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Francois Florent Jean Claude Pascal Rellys
Francois Ier prisonnier et malade
Georges Lycan et Jackie Blanchot
Jacques Porteret et Pierre Le Rumeur
Jean Claude Pascal et Albert Dagnant
Jean Claude Pascal et Scilla Gabel
Michel Galabru et Madeleine Robinson
Rellys Scilla Gabel Jacqueline Riche
Scilla Gabel et Jacqueline Riche
Scilla Gabel Valerie Lagrange Jean Claude Pascal
Jean-Claude Pascal Henri de Montpezat Valérie Lagrange Anne d’Heilly Madeleine Robinson la régente Louise de Savoie John Justin (voix de René Arrieu) Vandoeuvre, comte de Mauvezin, gouverneur du Languedoc Claude Titre le roi François Ier Antoine Balpetré l’évêque Michel Galabru Cornélius Agrippa, l’astrologue Rellys Coqueterre Scilla Gabel (voix de Nadine Alari) Béatrice René Génin le père Cavanac Jacqueline Riche Perrine, la servante de Béatrice Pierre Stephen Duprat Albert Dagnant Pablo Jacques Degor le Connétable de Bourbon Phillipe Dumat (= Philippe Dumat) Florac Georges Lycan Walter François Florent Jean de Montpezat Jacques Porteret un gentilhomme languedocien Jean Brunel le surintendant Semblançay Jacques Le Rumeur (= Pierre Le Rumeur) un gentilhomme languedocien Jack Blanchot (= Jackie Blanchot) Duncan Jean Davy la voix du narrateur Joe Davray un homme de Vandoeuvre Roger Bontemps le padre espagnol Maurice Régamey un membre du conseil de province Antoine Baud un homme de Vandoeuvre Luc Andrieux un ami de Pablo Roger Trécan un homme de Vandoeuvre
Distributeur : Paris-Lux
Produit par Donjon Films
Scénario : André Cerf et Georges Mathiot
Adaptation : Maurice Régamey
Dialogues : Maurice Régamey, André Cerf et Jean-François Noël
Musique : Joseph Kosma
Editions musicales : Les Nouvelles Editions Méridian
Prises de vues : Paul Soulignac, Marcel Weiss, René Guissart, Luc Mirot
Assistants opérateurs : Pierre Brard, Francis Lamy
Maquettes et costumes : Jacques Mawart
Montage : Jacques Witta, Catherine Bachollet
Assistant réalisateur : Luc Andrieux
Régie : Jean Cavailles et Antoine Carette
Script : Marie Josée King, Christine Chapelle, Annie Dubouillon
Ensemblier : Maurice Récoulès
Accessoiriste : Pierre Clauzel
Recorder : Vartan Karakeusian
Perchman : Raphaële Delouvrier
Maquillage : Max Factor Hollywood
Chef maquilleur : Charlie Koubesserian
Ingénieurs du son : René Bourdier, Antoine Bonfanti
Maîtres d’armes : Claude Carlier (= Claude Carliez), Roger Trécan
Directeur de la production : Georges Mathiot
Une co-production franco-italienne : Donjon Films - Paris
Dama Cinematografica – Sedea - Rome
Laboratoires : L.T.C. St. Cloud
Effets spéciaux : LAX
Enregistrement : Western Electric – Système sonore
Visa de contrôle cinématographique n°25.213
Filmé avec le procédé Dyaliscope
Couleurs par Eastmancolor
Extérieurs : Toulouse, les Pyrénées, Bruges (Belgique)
Durée : 102 min.
Date de sortie à Paris : 02/08/1963 aux cinémas Lutétia, Paramount, Sélect
Nombre d’entrées à Paris : 75.645
Nombre d’entrées en France : 1.002.541
Titre au Brésil : A Salamandra de Ouro
Titre en Espagne : La corona encadenada
Date de sortie : 04/05/1964
Titre en Grèce : Stemma kai xifos
Titre en Italie : Il paladino della corte di Francia
Date de sortie : 31/12/1962
Titre au Mexique : La salamandra de oro
Date de sortie : 27/2/1969
Notes :
- Certaines sources mentionnent le rôle d’Anne de Guize pour Valérie Lagrange et de Clotaire pour Rellys, or, on entend clairement Anne d’Heilly pour la 1ère et Coqueterre (prononcé plusieurs fois) pour le second.
- La musique est signée Joseph Kosma et non Charles Aznavour comme on peut le lire parfois.
- François Florent de son vrai nom François Heichholtzer est très peu apparu devant les caméras. Il est surtout connu pour avoir été le fondateur du Cours Florent, célèbre cours d’art dramatique qui a formé d’illustres élèves parmi lesquels Francis Huster, Sabine Azéma, Isabelle Adjani, Daniel Auteuil, Guillaume Canet, Sophie Marceau, Vincent Lindon et tant d’autres.
- Il existe un film anglais de 1950, réalisé par Ronald Neame et dont le titre français est le même (titre original : Golden Salamander) mais l’histoire n’a rien à voir avec celui-ci.
Résumé : 1525. L’armée française vient de subir une défaite à Pavie devant les troupes de l’empereur Charles Quint. Le roi François Ier est fait prisonnier et détenu en Espagne. Afin d’obtenir sa libération, sa mère, la régente Anne de Savoie, décide de payer une rançon qui sera versée par le peuple. Elle charge Henri de Montpezat, fidèle compagnon du roi, de mener à bien la collecte dans le Languedoc. Mais il va devoir affronter Vandoeuvre, gouverneur de cette province et à la solde du Connétable de Bourbon, lequel ambitionne de prendre la place du roi. Après quelques péripéties Vandoeuvre et ses sbires seront éliminés et la rançon parviendra en Espagne. Henri de Montpezat pourra alors retrouver la douce Béatrice qui avait un temps envisagé d’épouser Vandoeuvre avant que celui-ci ne révèle son vrai visage.
Avis : Maurice Régamey, comédien sans grand relief a décidé un beau jour de passer à la réalisation et là, il s’est essayé au film de cape et d’épée. Disposant de moyens honorables (figuration, costumes) il pensait sans doute empiéter sur les terres de André Hunebelle ou de Bernard Borderie, mais il lui manque le panache du 1er et le côté rentre-dedans du 2d. Côté interprétation Jean-Claude Pascal a de l’allure, Valérie Lagrange joue l’ingénue de service amoureuse du roi et la co-production avec l’Italie explique la présence de Scilla Gabel, mais toutes 2 ont surtout une fonction décorative. Par contre on se demande bien pourquoi il a été fait appel à l’anglais John Justin – par ailleurs très bon - pour jouer le rôle du fourbe, alors que le cinéma français de l’époque regorgeait d’excellents comédiens capables de faire merveille en triste sire. Quelques rares scènes d’action, des duels sans grande envergure, le tout mené au 1er degré, avec le plus grand sérieux. Le seul trait d’humour qu’il se permet intervient à la fin lorsque René Génin, ancien combattant, cite ses faits d’armes et ne se souvient plus de la date de la bataille de Marignan, mais dans le contexte de la scène ça tombe complètement à plat. Bref, dans l’ensemble on peut dire que la salamandre dort.
Jean-Pierre Pecqueriaux, Juillet 2018