Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
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Ginette Leclerc et Marcel Herrand
Ginette Leclerc et Raymond Bussieres
Marcel Herrand et Leonardo Cortese
Marcel Herrand et Sandro Ruffini
Paul Demange et Raymond Bussieres
Pierre Larquey et Leonardo Cortese
Pierre Larquey et Raymond Bussieres
Vera Silenti et Leonardo Cortese
Marcel HERRAND Georges de la Tour Vaudieu Ginette LECLERC Claudia Pierre LARQUEY Pierre Loriot Leonardo CORTESE André Loriot Raymond BUSSIERES Jean Jeudi Henri NASSIET Philippe de la Tour Vaudieu Paul DEMANGE Plume d'Oie Vera CARMI Jeanne Herblet Sandro RUFFINI Thefar Vera SILENTI Mathilde Marois Armida BONOCORE Berthe Marois Achille MILLO Louis Marois Flavia GRANDE Olivia, fille de Claudia Achille MAJERONI Professeur Charcot Galeazzo BENTI Commissaire Portier Roldano LUPI Marois
S’il a piteusement terminé sa carrière sur de pitoyables nanars comme « La dernière bourrée à Paris » ou « Y’a un os dans la moulinette », Raoul André fit preuve à ses débuts de plus d’ambition comme le montre « L’assassin est à l’écoute » en 1948 ou, l’année précédente, cette coproduction franco-italienne adaptée de Xavier de Montépin, « LE FIACRE NUMERO 13 » - connu aussi sous le titre « Le dernier fiacre » et coréalisé par Mario Mattoli.
On reconnaît ici les ingrédients du mélodrame chers à l’auteur de « La porteuse de pain » : une femme diabolique (Ginette Leclerc !), un homme trop ambitieux (Marcel Herrand !), un brave conducteur de fiacre (Larquey !), un enfant trouvé, un innocent condamné au bagne, une mère amnésique… Toutefois, la version actuellement disponible en vidéo semble tronquée : à l’origine prévue en deux parties – « Crime » et « Châtiment » - elle souffre d’un montage heurté qui élimine sans grande explication certains personnages, ce qu’essaie de compenser une voix off particulièrement malvenue. Reste cependant le plaisir de revoir Ginette Leclerc en femme vénale, le bon papa Larquey et le savoureux duo de voleurs malchanceux Bussières-Paul Demange.
Michael Curtiz – encore nommé Kertesz à l’époque – avait déjà adapté ce roman en 1926 avec Lili Damita en vedette. Le Cinéma de Minuit l’a présenté en 2003.
Jean-Paul Briant, Octobre 2024