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Charles Deschamps et Alfred Baillou ou inconnu
Edouard Delmont et Roberto Benzi
Georgette Anys Fernand Sardou et Jean Marais
Jacqueline Porel et Charles Deschamps
Jean Marais et Jacqueline Porel
Pianiste et pere du chef d orchestre
Renee Devillers et Jacqueline Porel
Roberto Benzi Roberto Lombardi, le jeune chef d'orchestre Jean Marais Lorenzo Lombardi, son père, pianiste Jacqueline Porel Lucienne Lombardi, sa mère Renée Devilliers Germaine Obrecht, gouvernante de Roberto Edouard Delmont Monsieur Galibert Fernand Sardou Le dotorre Georgette Anys "La Grosse Lolo" Charles Deschamps Monsieur Roze, imprésario Léon Whalter Le critique Fernand Rauzéna Torquato Germaine Pape Madame Torquato Julien Verdier Un musicien Jackie Sardou Une patiente du Dotorre Philippe Richard Le Directeur Jean Lanier Un ami Marcel Lebas Le facteur René Brun Dominique Marcas
L'appel du destin est le deuxième film de Georges Lacombe, à la gloire du jeune musicien prodige de l'époque, Roberto Benzi.
Dans cette histoire, il s'appelle toujours Roberto, bien que ce ne soit pas du tout la suite de « Prélude à la gloire », tourné par le même réalisateur avec la même jeune vedette quelques années plus tôt. Non, dans cet opus, Roberto Lombardi, 14 ans, est un chef d'orchestre talentueux et précoce qui dirige de grands concerts avec une maîtrise remarquable et se produit dans les grandes villes italiennes.
Sa mère (Jacqueline Porel) et sa gouvernante (Renée Devillers) le suivent dans ses déplacements ainsi que son impresario (Charles Deschamps). Son père ? Il ne l'a jamais vu ! Pourtant ce père inconnu vit toujours : Lorenzo Lombardi, (Jean Marais) ex-pianiste virtuose, s'est laissé aller et est maintenant noyé dans l'alcool. Son dottore (Fernand Sardou) et la gentille « grosse Lulu » (Georgette Anys) prennent soin de lui.
Un jour, Lorenzo veut voir son fils diriger un orchestre... Il se faufile dans la salle de répétition, avant d'être éjecté avec pertes et fracas... Le lendemain, il se débrouille pour rencontrer Roberto à la plage. Le père et le fils échangent gentiment. Lorenzo revient au théâtre et son ex-femme lui demande de sortir de la vie de son fils . Trop tard ! Roberto réalise que Lorenzo est son père ...Il part le retrouver, comprend qu'il était un grand artiste autrefois. Il n'aura de cesse de tout faire pour qu'il retrouve le goût de vivre grâce à la musique. Non sans mal il y parviendra, aidé par le malicieux Monsieur Galibert (Edouard Delmont) et mieux, il parviendra à réunir ses parents. Le final verra le fils dirigé son père soliste, sur fond de grande musique signée Beethoven.
Anecdotes que j'ai recueillies au téléphone auprès de Monsieur Roberto Benzi lui-même par téléphone, en 2007 à propos de ce film :
« J'ai gardé un excellent souvenir de ce 2e film qui me donnait Jean Marais comme père. C'était un acteur très célèbre et j'étais impressionné. Il a été très gentil et m'a mis en confiance dès le début. Il était très respectueux du gamin que j'étais et aimait me voir au pupitre de l'orchestre. Je suis resté son ami toute ma carrière. Bien plus tard, nous avons fait une représentation ensemble où il disait des poèmes de Jean Cocteau entre autres sur une musique que je dirigeais. Nous avions des échanges réguliers. Je pense qu'il avait une affection filiale pour moi. Mon seul et grand regret est de n'avoir pas été assez présent auprès de lui, la dernière année de sa vie. »
Donatienne Roby,
Juillet 2018