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Martial Rebe et Henri San Juan
Paul Frankeur et Jean Francois Laley
Suzy Carrier et Marina de Berg
Paul Frankeur et Jean Francois Laley
Suzy Carrier et Marina de Berg
Pierre Collet François Cotin Roger Rafal le brigadier Paul Frankeur Dugelay Jean-François Laley Lafarge Roger Blin Guillaume - segment 1 Marina de Berg Eugénie - s.1 Suzy Carrier Léontine - s.1 Jandeline Aglaé - s.1 Guy Decomble le tueur obsédé - s.2 Maurice Schutz M. Pelletan - s.2 Maurice Chevit le greffier - s.2 Jules Berry Fortunato - s.3 Fernand Ledoux Montrésor - s.3 Olivier Hussenot Truffault - s.4 Henri San Juan Arnold - s.4 Martial Rèbe Barnabé - s.4 Pierre Duncan un gendarme - s.4 René Alone un gendarme - s.4 Laure Paillette une convive - s.4 Fernand Gilbert le colporteur Jacques Dufilho le conscrit ivre Pierre Olaf le joueur d'orgue de Barbarie Pierre Moncorbier un gendarme Barbara-Val Emile Chopitel Bob Ferre Valliery Rieffler Marcelle Féry René Pascal
Réalisation : Jean Faurez
Scénario : Jean Faurez, d'après Edgar Allan Poe et Thomas de Quincey
Adaptation et dialogue : Guy Decomble et Jean Faurez
Image : Louis Page et Jacques Mercanton (segment 2 "le Coeur révélateur")
Caméra : André Dumaitre
Assistants opérateurs : Ancrenaz et Marquette
Montage : Suzanne de Troeye
Assistant montage : M. d'Esterno
Son : Roger Cosson
Musique : Georges Van Parys
Décors : Henri Schmitt et René Moulaert (maquettes)
Assistants décorateurs : Yves Olivier et Daniel Gueret
Maquillage : O. Bouban
Scripte : Denise Morlot
Régie générale : F. Luce
Assistant régisseur : R. Turgy
Régie d'extérieur : Robert Christides
Accessoiristes : J. Dumousseau et P. Barbet
Assistant réalisateur : Pierre Chevalier
Photographe de plateau : Klissak
Film réalisé au Studio Photosonor de Courbevoie
Engregistrement : Omnium-Sonor
Système sonore : Euphonic
Laboratoires Eclair
Directeur de production : Fred Orain
Production : Armor Films / Interfrance-Films
Sortie le 27 octobre 1949
Sous le Second Empire, à Paris. Une brigade de police accueille un nouveau venu, François Cottin. Un marchand ambulant, que l’irascible Dugelay a interpellé lui reprochant de faire commerce de gravures licencieuses, distrait les hommes de ses chansons. La « Complainte sur l'assassinat de la jeune bergère d'Ivry », qui relate le meurtre odieux d’une jeune fille à quelques lieues de là, semble particulièrement émouvoir le nouveau. Amusés par sa frayeur, ses collègues se décident à prolonger le plaisir et à « faire son éducation » , en lui racontant quelques unes des affaires criminelles les plus terribles dont ils ont été témoins... La première histoire rapporte comment mourut un égorgeur qui s’était introduit dans une pension de jeunes filles. La seconde rapporte comment, après avoir accompli un « meurtre parfait », un maniaque se trahi en croyant entendre battre le coeur de sa victime. La troisième histoire relate la vengeance d’un homme qui profitant de l’ivresse et de la vanité de son rival, l’attira dans ses caves pour l’emmurer vivant. La quatrième et dernière histoire donne au brigadier l’occasion d’apprendre à ses hommes comment, à l’aide d’une machinerie macabre, un astucieux domestique parvint à démasquer l’assassin de son maître. Et par la même, qu’en matière de crime, leur nouveau collègue n’est pas aussi novice qu’il n’y parait…
Si le titre du film renvoie directement à l’œuvre d’Edgar Allan Poe, seuls deux des quatre sujets sont tirés de ses « Nouvelles histoires extraordinaires » (Le Cœur révélateur et La Barrique d'amontillado), les autres venant de l'ouvrage de Thomas de Quincey « De l'assassinat considéré comme un des beaux-arts ».
Le sous-titre de ces Histoires extraordinaires « à faire peur ou à faire rire » exprime bien l’ambivalence du projet. S’aventurant sur le terrain de l’épouvante délaissé par le cinéma fantastique français plus volontiers tourné vers l’onirisme, les auteurs ont en effet mêlé prudemment - et plutôt avec succès - horreur et comédie. Épaulée par les intrusions bouffonnes de quelques personnages secondaires, la bonhomie des Pandores vient, entre deux sketchs horrifiques, ramener le spectateur sur des chemins plus connus. Jusqu’à la dernière séquence, dans laquelle un joueur d’orgue précise que tout n’est que décors et faux-semblants, tout est fait pour que le spectateur, une fois rentré chez lui, ne passe pas une trop mauvaise nuit…
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017