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  • Le feu follet 
    Louis Malle - 1963
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    Distribution :


     Alexandra Stewart dans Le feu follet
     
     
    Alexandra Stewart 


     Maurice Ronet dans Le feu follet
     
     
    Maurice Ronet 


     Yvonne Clech dans Le feu follet
     
     
    Yvonne Clech 


     Hubert Deschamps dans Le feu follet
     
     
    Hubert Deschamps 


     Jean-Paul Moulinot dans Le feu follet
     
     
    Jean-Paul Moulinot 


     Bernard Tiphaine dans Le feu follet
     
     
    Bernard Tiphaine 


     Bernard Noël dans Le feu follet
     
     
    Bernard Noël 


     Jeanne Moreau dans Le feu follet
     
     
    Jeanne Moreau 


     Alain Mottet dans Le feu follet
     
     
    Alain Mottet 


     Romain Bouteille dans Le feu follet
     
     
    Romain Bouteille 


     Jacques Sereys dans Le feu follet
     
     
    Jacques Sereys 


     Hervé Sand dans Le feu follet
     
     
    Hervé Sand 


     Mona Dol dans Le feu follet
     
     
    Mona Dol 

    Si les fiches que je réalise pour BDFF pèchent parfois par leur non-exhaustivité côté distribution, c'est que je n’ai pu réunir le nom de tous les acteurs, faute de preuves. En effet, la passion du cinéma qui m’anime ne m’assure pas toujours les moyens d’investigations suffisants, aussi certaines fiches pourront-elles sembler bien incomplètes aux cinéphiles qui les consulteront. Elles ont cependant le mérite de se baser sur des éléments dûment vérifiés.
    Images du film :
    Toutes les images sont cliquables pour les obtenir en plus grand.

    Le feu follet Le feu follet

    Le feu follet Le feu follet

    Hubert Deschamps et Mona Dol Hubert Deschamps et Mona Dol


    Document sans nom

    INSPIRE d'un roman de Drieu La Rochelle, « Le Feu follet », film de Louis Malle, est cependant au plus haut point un film d'auteur.
    Louis Malle, jusqu'alors jeune metteur en scène éclectique et fort bien doué, dont la virtuosité jetait parfois la poudre aux yeux, Louis Malle est véritablement et profondément l'auteur de cette œuvre poignante.
    Miroir de l'âme de Drieu et de Louis Malle, reflétées ensemble, confondues grâce à une miraculeuse parenté intellectuelle entre l'écrivain et le cinéaste, « Le Feu follet » est le fruit de secrètes affinités.

    Un vieux jeune homme

    Le sujet du film, c'est le suicide, et la seule approche possible pour le voir c'est, dit Louis Malle, de savoir, dès le début, que c'est l'histoire d'un homme qui va se tuer. Il s'appelle Alain, il a dépassé la trentaine. C'est un vieux Jeune homme qui n'en finit pas de liquider une adolescence trop brillante et trop choyée. Il a perdu le goût de vivre et il s'est réfugié dans l'alcoolisme. Il sort tout juste d'une cure de désintoxication, il n'a pas encore quitté l'abri rassurant de la maison de santé, mais il sait déjà que, guéri de l'alcool, il ne le sera jamais de son dégoût de vivre. En toute logique, puisque ce qui retient les autres à l'existence lui parait vain ou méprisable, il décide de se tuer. Cependant, il veut, une dernière fois, faire le tour de ses amis comme s'il guettait une ultime chance de se raccrocher. Il ne la trouve pas et met fin à ses Jours.
    Je me tue parce que vous ne m'avez pas aimé, parce que je ne vous ai pas aimés. Je me tue parce que nos rapports furent lâches, pour resserrer nos rapports. Je laisserai sur vous une tache indélébile. Je sais bien qu'on vit mieux mort que vivant dans la mémoire de ses amis.
    C'est en 1931 que Drieu, prenant pour modèle son ami Jacques Higaut, qui venait de se suicider, écrivit « Le Feu follet ». Peut-être voulait-il exorciser ce démon du suicide dont la fascination, pour lui aussi, était puissante et à laquelle d'ailleurs il n'échappa pas, puisqu'il mit fin à ses jours en 1945. Louis Malle a déplacé l'histoire dans le temps. Il l'a rapprochée de nous et de lui afin de la servir, semble-t-il, avec une fidélité plus aiguë, une vive spontanéité. Si son héros est un alcoolique et non plus un drogué comme celui du roman, c'est que les paradis artificiels ont un peu changé de monde en trente ans. Mais le mal de vivre demeure déchirant à crier tandis que l'on suit Alain, ce 23 juillet, jusqu'à l'heure qu'il s'est fixée pour mourir.

    La désespérance d'un enfanf du siècle

    Ce poème de la désespérance d'un enfant du siècle, le nôtre, Louis Malle l'a mis en scène avec une sorte de classicisme discret, insinuant, efficace. Il a trouvé en Maurice Ronet un interprète idéal. On savait que Ronet était un comédien d'une sensibilité exceptionnelle ; jamais encore il n'avait eu l'occasion de le prouver aussi magistralement que dans le rôle d'Alain, qui marquera sûrement une étape décisive de sa carrière. D'excellents partenaires l'entourent et l'aident à maintenir cette performance, presque douloureuse, d'identification totale à son personnage.
    J'ai particulièrement admiré Jeanne Moreau, Lena Skerla, Bernard Noël, Tony Taffin et la lumineuse Alexandra Stewart, mais tous concourent à la réussite de cette œuvre exemplaire.

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