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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
FERNANDEL Antoine Valoisir Saturnin FABRE Rodolphe Cabarrus Max DEARLY Prince Nirvanoff Louise CARLETTI Daisy Cabarrus Colette DARFEUIL Paméla Cabarrus Marcel VALLEE Henri Palmer ANDREX Maxime Annie FRANCE Edith Gaston ORBAL Albert Marguerite DE MORLAYE la baronne Jean MERCURE un soupirant Mag AVRIL une dame à la réception de l'hôtel Georges PECLET un actionnaire
Document sans nom
LE CLUB DES SOUPIRANTS (1941) de Maurice GLEIZE est la quatrième production de Continental Films, société aux capitaux allemands, installée à paris sous l'Occupation et dirigée par Alfred Greven. Le tournage eut lieu au printemps 1941 dans les studios Marcel Pagnol à Marseille ainsi que dans les environs de Nice.
Etant donné le contexte historique du tournage, la phrase inscrite au début du film peut surprendre : "Il était une fois dans un de ces pays heureux..." Un consortium bancaire frôle la faillite du fait de jeunes gens dépensiers qui ne règlent jamais leurs dettes. Pour y remédier, Henri Palmer imagine la création du Club des Soupirants : les quarante insolvables courtiseront la fille du milliardaire Cabarrus, l'heureux élu s'engageant à rembourser les dettes des autres soupirants. "Dernier don juan du siècle", le prince Irvanoff est chargé des leçons de séduction. Par le plus grand des hasards, Antoine Valoisir, inoffensif chasseur de papillons, est élu roi des séducteurs et devient l'ami du fantasque Cabarrus. Daisy, la fille du milliardaire, n'a que faire de ses quarante soupirants d'autant qu'elle est tombée amoureuse de Maxime, un étudiant sans le sou. Antoine, lui, a un faible pour Edith, la cousine pauvre de la jeune milliardaire...
Il est difficile de trouver trace dans ce film de l'esprit de Marcel Aymé, crédité au générique comme auteur de l'histoire originale. On peut imaginer que le co-scénariste Jean Manse, beau-frère de Fernandel, en est en grande partie responsable. Si on peut s'amuser aux numéros de Max Dearly et Saturnin Fabre, le script paraît totalement creux et réalisé à la truelle. Parmi les scènes proches de l'absurde, retenons tout de même celle où Saturnin Fabre et Colette Darfeuil, installés dans leur baignoire, disputent une bataille navale où les vaisseaux sont de petits canards en plastique ! Les numéros musicaux aimeraient rivaliser avec ceux du cinéma hollywoodien mais ils sont faiblards, voire grotesques comme ce merengue dansé par Fernandel et Colette Darfeuil. Restent, pour ses fans, les chansons de Fernandel, "J'aime toutes les femmes" et "Je connais des baisers"... Au bout du compte, les soupirants du film ne sont pas ceux que l'on croit mais sans doute plutôt les spectateurs lassés par tant d'inepties !
Jean-Paul Briant, juin 2018
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Colette Darfeuil et Max Dearly
Colette Darfeuil et Saturnin Fabre
Fernandel chasseur de papillons
Gaston Orbal et Saturnin Fabre
Saturnin Fabre et Colette Darfeuil
FERNANDEL Antoine Valoisir Saturnin FABRE Rodolphe Cabarrus Max DEARLY Prince Nirvanoff Louise CARLETTI Daisy Cabarrus Colette DARFEUIL Paméla Cabarrus Marcel VALLEE Henri Palmer ANDREX Maxime Annie FRANCE Edith Gaston ORBAL Albert Marguerite DE MORLAYE la baronne Jean MERCURE un soupirant Mag AVRIL une dame à la réception de l'hôtel Georges PECLET un actionnaire
LE CLUB DES SOUPIRANTS (1941) de Maurice GLEIZE est la quatrième production de Continental Films, société aux capitaux allemands, installée à paris sous l'Occupation et dirigée par Alfred Greven. Le tournage eut lieu au printemps 1941 dans les studios Marcel Pagnol à Marseille ainsi que dans les environs de Nice.
Etant donné le contexte historique du tournage, la phrase inscrite au début du film peut surprendre : "Il était une fois dans un de ces pays heureux..." Un consortium bancaire frôle la faillite du fait de jeunes gens dépensiers qui ne règlent jamais leurs dettes. Pour y remédier, Henri Palmer imagine la création du Club des Soupirants : les quarante insolvables courtiseront la fille du milliardaire Cabarrus, l'heureux élu s'engageant à rembourser les dettes des autres soupirants. "Dernier don juan du siècle", le prince Irvanoff est chargé des leçons de séduction. Par le plus grand des hasards, Antoine Valoisir, inoffensif chasseur de papillons, est élu roi des séducteurs et devient l'ami du fantasque Cabarrus. Daisy, la fille du milliardaire, n'a que faire de ses quarante soupirants d'autant qu'elle est tombée amoureuse de Maxime, un étudiant sans le sou. Antoine, lui, a un faible pour Edith, la cousine pauvre de la jeune milliardaire...
Il est difficile de trouver trace dans ce film de l'esprit de Marcel Aymé, crédité au générique comme auteur de l'histoire originale. On peut imaginer que le co-scénariste Jean Manse, beau-frère de Fernandel, en est en grande partie responsable. Si on peut s'amuser aux numéros de Max Dearly et Saturnin Fabre, le script paraît totalement creux et réalisé à la truelle. Parmi les scènes proches de l'absurde, retenons tout de même celle où Saturnin Fabre et Colette Darfeuil, installés dans leur baignoire, disputent une bataille navale où les vaisseaux sont de petits canards en plastique ! Les numéros musicaux aimeraient rivaliser avec ceux du cinéma hollywoodien mais ils sont faiblards, voire grotesques comme ce merengue dansé par Fernandel et Colette Darfeuil. Restent, pour ses fans, les chansons de Fernandel, "J'aime toutes les femmes" et "Je connais des baisers"... Au bout du compte, les soupirants du film ne sont pas ceux que l'on croit mais sans doute plutôt les spectateurs lassés par tant d'inepties !
Jean-Paul Briant, juin 2018
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