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Brigitte Lahaie et Sylvie Dessartre
Brigitte Lahaie Sylvie Dessartre Erika Cool
Erika Cool et Gabriel Pontello
Erika Cool et Gabriel Pontello
Erika Cool et Gabriel Pontello
Erika Cool et Gabriel Pontello
Gabriel Pontello et Brigitte Lahaie
Sylvie Dessartre et Gabriel Pontello
Erika Cool Cathy Gabriel Pontello Simon Alban Ceray Tony, le souteneur Sylvie Dessartre Sophie Brigitte Lahaie Mélanie Daniel Trabet un acolyte de Tony Dominique Aveline un acolyte de Tony Alain Plumey Julie Duchet Jenny Trochu Eva Steve Star les partouzeurs dans la grange
Réalisation : Robert Renzulli (comme Bob W. Sanders)
Scénario et dialogue : Robert Renzulli
Image : Louis Soulanes
Caméra : Raymond Heil, Jean Thierry
Montage : Louis Soulanes (comme Louis Loys)
Musique : Guy Bonnet
Maquillage : Mario Jacopozzi
Chef electricien : René Delhomme
Chef machiniste : Charles Guiou
Script : Valérie Viac
Régie : Jean-Claude Marchetti
Directeur de production : Yves Prigeant (comme Jean Meauvay)
Production : Robert Renzulli - Les Productions du Mistral
Distribution : Les Films de l'Etoile
Sortie : 30 novembre 1977
Barmaid d’un établissement de nuit à Marseille, Cathy est tombée sous la coupe de Tony qui la contraint à se prostituer. Venue se réfugier à la campagne, elle tombe amoureuse de Simon, un honnête garçon auprès de qui elle croit pouvoir trouver le bonheur. Mais le répit est de courte durée. Tony retrouve sa trace. Cathy est violée par deux de ses anciens clients …
CRITIQUE(S) :
« On aura reconnu le thème classique de la fille perdue réinsérée par l’amour d’un brave garçon qui servit d’argument à bien des mélodrames ; l’auteur, au reste, respecte les normes du genre et ne nous épargne - en flashes back - aucune des étapes de la déchéance promise aux dactylos naïves acceptant un emploi de barmaid. L’autre volet du film ouvre une voie au porno paysan avec saynètes champêtres (l’amour sur un tracteur, dans les prés, dans les bois, dans les granges). Ce film, dans son ensemble plutôt sympathique, comporte malheureusement une séquence de viol reprenant la vieille antienne : « Elles protestent un peu au début, mais bien vite y prennent plaisir. » - Jacques Zimmer, La saison cinématographique 78.
« VICIEUSE AMANDINE, le premier volet des amours naturalistes de Renzulli, lorgnait du côté de Pagnol et de Pascal Thomas (le lyrisme en plus). D’aussi belle facture et d’une structure similaire lors des moments forts, culminant au final sous une pluie mêlée de soleil, réminiscence mélancolique d’UNE PARTIE DE CAMPAGNE,le film est peut-être davantage fluide malgré l’emploi de flashes back et les scènes hard paraissent moins artificiellement amenées. Sans peur de l’anachronisme, le cinéaste renoue ici avec une tradition cinématographique des années cinquante qui offrait à la « fille perdue », après son calvaire, la rédemption d’un amour enfin dénué de calcul. (…) un « état de nature » pur et permanent opposé à la corruption sournoise de la vie citadine. Une œuvre authentiquement rousseauiste qu’illumine la blondeur d’Erika Cool. » - Edgard Baltzer, Dictionnaire des films français pornographiques et érotiques 16 et 35 mm, sous la direction de Christophe Bier, Serious Publishing, 2011.
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2017