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Distribution :
Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves.
En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
Images du film :
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Document sans nom
Micheline BONA Marie Lafarge Henri NASSIET le président du tribunal Jean TOULOUT Maître Lachaud Pierre ASSO le procureur Mady BERRY Madame Lafarge mère Sylvie CERLIAC Anna Brun Nicole MAHIEU Clémentine René ALONE Docteur Lespinasse Jacques RISPAL Denis Barbier Marius LAUREY Parent Françoise LEBAIL Emma Pontier Hugues VANNER Professeur Orfila Maurice NASIL Dubois
Document sans nom
La série EN VOTRE AME ET CONSCIENCE compte déjà près de vingt émissions lorsque Jean Prat réalise L'AFFAIRE LAFARGE diffusée le 30 mars 1957. Le choix peut surprendre car si l'affaire défraya la chronique en 1840, la télévision venait, moins de trois ans plus tôt, de présenter le film de Stellio Lorenzi consacré au même fait-divers.
A la différence du film de Lorenzi, la réalisation de Jean Prat se consacre uniquement au procès et ne propose aucun retour en arrière ; de ce fait, la victime, Charles Lafarge, est sans cesse évoquée mais ne paraît pas à l'écran (exit Pierre Renoir ou Pierre Mondy !). Micheline Bona succède à Marcelle Chantal - Marie Capelle version 1937 - et Maria Casarès - version 1954 - dans le rôle de l'accusée : sa carrière à la télévision et au cinéma sera limitée mais on peut le regretter car il passe beaucoup d'émotion dans ses regards et ses silences. Pierre Asso propose un numéro réussi en procureur matois mais Henri Nassiet s'avère un peu terne dans le rôle conséquent du président du tribunal. Sans démériter, ce compte rendu détaillé du procès est bien moins prenant que les deux versions précédentes de l'affaire. Le personnage de la mère Lafarge bénéficie toutefois d'une conception originale ; jouée à deux reprises par Sylvie en mère intraitable et possessive, elle est ici incarnée dans un registre plus émouvant par Mady Berry dans l'un de ses tout derniers rôles : la comédienne est visiblement fatiguée - rappelons-nous que l'émission est jouée en direct - mais son jeu est d'une profondeur exceptionnelle : les temps, les hésitations, le regard, la voix, tous les instruments du comédien sont ici utilisés avec une sobriété remarquable. Son témoignage devant la cour d'assises est le meilleur moment de cette dramatique.
Jean-Paul Briant, septembre 2020
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Micheline BONA Marie Lafarge Henri NASSIET le président du tribunal Jean TOULOUT Maître Lachaud Pierre ASSO le procureur Mady BERRY Madame Lafarge mère Sylvie CERLIAC Anna Brun Nicole MAHIEU Clémentine René ALONE Docteur Lespinasse Jacques RISPAL Denis Barbier Marius LAUREY Parent Françoise LEBAIL Emma Pontier Hugues VANNER Professeur Orfila Maurice NASIL Dubois
La série EN VOTRE AME ET CONSCIENCE compte déjà près de vingt émissions lorsque Jean Prat réalise L'AFFAIRE LAFARGE diffusée le 30 mars 1957. Le choix peut surprendre car si l'affaire défraya la chronique en 1840, la télévision venait, moins de trois ans plus tôt, de présenter le film de Stellio Lorenzi consacré au même fait-divers.
A la différence du film de Lorenzi, la réalisation de Jean Prat se consacre uniquement au procès et ne propose aucun retour en arrière ; de ce fait, la victime, Charles Lafarge, est sans cesse évoquée mais ne paraît pas à l'écran (exit Pierre Renoir ou Pierre Mondy !). Micheline Bona succède à Marcelle Chantal - Marie Capelle version 1937 - et Maria Casarès - version 1954 - dans le rôle de l'accusée : sa carrière à la télévision et au cinéma sera limitée mais on peut le regretter car il passe beaucoup d'émotion dans ses regards et ses silences. Pierre Asso propose un numéro réussi en procureur matois mais Henri Nassiet s'avère un peu terne dans le rôle conséquent du président du tribunal. Sans démériter, ce compte rendu détaillé du procès est bien moins prenant que les deux versions précédentes de l'affaire. Le personnage de la mère Lafarge bénéficie toutefois d'une conception originale ; jouée à deux reprises par Sylvie en mère intraitable et possessive, elle est ici incarnée dans un registre plus émouvant par Mady Berry dans l'un de ses tout derniers rôles : la comédienne est visiblement fatiguée - rappelons-nous que l'émission est jouée en direct - mais son jeu est d'une profondeur exceptionnelle : les temps, les hésitations, le regard, la voix, tous les instruments du comédien sont ici utilisés avec une sobriété remarquable. Son témoignage devant la cour d'assises est le meilleur moment de cette dramatique.
Jean-Paul Briant, septembre 2020
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