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  • Pattes blanches 
    Jean Grémillon - 1949
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    Distribution :


     Michel Bouquet dans Pattes blanches
     
     
    Michel Bouquet 


     Suzy Delair dans Pattes blanches
     
     
    Suzy Delair 


     Fernand Ledoux dans Pattes blanches
     
     
    Fernand Ledoux 


     Arlette Thomas dans Pattes blanches
     
     
    Arlette Thomas 


     Paul Bernard dans Pattes blanches
     
     
    Paul Bernard 


     Sylvie dans Pattes blanches
     
     
    Sylvie 


     Jean Debucourt dans Pattes blanches
     
     
    Jean Debucourt 


     Betty Daussmond dans Pattes blanches
     
     
    Betty Daussmond 


     Paul Barge (I) dans Pattes blanches
     
     
    Paul Barge (I) 


     Madeleine Barbulée dans Pattes blanches
     
     
    Madeleine Barbulée 


     Edmond Beauchamp dans Pattes blanches
     
     
    Edmond Beauchamp 


     Geneviève Morel dans Pattes blanches
     
     
    Geneviève Morel 


     Pierre Duncan dans Pattes blanches
     
     
    Pierre Duncan 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Pattes blanches Pattes blanches

    Suzy Delair Suzy Delair

    pattes blanches pattes blanches

    Jean Gremillon Jean Gremillon

    Michel Bouquet Michel Bouquet

    Arlette Thomas Arlette Thomas

    Betty Daussmond Betty Daussmond

    Fernand Ledoux et Suzy Delair Fernand Ledoux et Suzy Delair

    Fernand Ledoux Fernand Ledoux

    Genevieve Morel et Fernand Ledoux Genevieve Morel et Fernand Ledoux

    Jean Debucourt et Paul Bernard Jean Debucourt et Paul Bernard

    Jean Debucourt Jean Debucourt

    Michel Bouquet et Sylvie Michel Bouquet et Sylvie

    Michel Bouquet Michel Bouquet

    Pattes Blanches Pattes Blanches

    Paul Barge Paul Barge

    Paul Bernard et Arlette Thomas Paul Bernard et Arlette Thomas

    Paul Bernard et Fernand Ledoux Paul Bernard et Fernand Ledoux

    Paul Bernard et Suzy Delair Paul Bernard et Suzy Delair

    Paul Bernard Paul Bernard

    Pierre Duncan a gauche Pierre Duncan a gauche

    Suzy Delair et Fernand Ledoux Suzy Delair et Fernand Ledoux

    Suzy Delair et Michel Bouquet Suzy Delair et Michel Bouquet

    Suzy Delair et Sylvie Suzy Delair et Sylvie

    Suzy Delair Suzy Delair

    Suzy se marie Suzy se marie

    Suzy sexy Suzy sexy

    Sylvie Sylvie


    Document sans nom

    PATTES BLANCHES DE JEAN GREMILLON (1948)

    SCENARIO DE JEAN ANOUILH ET JEAN-BERNARD

    DIALOGUES DE JEAN ANOUILH IMAGES DE PHILIPPE AGOSTINI

    Odette Gaudut .............. Suzy DELAIR
    Julien de Kériadec.......... Paul BERNARD
    Maurice .................. Michel BOUQUET
    Jock Le Guen .......... Fernand LEDOUX
    La mère de Maurice ................ SYLVIE
    Mimi .................... Arlette THOMAS
    M. de Kersant ........ Jean DEBUCOURT

    EPOQUE ET LIEU : En 1948, dans un petit port breton de la baie de Saint- Brieuc.

    THEME Un aristocrate « fin de race » est en butte à la haine de son demi-frère, qui se sert d'une fille légère pour le dégrader.

    DEBUT : Jock Le Guen, mareyeur et propriétaire d'une importante auberge à Erquy, dans les Côtes- du-Nord, revient de Dinan au volant de sa camionnette. Il ra mène avec lui une belle fille, sa maîtresse, Odette. A ses clients médusés, à sa servante Mimi, la petite bossue, il présente Odette comme sa nièce et la fait installer dans la plus belle chambre. Un garçon du pays, Maurice, est très frappé par la beauté d'Odette. De la fenêtre de sa chambre, Odette voit passer un homme bien vêtu, portant des guêtres blanches et que les gamins poursuivent en l'appelant « Pattes blanches ». C'est le dernier châtelain d'Erquy, Julien de Kériadec, que personne n'aime. Mimi le défend contre les attaques des enfants. Le lendemain, Maurice s'installe à l'auberge pour voir Odette. Il consomme toute la journée, et c'est seulement lorsqu'il est ivre que Jock peut le jeter dehors. Maurice, qui se heurte à Julien en promenade, se moque de lui. Maurice est, en effet, le demi- frère de Julien : sa mère, alors qu'elle était servante au château, avait été séduite par le seigneur. Tuberculeux, méchant, il cherche le moyen d'avilir « Pattes blanches »...

    CRITIQUE Voilà une excellente occasion de redécouvrir Jean Grémillon, auteur un peu oublié, sobre et parfois austère. L'histoire originale de « Pattes blanches » captive par son mystère, par son atmosphère étrange et sombrement romanesque. Une réussite du cinéma français de l'époque.

    Interview de Suzy Delair en 1972

    Suzy Delair : " Je suis une perfectionniste "

    DANS son appartement raffiné de la rue de Varenne, décoré par elle-même avec un goût exquis, Suzy Delair s'inquiète sans cesse de l'allure d'un bouquet, de la couleur des murs, d'un fil de lampe déplacé. Chaque objet a son histoire. Ici, une boîte à maquillage qui a appartenu à Hortense Schneider ; là, sous le piano, un coffret dans lequel Yvette Guilbert rangeait ses écharpes ; au mur, de ravissants personnages de « La Périchole ». On sent que, tous lesjours, les yeux de Suzy Delair s'attardent sur chaque bibelot, sur telle pierre taillée, que ses doigts serrent souvent le pommeau de son parapluie, qui était celui de la Belle Otéro. Elle aime être chez elle, cette solitaire, vaquer à des occupations bourgeoises, le ménage, la cuisine, les courses, pour lesquelles elle s'organise méthodiquement : à chaque quartier ses magasins. Les journalistes l'inquiètent, elle reçoit peu : « J'aime choisir, dit-elle, j'aime la qualité. Je n'aime pas tout le monde. Ce n'est peut-être pas gentil de dire ça. Mais je pense qu'aimer tout le monde, ce n'est pas possible». On la dit volontaire, versatile, gaie et « enquiquineuse ». « En fait, dit-elle, mon grand défaut c'est d'être perfectionniste ; je sais ce que je veux, et je bouscule tout jusqu'à ce que je l'obtienne ». Toute en contraste, elle est cette dame raffinée du quartier des ambassades, mais aussi la petite Parigote de « Lady Paname» qui fit dire a un journaliste du « New-Yorker » : « C'est le plus bel objet que la France ait exporté depuis la statue de la Liberté ».

    La comédie sur le trottoir

    « Pattes blanches » c'était tout de suite après le grand succès de « Quai des Orfèvres ». « Ce tournage après- l'autre, raconte Suzy Delair, ça faisait un chaud et froid ! Ce n'était pas du tout la même atmosphère qu'avec Clouzot. L'équipe d'acteurs était formidable : Ledoux, Bouquet, déjà grand acteur mais mince, mince. Mais, avec Grémillon, l'ambiance n'était pas détendue. Le film était tourné en Bretagne, un pays que j'aime beaucoup. Je me souviens, c'était au printemps, il y avait des genêts... Et surtout, pour moi, « Pattes blanches », c'était Anouilh. J'avais tou- jours rêvé d'être son interprète ». Avant de rêver de jouer Anouilh, Suzy avait « toujours rêvé » d'être comédienne. A cinq ans. elle montait sur la table de l'atelier de sa maman couturière et elle « faisait Sarah Bernhardt ». Pour ses petites amies médusées, elle donnait la comédie sur le trottoir de sa rue d'Asnières. Avec les années, sa vocation s'affirma. Son père, artisan sellier-carrossier sur les voitures de luxe, était désespéré. « Ce n'est pas un métier, disait-il », Mais Suzy tint bon : « Je n'aurais rien voulu faire d'autre ». dit-elle avec fougue. Ça a commencé par un film tourné à Versailles : « Mme de Pompadour », puis beaucoup de figuration, des tournées en province, une à Prague avec Pierre Bertin. Si tu restes deux jours sans travailler, disait son père, ce n'est pas la peine de rentrer. Et Suzy travailla avec acharnement, jouant les silhouettes, annonçant les programmes à Bobino, dansant dans des revues, jouant des opérettes.

    Une rencontre de dix ans

    Son vrai début fut une rencontre. Elle personnifiait l'Angleterre dans une revue des « Deux Anes », en 1938, lorsqu'un long jeune homme mince, avec une pipe à la bouche, fit irruption dans sa loge et dans sa vie. Journaliste et scénariste, il s'appelait Henri-Georges Clouzot. Leur rencontre dura dix ans. Il lui fit aborder le chant chez Suzy Solidor, le music-hall et la radio. « En- fin, j'ai tout appris, dit-elle, c'était difficile mais passionnant ». Sur les conseils d'Yvonne Printemps, impressionnée par sa voix, elle prend des cours de chant sans jamais laisser de côté la comédie. « Ce que je n'aime pas, dit-elle, c'est la Chanteuse, avec une majuscule. J'aime la comédienne qui chante ». Dans son premier " vrai » film, "Le Dernierdes six", un scénario de Clouzot, elle était Mila Malou, la petite compagne du commissaire Pierre Fresnay. Coup sur coup, elle tourna ensuite « L'assassin habite au 21 », « Copie conforme » et « Quai des Orfèvres », qui la consacra grande vedette et où elle lança la chanson de Francis Lopez : « Avec son tralala ». Ce fut la gloire. Une gloire confirmée par « Lady Paname », qu'Henri Jeanson écrivit pour elle, sur mesure.

    Dorine et la Mégère

    Mais Clouzot avait donné aux rôles de Suzy une couleur que les autres metteurs en scène respectèrent : « Les plumes, dit-elle, ils ne voyaient que les plumes ». Pourtant Louis Jouvet, qui fut son partenaire dans trois films, lui avait dit : « Tu es née pour jouer Dorine ». Jean-Louis Barrault le lui redit après le succès de « La Vie parisienne », où elle jouait Metella. Planchon, plus récemment, le lui dit encore ; elle espère que la prochaine fois sera la bonne. C'est un rôle qu'elle aimerait, ainsi que celui de « La Mégère apprivoisée ». Elle aimerait aussi tourner un bon feuilleton à la télévision, où elle a été Hortense Schneider sous la direction de Barma.

    Son film préféré

    "PATTES BLANCHES » était le film préféré de Jean Grémillon (avec Suzy Delair sur notre photo). Pourtant il avait préparé son tournage en deux semaines, alors que, depuis deux ans, il travaillait à deux autres scénarios qui lui tenaient spécialement à cœur. L'un était consacré à la Révolution de 1848, l'autre à la Commune. Il ne put jamais en réaliser un seul. Mais ce n'est pas par hasard que l'on trouve, au générique de « Pattes blanches », Fernand Ledoux, Paul Bernard, Arlette Thomas ou Michel Bouquet : tous appartenaient à la troupe de comédiens qui joua (quelques représentations, mais chacune à « bureau fermé ») la pièce que Grémillon avait tirée de son film sur 1848 et qui s'intitulait : « Le Printemps de la liberté ». Mort à cinquante-sept ans, le 26 novembre 1959, peu de temps après Gérard Philipe, Grémillon avait gagné son premier argent sur les quais du Havre, comme commis de transit maritime. Il était venu au cinéma par la musique ; vers 1924, au temps du muet, il jouait du violon dans l'orchestre de la salle Max Linder. Il y fit la connaissance de l'opérateur projectionniste Georges Périnal. Tous deux se lièrent d'amitié et associèrent leurs ambitions ; ils tournèrent ensemble une série de documentaires inaugurée par un film sur Chartres. Puis ce furent « Maldonne », « Gardiens de phare », « La Petite Lise », « Remorques », « Gueule d'amour », « L'Etrange M. Victor » (où Raimu composa un de ses personnages les plus insolites). Après « Lumière d'été », et « Le ciel est à vous », Grémillon fut contraint au silence par la censure des années d'Occupation. C'est à cette époque qu'il écrivit les deux scénarios sur 1848 et la Commune qui ne devaient jamais voir le jour. Son dernier film fut un court métrage consacré au peintre André Masson.

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