Marilyn Jess | Naissance : 1959 | |
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1979
La grande mouille
1979
Chaleurs secrètes
1980
La nuit des traquées
1980
La femme-objet
1980
Le journal érotique d'une Thailandaise
1981
Extases très particulières
1984
Diamond Baby
1986
Le Retour de Marilyn
1986
Bourgeoises mais perverses
1987
La Déchaînée
1987
Initiation d'une jeune marquise
Marilyn Jess
Aujourd'hui SEXagenaire alerte, Marylin Jess est une ex star du X français dans son époque héroïque. Elle a participé au bonus du Blu Ray de son film culte La femme Objet, sorti pour son quarantième anniversaire, avec financement participatif. Avec Brigitte Lahaye -et d'autres- elle figure un âge d'or du porno, dans la lignée d'un mouvement d'émancipation de la société, malgré le titre de l'oeuvre en question.
La femme objet est un remake de Frankenstein, dans lequel Marylin est un monstre plein de charmes qui va trouver beaucoup de fiancé(e)s, le film est très scénarisé, l'action d'une grande lenteur, où lumières, décors et lingeries sont très soignés. On est aux antipodes du porn actuel, numérique et bon marché, où tout est systématique et sans la moindre sensualité.
Le porno actuel,et ce depuis 25ans, est non seulement répugnant, abject et machiste, mais renvoie une image guerrière de la relation sexuelle, il ne s'agit pas de relation, mais d'occupation, une occupation violente, humiliante et prolongée de toutes les portes d'entrée du corps féminin. Les actrices ont des physionomies étranges, où la chimie trouve sa part, et sont usinées par des repris de justice, aux musculatures épaisses. Aucune joie ne trouve sa place, aucune douceur, aucune envie, on est loin des amours de près, des fellations langoureuses généreusement prodiguées par Marylin Jess, au cours desquelles elle s'approprie de façon mutine et gourmande les verges consentantes et civilisées de ses partenaires.
Comme Brigitte Lahaye, leur expérience du cinéma X (on n’est pas encore dans la vidéo qui sera une première dégradation du film pornographique) constitue une étape de leur construction, dont elles ne sortent pas forcement meurtries, pour évoluer vers d'autres horizons. Ces femmes sont droit dans leur bottes, pardon, droites dans leur porte-jarretelle, et savent évoquer cette période de leur jeunesse. Actuellement il n'est pas de mois où l'on indique dans wikipedia la mort d'une actrice porno, souvent d'overdose, ou ayant mis un point final à son parcours destructeur.
Cette profanation du corps féminin, ce viol répété, est malheureusement à un clic de toutes les âmes.
Arnaud Dazat