Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Charles Boyer et Rita Hayworth
Charles Laughton et Victor Francen
Rita Hayworth et Thomas Mitchell
Thomas Mitchell et Charles Boyer
Victor Francen et Charles Laughton
Edward G. ROBINSON Avery Browne Charles BOYER Paul Orman Rita HAYWORTH Ethel Halloway Ginger ROGERS Diane Henry FONDA George Charles LAUGHTON Charles Smith W. C. FIELDS Professeur Postlewhistle Paul ROBESON Luke Ethel WATERS Esther Thomas MITCHELL John Halloway Eugene PALLETTE Luther Cesar ROMERO Harry Wilson Roland YOUNG Edgar Victor FRANCEN Arturo Bellini George SANDERS Williams Elsa LANCHESTER Elsa Smith James GLEASON Joe Margaret DUMONT Mrs. Langahankie Harry DAVENPORT Professeur Lyons J. Carrol NAISH Costello Phil SILVERS le tailleur Marcel DALIO le second vendeur
Julien Duvivier avait dirigé en 1938 pour la MGM « Toute la ville danse » avec Fernand Gravey en Johann Strauss. La guerre venue, Duvivier émigre aux Etats-Unis. Le succès de « Un carnet de bal » inspire « Lydia », le premier des cinq films américains de cette période. Le suivant, « Tales of Manhattan » - « Six destins » en VF – reprend le principe du film à sketches : cette fois, c’est un habit de soirée qui sert de fil conducteur au scénario.
Le film propose un défilé de vedettes, à commencer par Charles Boyer, star française installée à Hollywood, qui sera le narrateur de la version américaine de « Untel père et fils » du même Duvivier. Victor Francen, excellent interprète de « La fin du jour », retrouve ici son metteur en scène, de même que Dalio qui jouait déjà dans « Pépé le Moko ».
Le sketch interprété par l’extraordinaire comique WC. Fields fut dans un premier temps coupé au montage. « Obsessions », tourné l’année suivante, de nouveau avec Charles Boyer, sera aussi un film à sketches.