gare. Les mariés vont gagner Paris, y passer le 14 juillet et repartir le soir vers Nice, pour un romantique voyage de noces. Arrivés dans la capitale, nos tourtereaux vont découvrir la Tour Eiffel, les grands boulevards et le métro, et c’est là que les choses se compliquent. Bloqué par un portillon automatique, Henri voit sa Jeannette partir sans lui… Sans aucune connaissance des transports parisiens, Henri ne sait que faire ! On lui conseille d’aller à la station suivante, il y va, ne trouve personne, revient, et est découragé et inquiet. Le commissariat de la gare de Lyon (la gare pour Nice !) ne peut rien faire avant 48 h. Le pauvre se fait voler sa valise, dort sur un banc, téléphone au pays au cas où Jeannette aurait donné de ses nouvelles. Toujours rien ! Enfin le commissariat arrive à retrouver la jeune femme ! Elle est descendue dans un hôtel. Henri s’y rend mais la jeune femme est sortie. Fou d’inquiétude, il ne sait que penser… Là voilà enfin, toute pimpante et gênée en même temps. Avec les sous que son père lui avait donnés, elle a fait quelques emplettes et est allée chez le coiffeur. Henri remarque : tu as changé … Direction la gare de Lyon pour Nice. La jeune femme est troublée et laisse tomber un petit cadeau en forme de coeur et Henri devine aisément qu’elle a passé un bien meilleur 14 juillet que lui.
Peiné et marqué, il va chercher à boire… la jeune femme triste s’en va et il n’a que le temps de la rejoindre. L’épilogue heureux nous fait comprendre que le jeune couple aura surmonté ce malaise et qu’il est maintenant heureux et uni dans leur village.
Une histoire simple mais humaine, à replacer dans son contexte d’il y a 75 ans … On a le plaisir de rencontrer tout au fil de l’intrigue des visages de comédiens connus, comme le couple Jean Dunot-Germaine Reuver que Bourvil retrouvera quelques mois plus tard dans Le rosier de Mme Husson, tout comme Yvette Etiévant et Christian Lude. Un court instant on reconnaît la haute silhouette d’un certain Roger Hanin, simple figurant au début de sa carrière.
La qualité de la version que j’ai visionnée n’est pas excellente, mais le film n’existe pas en DVD ; j’aurais trouvé dommage de nous priver d’évoquer ce film qui nous montre un Paris qui ne reviendra jamais.
Que le lecteur de la présente page soit indulgent !
Donatienne Roby, Août 2023
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Seul dans Paris
Seul dans Paris
Seul dans Paris 1
Seul dans Paris 2
Albert Remy
Bourvil et Albert Remy
Bourvil et Magali Noel
Camille Guerini Jeanne Veniat
Claire Olivier Yvette Etievant et Georges Baconnet
Jean Dunot et Germaine Reuver
Jeunes maries
Madeleine Sylvain
Bourvil Henri Milliard, le jeune marié Magali Noël Jeannette, sa jeune épouse Camille Guérini Ernest Milliard, père d'Henri Jeanne Véniat Jeanne, mère d'Henri Jean Dunot Auguste, père de Jeannette Germaine Reuver Mathilde, mère de Jeannette Georges Baconnet Le cousin de Paris Claire Olivier Amélie, son épouse Yvette Etiévant Germaine, fille des cousins de Paris Denise Kerny L'institutrice Léo Campion Un ami villageois d'Henri Jacques Marin Un villageois Alain Bouvette Un soldat dans le train Raymond Francky Un soldat dans le train Léonce Corne Le patron de la brasserie Albert Rémy Le serveur de la brasserie Roger Hanin Un client de la brasserie Max Amyl Un homme dans le métro Georgette Anys Une femme dans le métro Pauléon Un homme dans le métro Max Dejean Un employé de la RATP Christian Lude Le commissaire de la gare de Lyon Albert Michel Un policier de la gare de Lyon François Joux Un policier de la gare de Lyon Marcel Méral Un homme au commissariat Max Revol L'homme des consignes de la gare de Lyon Madeleine Sylvain L'hôtelière Marguerite de la Morlaye André Dalibert Jean-Paul Coquelin Marcelle Fery Davia
« Seul dans Paris » est une oeuvrette plutôt sympathique et légère du début des années 1950, à l’époque où les téléphones portables ne réglaient pas le moindre de nos gestes et de nos déplacements.
L’intrigue est simple mais pas si naïve que cela.
Henri (Bourvil) est un paysan dans un petit village normand ; il épouse Jeannette (Magali Noël), dont il est très amoureux. Les deux familles, une fois le repas de noces terminé, les accompagnent à la gare. Les mariés vont gagner Paris, y passer le 14 juillet et repartir le soir vers Nice, pour un romantique voyage de noces. Arrivés dans la capitale, nos tourtereaux vont découvrir la Tour Eiffel, les grands boulevards et le métro, et c’est là que les choses se compliquent. Bloqué par un portillon automatique, Henri voit sa Jeannette partir sans lui… Sans aucune connaissance des transports parisiens, Henri ne sait que faire ! On lui conseille d’aller à la station suivante, il y va, ne trouve personne, revient, et est découragé et inquiet. Le commissariat de la gare de Lyon (la gare pour Nice !) ne peut rien faire avant 48 h. Le pauvre se fait voler sa valise, dort sur un banc, téléphone au pays au cas où Jeannette aurait donné de ses nouvelles. Toujours rien ! Enfin le commissariat arrive à retrouver la jeune femme ! Elle est descendue dans un hôtel. Henri s’y rend mais la jeune femme est sortie. Fou d’inquiétude, il ne sait que penser… Là voilà enfin, toute pimpante et gênée en même temps. Avec les sous que son père lui avait donnés, elle a fait quelques emplettes et est allée chez le coiffeur. Henri remarque : tu as changé … Direction la gare de Lyon pour Nice. La jeune femme est troublée et laisse tomber un petit cadeau en forme de coeur et Henri devine aisément qu’elle a passé un bien meilleur 14 juillet que lui.
Peiné et marqué, il va chercher à boire… la jeune femme triste s’en va et il n’a que le temps de la rejoindre. L’épilogue heureux nous fait comprendre que le jeune couple aura surmonté ce malaise et qu’il est maintenant heureux et uni dans leur village.
Une histoire simple mais humaine, à replacer dans son contexte d’il y a 75 ans … On a le plaisir de rencontrer tout au fil de l’intrigue des visages de comédiens connus, comme le couple Jean Dunot-Germaine Reuver que Bourvil retrouvera quelques mois plus tard dans Le rosier de Mme Husson, tout comme Yvette Etiévant et Christian Lude. Un court instant on reconnaît la haute silhouette d’un certain Roger Hanin, simple figurant au début de sa carrière.
La qualité de la version que j’ai visionnée n’est pas excellente, mais le film n’existe pas en DVD ; j’aurais trouvé dommage de nous priver d’évoquer ce film qui nous montre un Paris qui ne reviendra jamais.
Que le lecteur de la présente page soit indulgent !
Donatienne Roby, Août 2023
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