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Brigitte Lahaie et Cathy Stewart
Brigitte Lahaie et Dominique Journet
Cathy Stewart et Brigitte Lahaie
Jean Cherlian et Gregoire Cherlian
Rachel Mhas et Vincent Gardere
Rachel Mhas et Vincent Gardere
Brigitte Lahaie Elisabeth Dominique Journet Véronique Cathy Stewart Catherine Vincent Gardère RobertBernard Papineau le docteur Francis Rachel Mhas Solange, l'assistante du docteur Dominique Saint-Cyr une amie du docteur Natalie Perrey la mère Alain Plumey Alain, un interné Christiane Farina Christiane, une internée Élodie Delage Marie, une internée Jack Gatteau Pierre, une internée Jean Hérel Jacques, un interné Jacques Gall Jean Cherlian un homme de main Gregoire Cherlian un homme de main Jean Rollin un infirmier tueur Lionel Wallman un infirmier tueur Marilyn Jess une internée
SCENARIO Jean Rollin ; IMAGES Jean-Claude Couty ; MONTAGE Gilbert Kikoïne ; MUSIQUE Philippe Bréjean ; DIRECTEUR DE PRODUCTION Monique Samarcq ; PRODUCTION Impex - Jacques Roitfeld ; Sortie le 20 août 1980
NOTE(S)
Ressorti le 14 janvier 1981 sous le titre FILLES TRAQUEES, avec deux scènes additionnelles. Le film est dédié à Martine Delva, la jeune actrice qui devait initialement interpréter le rôle de Véronique, décédée dans un accident de la route peu avant le tournage.
« Il se passe quelque chose avec ce film là, c‘est que tout le monde est unanime à dire que c‘est ce que j‘ai fait de pire. Moi, je l‘aime bien parce que c‘est ce que j‘ai fait de plus ambitieux, donc forcément de plus raté. Il y avait un scénario assez complexe. Tout un tas de choses dans ce film, auxquelles je tenais bien, et il n‘en reste que des moments privilégiés : ce sont des passages, des bouts, des petites scènes, des éléments personnels.(…) Si vous voulez, c‘est un bâclage, et un peu un ratage, mais il y a dedans suffisamment de choses qui me sont personnelles et que j‘avais envie de faire, pour que le film me plaise bien. A l‘arrivée, c‘est comme un produit confus, un peu semblable au VIOL DU VAMPIRE, une espèce de soupe de tout un tas de choses avec trop de concessions qui nous ont obligé à faire des choses bâtardes. » - Jean Rollin, entretien avec Marc Georges publié dans Monster Bis n°20, janvier 1982
CRITIQUE(S) :
« Fidèle à ses fictions mêlant le plus gratuitement érotisme et épouvante, Jean Rollin exploite une fois encore le filon très superficiellement écologique des RAISINS DE LA MORT (1978) ; la cause des dérèglements horrifiques est ici un accident atomique. La récupération d’une préoccupation d’actualité n’est guère subtile et ne cherche pas à l’être, s’appuyant sur une dramaturgie hasardeuse où apparaissent les grosses ficelles du manichéisme. Les stéréotypes sont parfois réjouissants, rappelant les clichés feuilletonesques les plus guindés - « On n’échappe pas si facilement à la Tour Noire », déclare face aux fuyardes intrépides la mystérieuse assistante du docteur, enveloppée dans son trench-coat. Quand il veut renoncer aux effets faciles d’une horreur volontiers sanguinolente, Rollin sait, aidé d’une belle photographie hivernale, poétiser son Grand Guignol et rendre plus suggestif le sadisme qui lui tient à cœur : la mort de Véronique au bord d’une voie ferrée, tel gros plan de son visage immobile où quelque chose « bouge encore » (chevelure qui n’en finit pas de s’affaisser, goutte de sang s’écoulant lentement) tandis que le hurlement d’une locomotive envahit la bande-son, les images finales du couple en bout de course, titubant vers une issue improbable, donnent au suspens forcé du dénouement le lyrisme un peu convenu des évasions impossibles. » - Jacques Valot, La Saison cinématographique 1981
Fiche réalisée par Stéphane Bruyère pour BDFF, 2016